samedi 28 décembre 2019

George Soros

: né le 12 août 1930 à Budapest, est un financier milliardaire américain d'origine hongroise.
- Extrait de Wikipédia -

Il devient célèbre pour ses activités de spéculation sur les devises et les actions, qui ont marqué l'histoire des bourses de valeurs et ont causé des crises économiques, puis par ses activités de philanthropie.
Il est à l'origine des hedge funds apparus dans les années 1970, qui se distinguent dès la bulle financière japonaise.

World Economic Forum — Flickr: George Soros - World Economic Forum Annual Meeting 2011

George Soros est actuellement président de Soros Fund Management, basé à New York, qui gère en 2012, 25 milliards de dollars pour lui, sa famille et ses fondations. Il a fondé l'Open Society Institute, devenu en 2010 Open Society Foundations, dont il est le président.

Manifestation anti-Soros le 28 septembre 2005 à Tbilissi, en Géorgie.

Il naît en Hongrie. Il a 13 ans quand l'Allemagne nazie envahit la Hongrie, en mars 1944.
Bien que sa famille soit juive, il échappe à la déportation grâce à la protection d'un employé de ministère qui le fait passer pour son filleul.

Hongrie : Orbán accuse (encore) Soros de mener l'agitation
Après les manifestations contre la loi travail, le Premier ministre s'explique. Selon lui, George Soros crée l'agitation en Hongrie, en Italie et en Autriche... Par Emmanuel Berretta

Il vit en Hongrie jusqu'en 1946, date à laquelle il fuit l'occupation soviétique en se rendant à un congrès d'espéranto.

L’ombre de Soros derrière la manifestation monstre anti-gouvernementale à Prague.

Soros émigre au Royaume-Uni en 1947 où il entreprend des études d'économie à la London School of Economics.
Il obtient un bachelor of science en 1951 et un PhD en 1954 en philosophie et commence à travailler, la même année, dans une petite maison de courtage de la City londonienne fondée par deux associés hongrois.
Parallèlement il accepte des petits boulots tels que maître nageur, vendeur de souvenirs, porteur de bagages.

Wikileaks : Soros soutient des manifestations anti-Trump

Débuts dans la finance

Il se rend aux États-Unis en 1956 pour, selon ses dires, gagner assez d'argent à Wall Street pour devenir écrivain et philosophe.
Il travaille successivement comme analyste dans plusieurs petites sociétés financières : F.M. Mayer and co, Wertheim and co puis Arnold and S. Bleichroeder.
Chez ces derniers, il est analyste et gère pour la première fois un fonds d'investissement d'arbitrage sur les matières premières.

Le président Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel à l'Elysée (Paris), le 13 octobre 2019. afp.com/ludovic MARIN
George Soros voit l’Europe comme Macron et Merkel
George Soros expose sa vision de l’UE devant l’ECFR Europe : bons points pour Macron et Merkel
30 mai 2018
Emmanuel Macron et Angela Merkel ont la meilleure vision de l’Europe à venir : c’est en substance ce qu’a déclaré George Soros lors d’une conférence devant l’ECFR (European Council on Foreign Relations, un think-tank favorable à une plus forte intégration européenne, sans lien avec le CFR mais semblable par ses objectifs), mardi à Paris. On s’en serait douté mais c’est toujours intéressant de l’entendre dire par le milliardaire de gauche adepte de l’abolition des frontières. Sa vision de l’UE est avant tout une feuille de route pour sauver l’Union européenne de sa « crise existentielle ». Le promoteur de toutes les aberrations de la culture de mort a voulu en exposer les causes et proposer des solutions.

