mardi 18 décembre 2018

Le nucléaire de demain

Concevoir et construire le nucléaire de demain.

Exploitant du premier parc nucléaire mondial, EDF entend conserver sa position d’acteur-clé de l’industrie nucléaire dans un contexte favorable au développement de nouveaux projets.


L’EPR : VITRINE DE LA FILIÈRE FRANÇAISE

En partenariat avec Framatome (ex-AREVA NP et filiale du Groupe depuis le 2 janvier 2018), EDF a fait le choix, dès les années 2000, de développer un réacteur de génération 3 : l’EPR.
Aujourd’hui, 200 corps de métiers travaillent simultanément sur cette technologie, de la conception à la mise en service : EDF apporte son savoir-faire en maîtrise d'ouvrage, en expertise technique, en formation et en management des équipes.

 L'EPR s'inscrit dans la continuité des réacteurs existants. Il intègre tous les progrès récents en matière de sûreté, de protection de l'environnement, de performance technique et économique, pour offrir une production d'électricité sûre, compétitive et non émettrice de gaz à effet de serre.
Avec ses 1 650 MW, l'EPR sera le réacteur le plus puissant au monde avec un rendement amélioré.

 Les objectifs de conception et d'exploitation de l'EPR permettent notamment :
une utilisation plus efficace du combustible : à production d'électricité constante, une diminution de 17% de la consommation de combustible par rapport aux réacteurs de 1 300 MW
une production de déchets radioactifs réduite de 30 %


L’EPR, UNE TECHNOLOGIE DE RÉFÉRENCE AU NIVEAU MONDIAL

Pour les pays qui font le choix du nucléaire la technologie EPR fait référence en offrant un mode de production d’électricité décarbonée performant avec un niveau de puissance et de sûreté jamais égalé.

6 EPR sont actuellement en construction dans le monde :
- 1 en France,
- 1 en Finlande,
- 2 en Chine
- 2 au Royaume-Uni.

Flamanville 3 : une centrale de nouvelle génération pour préparer l'avenir

Le chantier de Flamanville 3, dans la Manche, est le plus emblématique.


 La mise en service du réacteur français est prévue pour le 4ème trimestre 2019.


 En Chine, deux EPR étaient en construction à Taïshan, dans le cadre d’un partenariat avec le groupe China General Nuclear Power Corporation (CGNPC), dont EDF détient 30 % des parts. Le premier des deux réacteurs a été mis en service le 29 juin 2018.
Le premier réacteur nucléaire EPR de Taishan en Chine a été mis en service le 13 décembre 2018. @EDF

EDF Energy souhaite en réaliser quatre au Royaume-Uni et vient d’engager la construction des deux premiers, sur le site d’Hinkley Point.

La mise en service de quatre réacteurs dans le monde d’ici à 2019 confortera sa place sur le marché international des réacteurs de forte puissance.

Selon l’AIEA, le marché du nucléaire va en effet continuer de croître dans les prochaines décennies : les experts estiment un potentiel de développement de nouvelles capacités nucléaires de plus de 100 GW à horizon 2040 (scénario central) voire même de plus de 300 GW (scénario Substainable Development).

A noter que sur les 12 premières puissances mondiales, 10 intègrent le nucléaire dans leur mix énergétique.




En Inde, qui prévoit de se doter d’une capacité supplémentaire de 56 GW d’ici à 2040, EDF est en négociation exclusive avec Nuclear Power Corp of India Ltd (NCPIL), l’exploitant indien, pour la construction de six EPR à Jaitapur. Ce site deviendrait alors le plus grand site de production nucléaire au monde.

FLAMANVILLE 3

L’EPR de Flamanville 3 est une tête de série. Son chantier, qui entre désormais dans sa dernière ligne droite avant le démarrage du réacteur, a permis de renouveler le tissu industriel et de reconstituer l'ensemble des compétences nécessaires à la construction d’équipements majeurs tout en identifiant les surcoûts liés à une longue période sans projet de grande ampleur.


 Ce retour d’expérience, ainsi que celui des autres chantiers EPR d’EDF dans le monde, permet aujourd’hui au Groupe d’engager des travaux d’optimisation des coûts et des délais de construction de l’EPR au sein du projet EPR 2.
3 leviers sont mis en œuvre pour gagner en compétitivité :


 - une prise en compte, dès la conception, des aspects industriels, pour améliorer et sécuriser la constructibilité du futur réacteur ;
- une démarche de transformation des méthodes et outils contribuant à renforcer l’efficacité des équipes d’ingénierie.
- des simplifications et des optimisations du design de l’EPR.


 Le projet EPR 2 a pour objectif de disposer d’un modèle compétitif dans le marché des nouveaux moyens de production à l’horizon 2030.








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