vendredi 21 février 2020

Néandertal

Un squelette vieux de 70 000 ans relance le débat sur les pratiques funéraires de Néandertal
Par Emeline Férard - 21/02/2020.

Des scientifiques ont découvert un squelette articulé de Néandertal vieux de 70.000 ans sur le site préhistorique de Shanidar au Kurdistan irakien. Les ossements placés dans une tombe "fleurie" relancent le débat sur les pratiques funéraires de ces hominidés.

Découverte au milieu du XXe siècle, la grotte de Shanidar dans le Kurdistan irakien a dévoilé 
de nombreux ossements  de Néandertal. - Graeme Barker

Plus de trente mille ans après sa disparition, les pièces du puzzle continuent de s'assembler pour mieux comprendre l'un de nos plus proches cousins, Néandertal.
Alors qu'on lui attribuait autrefois de nombreux caractères archaïques, les recherches de ces dernières décennies ont permis à Homo neanderthalensis de redorer son blason.

Dans la grotte de Shanidar, des scientifiques ont mis au jour la partie supérieure 
d'un squelette de Néandertal. © Graeme Barker

On sait aujourd'hui que l'espèce ne se contentait pas de subsister dans son environnement. Elle était capable d'exploiter des ressources variées, de concevoir des outils et même de se fabriquer des parures. Plus fascinant,

La main gauche est apparue positionnée sous la tête du nouveau squelette - Shanidar Z - 
dont l'âge a été estimée à environ 70.000 ans. - Graeme Barker

Néandertal pouvait aussi enterrer ses morts. C'est du moins ce qu'ont suggéré des fossiles mis au jour sur des sites funéraires à travers le monde. Mais le sujet continue de faire débat.

Crâne de Shanidar I Photo James Gordon from Los Angeles, California, USA

Aujourd'hui, une découverte apporte un nouvel aperçu sur les pratiques funéraires de cet ancêtre.

Dans le Kurdistan irakien, des scientifiques ont exhumé la partie supérieure bien conservée d'un squelette articulé appartenant à un Néandertal mort il y a quelque 70.000 ans.
Selon leur étude publiée dans la revue Antiquity, cela fait 25 ans que de tels ossements n'avaient pas été mis au jour.

L'ensemble est composé d'un crâne complet, d'un torse s'étendant à peu près jusqu'à la taille et des deux mains dont une est positionnée sous la tête.

 Si le sexe de l'individu reste à déterminer, les analyses ont montré qu'il s'agissait d'un adulte âgé d'entre 30 et 45 ans au moment de son décès. Néanmoins, c'est surtout l'endroit où il a été trouvé qui suscite l'intérêt.

La grotte aux "tombes fleuries"

La découverte est apparue dans la grotte de Shanidar, considérée comme l'un des plus importants sites archéologiques révélés au siècle dernier.

Dans les années 1950 et 1960, des fouilles ont permis d'y exhumer les squelettes de dix Néandertals - sept adultes et trois enfants - qui ont livré de précieuses informations sur leurs caractéristiques physiques et leur alimentation. Mais pas seulement.

Leur étude a permis de constater que certains des individus reposaient en groupe et que l'un d'entre eux était entouré de dépôts d'anciens pollens de fleurs.
Autant d'observations qui ont poussé les scientifiques à émettre une théorie controversée : H. neanderthalensis enterrait ses morts et réalisait des rites funéraires à l'aide de fleurs.

Cette hypothèse a contribué à faire changer l'image primitive de l'espèce mais elle est loin d'avoir convaincu tous les spécialistes.
Certains ont rejeté l'idée d'une "tombe fleurie" en argumentant que le pollen pourrait avoir atterri là par contamination via d'autres individus vivant dans la grotte ou via des animaux s'y étant aventurés.
D'où l'importance de la nouvelle découverte.

Des ossements et de nouvelles traces de pollens

C'est en retournant sur le site irakien en 2016 que des ossements inconnus ont fait surface.
"Nous pensions qu'avec de la chance nous serions capables d'identifier les endroits où ils avaient trouvé les Néandertals dans les années 1950, pour voir si nous pouvions dater les sédiments environnants", a expliqué le professeur Graeme Barker, archéologue de l'université de Cambridge.

"Nous ne nous attendions pas à trouver des ossements de Néandertal", a poursuivi dans un communiqué le co-auteur de l'étude.