« Tout ce qui pouvait aller de travers est allé de travers », a assuré George Soros en ouvrant son discours d’une demi-heure sur l’Europe, du plus haut intérêt pour ceux qui suivent les avancées du mondialisme. Il n’est pas inutile de noter ici que l’ECFR rassemble 18 anciens chefs d’Etat, de nombreux ministres des affaires étrangères en exercice ou non, des commissaires européens, des élus…
D’emblée Soros, l’homme-lige des Rothschild, a expliqué qu’il a toujours « personnellement considéré l’Union européenne comme l’incarnation de l’idée de l’Open Society » : « C’était une association volontaire d’Etats égaux qui se sont réunis en sacrifiant une part de leur souveraineté pour le bien. L’idée de l’Europe en tant que société ouverte continue de m’inspirer. »

Il crée en 1969 son premier propre fonds offshore dans les Antilles, à Curaçao, le fonds Quantum Fund of Funds. Il gère son fonds depuis New York avec sa société de gestion le Soros Fund Management LLC.

Climat : le mouvement de Greta Thunberg est financé par de riches mécènes
Par Amaury Brelet - 02/10/2019.
Le Climate Emergency Fund, cofondé par des membres des familles Getty et Kennedy, soutient aussi le groupe radical Extinction Rebellion, qui pratique la désobéissance civile.
La couleur du mouvement international de lutte contre le réchauffement climatique est aussi verte que les dollars qui le financent. Largement soutenues et promues par la jeune activiste écologiste suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, les manifestations qui déferlent dans les grandes métropoles du monde depuis plusieurs mois sont en partie subventionnées par de richissimes personnalités, dont certaines appartiennent à d’illustres familles américaines. Une manne militante qui soutient des actions illégales et des groupes radicaux parfois violents.

Il investit dans son fonds ses propres économies en plus de l'argent de ses premiers investisseurs qui sont principalement la Banque Rothschild Paris et Heldring & Pierson.
Le fonds spécule successivement sur le marché actions obligataires puis les devises surtout à partir de 1973 avec la fin du système de taux change fixes.

© AFP 2019 LAKRUWAN WANNIARACHCHI
George Soros influencerait-il la diffusion de fausses nouvelles dans la presse italienne?

Dans la première partie de sa carrière, il fait le pari de l'explosion de la bulle financière sur les actions japonaises de la seconde partie des années 1980, mais trop tôt pour gagner de l'argent.

Boris Johnson va enquêter sur George Soros pour ses activités anti-Brexit
23 décembre 2019 Fabrice Drapel 

« L'homme qui fit sauter la Banque d'Angleterre »

En 1992, alors que le Royaume-Uni s'enfonce dans une crise économique, il semble clair à George Soros que la situation de la livre sterling est intenable.

La livre sterling à cette période est dans un régime de change lié : le Système Monétaire Européen (SME). Ce système induit premièrement une valeur presque fixe de la livre (relativement aux autres monnaies européennes), celle-ci, en raison de la crise, devient trop élevée ; et deuxièmement le niveau des taux d'intérêt se retrouve trop dépendant de ceux de la Bundesbank.

Bruxelles et Soros, même combat pour la déconstruction !
26 octobre 2019 Fabrice Drapel

Ce système est l'ancêtre de l'Euro. L'Allemagne avait besoin de taux d'intérêt élevés, le Royaume-Uni de taux faibles.
Soros parie sur le fait que la Banque d'Angleterre ne peut résister à plus de pression sur sa monnaie et qu'elle sera forcée de sortir la livre du SME.
Ceci, provoquerait en particulier une chute importante de la valeur de la livre.

Le 16 septembre 1992 (« mercredi noir »), Soros vend à découvert 10 milliards de livres, pariant donc à la baisse sur cette monnaie.
Il provoque, par cette opération, une pression telle sur la livre que la Banque d'Angleterre sort sa devise du Système Monétaire Européen.

Durant la crise financière asiatique de 1997, dans des circonstances similaires, le Premier ministre malais de l'époque Mahathir bin Mohamad accuse Soros de spéculer sur le ringgit.

À l'inverse, il se trompe dans d'autres circonstances et reperd des montants importants dans la spéculation contre d'autres monnaies telles que le Deutsche Mark.

Activités financières - Revenus et patrimoine

George Soros a gagné 3,3 milliards de dollars en 2009.

En quarante ans, George Soros accumule une fortune estimée à vingt milliards de dollars en 2012, selon le classement du magazine Forbes (22e fortune du monde). Il reconnaît pourtant que le système financier actuel est néfaste pour le développement des pays les plus pauvres.

En 2016, convaincu que les marchés dégringoleraient après l'élection de Donald Trump, il parie à la baisse sur l'évolution des indices américains.
Il perd dans les semaines qui suivent près d'un milliard de dollars sur les marchés.

Soros a plusieurs résidences : il vit à New York dans un appartement de seize pièces dans l'Upper East Side et possède deux propriétés aux États-Unis, l'une à Southampton (Long Island) et l'autre à Bedford (Comté de Westchester).

Accusation de spéculation

George Soros a été critiqué pour avoir spéculé contre les bandes de fluctuation du SME (Système monétaire européen), qu'il critiquait comme enrichissant mécaniquement la spéculation et l'encourageant.

Les bandes de fluctuations ont été élargies en juillet 1993, à 15 % contre 2,25 %, après ces spéculations, qui ont valu à Georges Soros un ressentiment important de la part de tous les partisans français du "franc fort", ainsi qu'en Grande-Bretagne, où il avait auparavant spéculé contre la livre.

Ses détracteurs critiquent le rôle joué par Soros à travers son fonds d'investissement Quantum Fund, domicilié à Curaçao (Antilles néerlandaises) — un paradis fiscal régulièrement dénoncé par le Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), qui regroupe plusieurs gouvernements, comme étant l'un des plus importants centres de blanchiment d'argent issu du narcotrafic.

En opérant à partir de Curaçao, Soros n'a pas uniquement évité de payer des impôts, mais il a aussi caché la nature de ses investisseurs et l'utilisation de leur argent.
Pour autant, aucune accusation de blanchiment n'a jamais été formulée contre lui.

Ses détracteurs l'accusent de spéculer sur l'Euro comme il l'avait fait avec la Livre Sterling.
Ils le soupçonnent donc d'être en partie à l'origine des crises financières européennes actuelles, ceci afin de prêter par la suite de l'argent à l'Europe à des taux d’intérêt très élevés.

Condamnation pour délit d'initié

Condamné pour délit d'initié dans l'affaire de la Société générale qui avait vu le gouvernement socialiste de la fin des années 1980 fermer les yeux sur la tentative d'OPA menée par Georges Pébereau et Robert Lion, président de la Caisse des dépôts, sur une banque privée, Soros se pourvoit en cassation.
Le jugement est toutefois confirmé et il est condamné à payer une amende de 940 500 euros.
Ayant fait un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme en 2011 en alléguant une violation de l'article 7 de la Convention européenne des droits de l'Homme, il en est débouté.

Paradise Papers

En 2017, George Soros est cité dans les Paradise Papers : client du cabinet d'avocats Appleby, spécialisé dans les stratégies d'optimisation fiscale, il dirige des fonds de placement qui ont utilisé de nombreuses sociétés offshore.

Activités philanthropiques et politiques

George Soros est le disciple de Karl Popper avec qui il entretenait une correspondance.
Le nom de sa fondation, Open Society Foundations, est d'ailleurs une référence à l'ouvrage de Popper, La Société ouverte et ses ennemis.
George Soros utilise une partie de sa fortune pour des activités philanthropiques, mais également en soutien de certaines organisations politiques.
En raison de ses origines hongroises, son rôle dans la transition de l'Europe ex-communiste est parfois critiqué comme une forme d'ingérence politique.

Philanthropie à l'échelle mondiale

George Soros aurait consacré, selon les calculs de la revue américaine Worth, 2 milliards de dollars à ses fondations présentes dans plus de 30 pays.

En 1979, Soros aida financièrement les étudiants noirs de l'université du Cap en Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid.