Après deux ans de fouilles minutieuses des sédiments, c'est la moitié complète d'un squelette articulé - Shanidar Z - qu'ils ont exhumé. Un ensemble qui pourrait compléter la moitié supérieure d'un squelette partiel mis au jour dans les années 1960.

Comme auparavant, les analyses ont révélé dans les sédiments des traces anciennes de pollen et d'autres restes de plantes minéralisées, ravivant la théorie de la "tombe fleurie".
Avec cette nouvelle découverte, les scientifiques vont même plus loin : ils suggèrent que quatre des individus de Shanidar forment un "assemblage unique" qui pourrait être intentionnel.

Autrement dit, il n'est pas exclu ici que les Néandertals soient retournés au même endroit pour inhumer leurs morts.

"Les nouvelles fouilles suggèrent que certains de ces corps ont été déposés sur le sol de la grotte, dans un canal créé par l'eau et intentionnellement creusé pour devenir plus profond", a indiqué le Pr. Barker. "Il y a de premières preuves solides que Shanidar Z a été délibérément inhumé".

Une complexité culturelle sous-estimée ?

Archéologue et principal auteur de l'étude, le Dr. Emma Pomeroy a reconnu qu'il sera très difficile de déterminer si les individus sont morts à quelques semaines, décennies ou même siècles d'écart.
Elle a cependant relevé la présence d'une pierre imposante à proximité de la tête de Shanidar Z qui, selon elle, pourrait avoir servi de sorte de marqueur.

Si les pratiques funéraires de Néandertal suscitent tant le débat, c'est qu'elles ont de nombreuses implications quant à ses capacités cognitives, sa sensibilité et la complexité culturelle des groupes qu'il formait.
 "Il est très difficile d'essayer de supposer ce que [les Néandertals] pensaient vraiment", a reconnu pour Gizmodo le Dr. Pomeroy.

"Mais ici, il y a clairement un véritable processus de réflexion plus qu'une simple volonté de se débarrasser d'un corps qui sent", a-t-elle affirmé.

"Si les Néandertals utilisaient la grotte de Shanidar comme un lieu de mémoire pour l'inhumation rituelle répétée de leurs morts, cela suggèrerait une complexité culturelle d'un niveau élevé", a-t-elle conclu dans le communiqué.



jeudi 20 février 2020

George Soros

Comment George Soros a infiltré la Cour européenne des droits de l'homme
Par Bastien Lejeune – 19/02/2020

L'Autriche, la Grèce et l'Italie sont forcées de légaliser les unions homosexuelles ;
- la Pologne est sommée de favoriser le droit à l'avortement ;
- la France est obligée d'autoriser le changement de sexe “sur le papier” ;
- la Hongrie est contrainte d'abolir la prison à vie ;
- la Russie est santionnée pour avoir condamné les activistes féministes punks des Pussy Riot ;
-  l'Autriche doit légaliser l'adoption par les couples homosexuels ;
- l'application de la charia en Grèce est validée.

Des affaires sans lien entre elles ? Au contraire.

Chaque fois, c'est la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui dicte sa loi à un pays européen.

Chaque fois, une ONG liée au réseau de l'Open Society Foundations (OSF) est impliquée dans l'affaire.

Chaque fois, l'un des magistrats qui prononcent le jugement est un ancien collaborateur de l'OSF ou de ses affiliées.

Chaque fois, la sentence porte la marque de George Soros.

POOL/AFP/Archives/OLIVIER HOSLET

Aux sources d'une enquête, dans les arcanes du Palais des droits de l'homme

Il est “celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom”.

En mai 2018, Valeurs actuelles consacrait un dossier au milliardaire américain d'origine hongroise qui, écrivions-nous, « est passé maître dans l'art de désordonner le monde sous couvert d'altruisme ».
En dévoilant « la machination Soros », notre journal recevait, comme tous ceux qui voient en lui autre chose qu'un philanthrope désintéressé, l'infamant label “complotiste”.

Critiquer ses desseins, son idéologie et ses méthodes, c'est la certitude d'être rangé dans la case “fachosphère”, populiste ou antisémite ce qui prête à sourire quand on sait que Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien, est un virulent anti-Soros.