Lors de l'éclatement de l'Union Soviétique, George Soros est connu pour avoir proposé à chaque scientifique la somme de 500 dollars pour ne pas partir vendre leur savoir au plus offrant, notamment à cause des risques de diffusion de technologies nucléaires.

En 1991, George Soros est à l'initiative de la création de l'université d'Europe centrale en Hongrie, visant à favoriser l'émergence d'une élite centre-européenne au moment où l'Union Soviétique s'effondre.

Il fonde en 1993 l'Open Society Institute, devenu Open Society Foundations en 2010, dont l'objectif affiché est de promouvoir le développement des sociétés démocratiques et ouvertes.

Ces investissements sont principalement destinés aux pays en voie de développement ou en cours de reconstruction sociale : pays de l'ancienne Union soviétique, Afrique, Amérique du Sud, Asie.

Il s'est aussi engagé à donner 250 millions de dollars à l'université d'Europe centrale.
En 2009, la fondation de Soros a financé une étude sur le contrôle au faciès en France.
Cette étude a été menée par des chercheurs du CNRS.

En 2011, il a financé sans motivation déclarée, une étude controversée sur des discriminations dont seraient victimes les musulmans de Marseille.
Toutefois, faute d'une méthodologie sérieuse, les résultats n'ont pas de portée scientifique.
En 2012, sa fondation fait un don de 35 000 euros au Collectif contre l'islamophobie en France.

George Soros a donné un million de dollars pour une proposition qui vise à légaliser la marijuana en Californie, État américain où le cannabis à usage médical est autorisé depuis 1996.
Quatorze autres États ont adopté des mesures en faveur d'un certain degré de décriminalisation du cannabis.

George Soros finance également à hauteur de 100 millions de dollars Human Rights Watch, sur 10 ans, à partir de septembre 2010.

L'ONG s'est quant à elle engagée à trouver un dollar de don pour chaque dollar prêté par l'Open Society Foundations.
Il aurait financé Avaaz.org, auquel il est reproché un manque de neutralité de ses pétitions.

En avril 2017, il participe au financement de la surveillance des fake news par le site allemand Correctiv à hauteur de 100 000 euros.

En janvier 2018 au WEF de Davos, il attaque les GAFAM et en particulier Google et Facebook qui par leur montée en puissance et leur comportement monopolistique sont pour lui une menace pour la société et le fonctionnement de la démocratie.
Selon lui, ces entreprises pourraient à terme parvenir à « un contrôle totalitaire de l'internet, tel que même Aldous Huxley ou George Orwell n'auraient rien pu imaginer de pareil ».

Soutien aux démocrates américains

George Soros est l'auteur de plusieurs livres, dont The Bubble of American Supremacy, qui est une critique virulente contre l'administration Bush.

Il investit 12 millions de dollars pour s'opposer à la réélection de George W. Bush, ce qui peut étonner, sachant que c'est lui qui sauve George Bush fils de la faillite en 1990, et qu'il fait partie des très nombreux investisseurs du Groupe Carlyle de George Bush père. Ce groupe gère le portefeuille de la famille Bush, et est le 11e fournisseur du Pentagone.

Fervent soutien d'Hillary Clinton, dont il est l'un des plus importants donateurs pendant la campagne électorale américaine de 2016, il s'investit très activement contre Donald Trump par la suite.

Le New York Times montre ainsi que George Soros soutient financièrement plus de 50 « partenaires » de la Marche des femmes qui a lieu à Washington le jour de la prise de fonction du nouveau président américain.
Pour le quotidien, cette marche de protestation présentée comme une « marche des femmes » est avant tout une marche des femmes qui sont anti-Trump.

En janvier 2008, The Times révèle que George Soros a financé une étude de la prestigieuse revue scientifique The Lancet sur le nombre de victimes durant la guerre d'Irak.
Cette étude, réalisée par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et dirigée par Les Roberts, professeur d'épidémiologie à l'université Columbia, indique que la guerre d'Irak a causé 650 000 morts.
 The Times cite une autre étude du The New England Journal of Medicine, basée sur des hypothèses plus prudentes, qui évoque le chiffre d'au moins 151 000 victimes.