Si le front d'opposition au milliardaire est aussi large, de Viktor Orbán à Donald Trump en passant par Vladimir Poutine, c'est que l'idéologie qu'il diffuse à travers son Open Society Foundations et sa myriade d'ONG a pour but de mettre fin aux nations et d'imposer à l'Occident son idéal de “société ouverte” et sans frontières, chère au philosophe Karl Popper dont il fut le disciple.

Deux ans après la publication de cette enquête, un rapport accablant, que Valeurs actuelles révèle en exclusivité, vient éclairer la manière dont George Soros a infiltré la Cour européenne des droits de l'homme....



Philippe de Villiers pendant son meeting de Toulouse du 16 avril 2007 pour l'élection présidentielle de 2007.  Photo Guillaume Paumier


Marine Le Pen en 2017. Kremlin.ru




…………………………….

Par Wikipédia : George Soros, né György Schwartz le 12 août 1930 à Budapest, ou György Soros ([ˈɟøɾɟ], [ˈʃoɾoʃ]), est un financier milliardaire américain d'origine hongroise.

Il devient célèbre pour ses activités de spéculation sur les devises et les actions, qui ont marqué l'histoire des bourses de valeurs et ont causé des crises économiques, puis par ses activités de philanthropie.

Il est à l'origine des hedge funds apparus dans les années 1970, qui se distinguent dès la bulle financière japonaise.

George Soros est actuellement président de Soros Fund Management, basé à New York, qui gère en 2012, 25 milliards de dollars pour lui, sa famille et ses fondations1. Il a fondé l'Open Society Institute, devenu en 2010 Open Society Foundations, dont il est le président.
……………………………..


mercredi 19 février 2020

Islam en France

 Des “valises de billets” venues de l’étranger
Par valeurs actuelles -30/05/2018

Financement trouble.

Une enquête de L’Obs met en lumière l’opacité autour des dons faits à la religion musulmane, ainsi que l’absence de contrôle des sommes récoltées.

Blois, Nice, Bordeaux, Evry, Givors, Asnières,Thonon-les-Bains, Marseille, Le Kremlin-Bicêtre, Mantes-la-Jolie…
Une quinzaine de mosquées sont concernées par des soupçons autour des dons qu’elles récoltent.

La Mosquée de Paris (Paris, France) -  Photo Gérard Ducher (Néfermaât)

Le numéro de L’Obs du 31 mai 2018 rapporte dans son enquête deux problèmes majeurs.

Premièrement, une part des dons récoltés par l’Islam auprès de ses fidèles est détournée, ou alors disparaît tout simplement.

Deuxièmement, la religion reçoit des sommes faramineuses de la part de particuliers étrangers, des flux d’argents impossibles à tracer.
Et les mosquées se gardent bien de déclarer leurs comptes.

Une mosquée à Lyon. ©KONRAD K/SIPA

Où sont passés les dons des musulmans ?

La religion musulmane récolte beaucoup d’argent auprès de ses fidèles :

L’Obs estime que le montant global des dons oscille entre 300 et 400 millions d’euros.

Islam en Europe - File:Blank map of Europe - Atelier graphique colors with Kosovo.svg: MichaelBueker and others File:Islam in Europe-2.png: Giornorosso and others travail dérivé Visite fortuitement prolongée — File:Blank map of Europe - Atelier graphique colors with Kosovo.svg File:Islam in Europe-2.png w:en:List of countries by Muslim population http://features.pewforum.org/muslim-population/ at 2011-07-25

Les exemples de potentiels détournements de fonds se multiplient, et les pouvoirs publics sont bien silencieux sur ces affaires.
Peu d’enquêtes, peu de poursuites, peu d’échos médiatiques.

L’exemple de la mosquée Adda’wa, dite «de Stalingrad», dans le 19e arrondissement de Paris, est saisissant.
En 2004, 18 millions d’euros sont annoncés afin de construire une mosquée sur l’emplacement des entrepôts un peu vieillots utilisés pour la prière.
Quatorze ans après le début des travaux, seulement le sous-sol est en passe d’être finalisé.
Dans le même temps, l’imam de Stalingrad, Larbi Kechat, étale un train de vie confortable, fait de billets en première classe, d’emprunts dans les caisses de la mosquée et de vacances onéreuses.

Le président de l’association de la mosquée Adda’wa, Ahmed Ouali, a donc porté plainte pour «abus de confiance et escroquerie».
Ce dernier estime auprès de L’Obs que six millions d'euros ont été engagés pour la première tranche des travaux, et que la société en charge n’a facturé que 3,8 millions, soit un écart de deux millions, qui ont disparu dans la nature…
Le dossier est en cours d’instruction, et l’imam Kechat ne fait toujours pas l’objet de poursuites.

De nombreuses autres mosquées vivent le même genre d’histoire : à Clermont-Ferrand, 1,2 million d’euros ont été récoltés alors que les travaux réellement effectués n’ont coûté que 200 000 euros ; à Nanterre, un détournement de fonds de 500 000 euros a été reconnu en 2013, etc.

Ce financement intraçable venu de l’étranger

Concernant le financement de l’Islam par l’étranger, un rapport parlementaire donne des chiffres officiels :
- six millions venus du Maroc,
- deux millions de l’Algérie,
- 3,7 millions de l’Arabie Saoudite, etc.

En revanche, les flux d’argent officieux venus de riches individus des pays arabes ne sont jamais répertoriés.
Farid Abdelkrim, président des Jeunes Musulmans de France dans les années 2000, livre un témoignage édifiant auprès de l’hebdomadaire :
«Tous les ans, je faisais le voyage en Arabie saoudite et je rapportais des grosses liasses de billets dans mon sac de voyage.
Sur place, à Djeddah, j’avais rendez-vous avec un importateur de motos et un fabricant de chaussures.
Ils me donnaient chaque fois quelques dizaines de milliers d’euros.

De son côté, Lhaj Thami Breze, le président de l’UOIF [l’Union des Organisations islamiques de France], faisait l’aller-retour plusieurs fois par an.
Il rencontrait des donateurs d’un tout autre niveau et ramenait bien sûr des sommes bien plus importantes.
Cela permettait de payer le Salon du Bourget pour nos congrès annuels.»

Dans ces cas-là, il n’y a aucune transparence exigée concernant les donateurs. La seule « limite » a été exposée en 2016 par Bruno Dalles, le patron de Tracfin (l’organisme chargé de surveiller les circuits financiers clandestins).

 En clair, l’organisme vérifie uniquement que l’argent n’a pas de liens avec le terrorisme.

«Dans l’un de nos dossiers, sur un budget de 2 millions d’euros, 1,3 million d’euros vient d’une personne privée originaire du Qatar, a exposé Bruno Dalles. La transparence est faible, mais ce n’est pas interdit.
Nous nous bornons à vérifier que la personne ne figure sur aucune liste des Nations unies ou des services de renseignement.»

Peu de contrôles, peu de règles, peu de transparence…

La loi demande pourtant aux associations de publier leurs comptes dès lors qu’elles collectent plus de 153 000 euros par an.

Seulement quelques mosquées comme celles de Cergy ou Massy obéissent.

L’Eglise catholique, elle, déclare ses comptes au centime près…
………….
Par NouvelObs : 19/02/2020 - Décidé à lutter contre le « séparatisme islamiste », Emmanuel Macron a annoncé mardi 18 février à Mulhouse une série de mesures contre les « influences étrangères » sur l’islam en France, allant des imams étrangers au financement des mosquées.

Le président a notamment annoncé un contrôle renforcé des financements étrangers des lieux de culte, pour pouvoir bloquer des projets suspects.

« Nous devons savoir d’où vient l’argent, qui le touche et pour quoi faire », a-t-il lancé, sans pour autant détailler ces moyens de vérification.
En 2018, nous avions enquêté sur ces valises de billets qui arrivent régulièrement de l’étranger, hors de tout contrôle. Revoici notre enquête.

« Où est passé l’argent ?  » demandent quatre vieux messieurs.
Ce sont des hommes pieux.
Et pour poser cette question, ils ont dû rassembler tout leur courage.
Attaquer un imam ?
« Leur » imam ?
Eux qui, au milieu des années 1960, dès leur arrivée à Paris, se sont démenés pour créer un lieu de culte ?
………………………….
Par Wikipédia : L’islam est aujourd'hui la deuxième religion en France après le catholicisme en termes de population, et la troisième en nombre de lieux de culte (derrière le protestantisme).

Essentiellement issues de l'immigration connue par la France à partir des années 1960, les populations musulmanes sont aujourd'hui souvent de deuxième, de troisième voire de quatrième génération.