Construction européenne et Brexit

En octobre 2011, George Soros adresse une lettre ouverte aux dirigeants de la zone euro publiée dans le Financial Times, les sommant de répondre à la crise de la monnaie unique par plus d'Europe.
 La lettre a été signée par 95 autres personnalités européennes comme Javier Solana, Daniel Cohn-Bendit, Andrew Duff, Massimo D'Alema ou Emma Bonino.

George Soros apporte son soutien financier à une campagne anti-Brexit en février 2018.
Selon le Daily Telegraph, l'homme d'affaires a injecté 400 000 livres dans une campagne intitulée « Best for Britain », dont l'objectif est d'inciter les parlementaires britanniques à ne pas ratifier l'accord du Brexit.

Attaques par l'extrême droite

Depuis les années 1990, George Soros est régulièrement pris à partie par les sphères d’extrême droite comme « la figure emblématique du riche Juif qui cherche à influencer la marche du monde ».

C'est moins le cas concernant l'extrême droite française, hormis quelques sites tels que Égalité et Réconciliation d’Alain Soral.

En 2016, le Front national publie un communiqué pour s’indigner du soutien de George Soros à la Ligue des droits de l’homme.

En mai 2018, Valeurs actuelles lui consacre sa une en le présentant comme « le milliardaire qui complote contre la France » et « le militant de la subversion migratoire et de l’islamisme ».

Mediapart estime que les propos du magazine reprennent « tous les poncifs de l’antisémitisme [...], dans une prose qui fleure bon les années 1930 », et juge cette focalisation sur George Soros « calquée sur les orientations prises par le premier ministre hongrois Viktor Orbán » ; le journal en ligne considère également qu'« il pourrait bien être l’ennemi commun capable de fédérer les extrêmes droites européennes ».

Accusations d'ingérence en Europe centrale et orientale

En Europe centrale et dans les Balkans, plusieurs gouvernements conservateurs accusent depuis les années 2000 George Soros et les ONG financées en partie par l'Open Society Foundations (OSF) de vouloir les déstabiliser, au nom de l'anti-nationalisme.

Cette critique se cristallise à travers deux séquences : la multiplication des révolutions de couleur dans le Caucase et en Europe orientale dans les années 2000 ainsi que la Crise migratoire en Europe depuis 2015.
Le point commun de ces accusations est qu'elles sont portées par des dirigeants réputés proche de la Russie.

« Révolutions de couleur » et relations Europe-Russie

D'après Rudy Reichstadt, les révolutions de couleur trouvent leurs origines dans l'action du mouvement étudiant serbe Otpor qui a contribué à la chute de Slobodan Milošević en l'an 2000.
Celle-ci s'est inspirée des techniques de contestation non-violente théorisées par le politologue américain Gene Sharp dans son ouvrage De la dictature à la démocratie (1993), et a été soutenue par des ONG américaines.

Otpor aurait ainsi reçu le soutien de George Soros via la National Endowment for Democracy, l'Open Society Foundations (OSF, anciennement Open Society Institute, OSI) et Freedom House, afin d'entraîner des militants du monde entier à renverser des gouvernements opposés aux intérêts des États-Unis.

Les opposants aux révolutions de couleur, mais aussi des personnalités comme l'ancien secrétaire adjoint au Trésor de l'administration Reagan, Paul Craig Roberts, accusent la fondation Soros et/ou le gouvernement américain de soutenir et même « d'organiser les révolutions » dans le but de « servir les intérêts occidentaux ».

Après la révolution orange plusieurs pays d'Asie centrale menèrent des actions contre l’Open Society Institute (OSI) de George Soros de différentes façons — l'Ouzbékistan, par exemple, obligea les bureaux régionaux de l’OSI à fermer quand les médias tadjikes, contrôlés par le pouvoir, accusèrent l’OSI du Tadjikistan de corruption et de népotisme.

En Ukraine, George Soros déclare à la chaîne de télévision CNN en mai 2014, que sa fondation a pris une part importante dans les événements d'Euromaïdan entre l'automne 2013 et le printemps 2014.
Il s'agit de l'International Renaissance Foundation créée en Ukraine en 1990.

En 2015, il appelle l'Europe à prêter à l'Ukraine une somme de l'ordre de 20 milliards de dollars, car « l’attaque de la Russie contre l'Ukraine est indirectement une offensive contre l'UE et ses principes de gouvernance. (…)

Les membres de l’UE sont des pays en guerre, et ils doivent commencer à agir comme tels, c'est-à-dire modifier leur engagement en faveur de l'austérité budgétaire, et reconnaître qu'il vaut mieux pour eux aider l’Ukraine à se défendre plutôt qu'espérer ne pas avoir à défendre l'UE eux-mêmes. »

Retentissements centre-européens de la crise des réfugiés de 2015

En Hongrie, le Fidesz du Premier ministre Viktor Orbán fait de George Soros son « premier opposant » depuis 2016.
Le gouvernement hongrois prend ainsi en 2017 une série de mesures restrictives à l'encontre des organisations que l'Open Society Foundations soutient financièrement, dont l'université d'Europe centrale à Budapest.

Parallèlement à cette initiative, le mouvement de jeunesse du Fidesz - Fidelitas - lance une campagne d'affichage dépeignant les leaders des principaux partis d'opposition - László Botka et Gábor Vona - comme les marionnettes de George Soros.

À l'automne de la même année, l'exécutif hongrois dévoile sa campagne pour une consultation nationale contre un « plan Soros », lequel viserait à islamiser l'Europe par l'immigration forcée.

George Soros adresse un démenti le 21 novembre 2017 dans une vidéo où il s'exprime en hongrois. Il y accuse Viktor Orbán de l'utiliser comme bouc-émissaire, afin de détourner l'attention de l'« État mafia » qu'il construirait en Hongrie.

La campagne hongroise anti-Soros a eu un certain retentissement dans les autres pays de la région.
Au printemps 2017, le Premier ministre roumain, Victor Ponta, exprime son soutien à son homologue hongrois Viktor Orbán, en déplorant qu’il existe « des systèmes de pouvoir parallèles à celui des autorités politiques dans les démocraties post-1989 ».
Durant la même période, le chef de l'exécutif macédonien, Nikola Gruevski, et son parti (VMRO-DPMNE) expriment des critiques similaires, érigeant même George Soros comme « ennemi de la nation ».

Viktor Orbán reçoit, en juillet 2017, le soutien du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, ce malgré la prise de position quelques jours plus tôt, de l'ambassadeur d'Israël à Budapest Yossi Amrani contre la campagne gouvernementale d'affichages anti-Soros indiquant que la campagne « évoque de tristes souvenirs mais sème aussi la haine et la peur », mais aussi de l'émoi suscité par ces attaques ad personam au sein de la diaspora juive magyarophone.

Pour Benyamin Netanyahou, George Soros « porte atteinte aux gouvernements israéliens démocratiquement élus en finançant des organisations qui diffament l’État juif et cherchent à lui nier le droit à se défendre ».

En février 2018, Benyamin Netanyahou accuse George Soros de manipuler les manifestations lui demandant de renoncer à l’expulsion de migrants et demandeurs d’asile africains, ce que George Soros dément.

Le 15 mai 2018, sa fondation Open Society annonce quitter la Hongrie – où elle est présente depuis plusieurs décennies – et déménager ses activités à Berlin, en réaction aux politiques « répressives » du gouvernement de Viktor Orbán.

George Soros déclare : « Il est devenu impossible de protéger la sécurité de nos opérations et de notre personnel en Hongrie contre l'ingérence arbitraire du gouvernement ». La fondation indique qu'elle dépensait environ un million de dollars chaque année en Hongrie pour soutenir une trentaine d'ONG.












Elisabeth de France

: en bande dessinée chez Artège
Par Franck Abed – 01/12/2019 - pour info.


«  En 1790, Madame Élisabeth de France, petite soeur de Louis XVI, adresse une dernière lettre en guise de testament à son amie d’enfance, Angélique de Bombelles.

Dans l’évocation de ses souvenirs, on découvre une fillette rebelle, pleine de charme et de vivacité, devenue vertueuse dans les grandeurs, magnanime dans la charité, fidèle dans l’amitié, intrépide dans l’adversité.

Pour acheter la bande dessinée : cliquez ici !

Ange de la famille royale, cette princesse célibataire ne vit que pour aimer son prochain et son pays, en s’appuyant sur le Sacré-Coeur dont elle contribue à relancer la dévotion.«


Les bandes dessinées, à nos yeux, restent un excellent moyen pour faire aimer l’histoire aux jeunes et moins jeunes.
Celle-ci nous permet de suivre, presque pas à pas, Elisabeth de France.
Elle est née le 3 mai 1764 à Versailles et mourut guillotinée le 10 mai 1794 à Paris, vingt ans jour pour jour après la mort de son grand-père Louis XV.

Huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe, elle fut la sœur de Louis XVI à qui elle apporta un soutien indéfectible, constant et surtout désintéressé.

Emprisonnée avec lui en 1792 et appelée à comparaître devant le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort et exécutée.

Reconnue pour sa piété, ses actes de charité et sa mort associée à un martyre, elle est déclarée servante de Dieu par l’Église catholique le 23 décembre 1953.

En 1953, le pape Pie XII reconnaît par décret l’héroïcité de ses vertus du seul fait de son martyre.
La princesse est déclarée servante de Dieu et la cause en béatification est officiellement introduite le 23 décembre 1953 par le cardinal Maurice Feltin, archevêque de Paris.
En 2016, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, réactive la cause de sa béatification…

Avant de rejoindre le bon Dieu, selon la volonté des juges révolutionnaires, elle écrit une lettre en forme de testament à son amie d’enfance, Angélique de Bombelles.

Cette narration de ses nombreux souvenirs nous présente la vie d’une princesse de France, enjouée, pétillante, dévouée qui n’eut de cesse de soutenir son frère le roi et de faire le bien ici bas.
Même si les dessins ne nous paraissent pas excellents, nous trouvons les couleurs utilisées vraiment très belles.
Elles mettent réellement en valeur les différentes planches.
Un autre élément à prendre en compte reste la difficulté pour les non passionnés d’histoire à s’y retrouver parmi tous les personnages croisés, notamment au début de l’histoire.
Des petites notices biographiques ou des notes de bas de page auraient été fort appréciées.

Une nouvelle fois, le scénario se présente comme très bien maîtrisé et le récit s’avère réellement émouvant.
En effet, il est terrible de voir la chute de la monarchie en suivant une héroïne trop méconnue de cette époque terrible…
Même au plus fort des privations, des moqueries, elle garda son sens de la formule et sa volonté ne se brisa pas devant les différentes attaques perpétrées par les révolutionnaires.
A l’accusateur public qui la traita de « sœur d’un tyran », elle répliqua : « Si mon frère eût été ce que vous dites, vous ne seriez pas là où vous êtes, ni moi, là où je suis ! »

Il s’agit d’une bande dessinée très bien écrite que nous recommandons pour en savoir plus sur Elisabeth de France et l’histoire de notre pays.

Cette femme au grand coeur s’appuya toute sa vie sur le Sacré-Coeur dont elle relança la dévotion.
Elle fut aussi proche des plus faibles et des démunis.
Nous lui laissons le mot de la fin :» Je n’ai jamais désiré que le bonheur des Français « …