En l'absence de recensements officiels portant sur la religion, il est assez difficile de chiffrer avec précision le nombre de musulmans en France. Les évaluations les plus récentes se situent dans une fourchette allant de 4,1 millions (selon une estimation de l'Observatoire de la laïcité en 2019) à 8,4 millions de musulmans (selon une estimation de François Héran en 2017) en fonction des méthodes de calcul retenues pour les estimations. L'INED et l'Insee comptent 70 000 à 110 000 convertis.

La vaste majorité des musulmans de France est sunnite.




lundi 17 février 2020

Vidéos de Griveaux

 - Quand le complotisme antirusse atteint le pouvoir français pour faire diversion.
17/02/2020 - Par Youri Apreleff

Ce pourrait être une mauvaise blague, mais non.

Le monde médiatico-politique français accuse de plus en plus la Russie pour la diffusion de scènes X tournées par Benjamin Griveaux et envoyées à une femme.
Vidéos pourtant publiées par un «artiste» russe ouvertement anti-Poutine accueilli comme réfugié par la France.

L’activiste russe Piotr Pavlenski pose lors d’une conférence de presse dans le bureau de son avocat, le 14 février à Paris. LIONEL BONAVENTURE / AFP

Le cynisme n’a pas de frontières, et l’affaire Griveaux en est une nouvelle preuve.
Tout commence le jeudi 13 février, lorsqu’un site fraîchement créé publie un article accompagné de vidéos de masturbation affirmant que celles-ci ont été envoyées par Benjamin Griveaux à une jeune femme. D’abord relayée par quelques comptes Twitter, l’audience prend de l’ampleur lorsque le député Joachim Son-Forget, ex-LREM, relaie le lien de l’article.

© AP PHOTO / CHRISTOPHE ENA, POOL

​Le lendemain matin, la nouvelle tombe. Benjamin Griveaux annonce retirer sa candidature à la mairie de Paris pour «protéger sa famille» et dénonce des «attaques ignobles». Il ne cherchera à aucun moment à nier être l’auteur de ces vidéos et les avoir envoyées à une jeune femme.

L’invention d’un agent russe - Mais qui a donc «tué» le soldat Griveaux?
Libération va lever tout doute à ce sujet, le réfugié russe Piotr Pavlenski revendiquant avoir créé ce site et publié ces vidéos pour dénoncer «l’hypocrisie» du candidat LREM à Paris.

Désormais, plus ou moins directement, ce même Piotr Pavlenski est accusé d’être un agent russe, ou ayant été manipulé par les Russes, pour mettre à bas la démocratie française. Le réfugié se voit répudié par les mêmes qui l’ont encensé, ainsi que sa compagne, celle-là même qui a reçu les vidéos de Griveaux. Ils sont tous les deux en garde à vue.

Ce complotisme visant à mettre en avant un soi-disant retournement d’un réfugié politique en France par la Russie n’est basé sur rien si ce n’est sur un racisme antirusse primaire et sur des clichés datant de l’URSS.

Un kompromat?

Ainsi, la presse et certaines personnalités politiques expliquent que Griveaux a été victime d’un kompromat.
Oui, mais non.
Cette manœuvre politique consistait à filmer à son insu une personne en plein ébat sexuel afin de la faire chanter ou de la pousser à quitter son poste.

Benjamin Griveaux a lui-même filmé ces vidéos, et les a lui-même envoyées à un tiers. À part de dire que le candidat LREM s’est auto-kompromat, il n’y a aucun rapport.

Ce que le monde politique cherche à étouffer est pourtant simple.
Le candidat choisi s’est saboté lui-même.
Le fait qu’il entretienne ce genre de relations extra-maritales ne concerne personne d’autres que la famille Griveaux. Mais en les envoyant à une autre femme, il s’est exposé à ce qu’elles sortent un jour.

D’autant que le hasard a fait que l’actuelle compagne de Piotr Pavlenski n’est autre qu’Alexandra de Taddeo, une étudiante en droit de 29 ans qui en 2018 a reçu ces vidéos de Benjamin Griveaux.

Les exploiter, surtout venant d’un homme clairement dérangé comme Pavlenski, ne faisait aucun doute.
Pas pour déstabiliser une démocratie, non. Simplement pour faire parler de soi.

C’est cette simple vérité, mettant totalement en cause la naïveté de Benjamin Griveaux, que la sphère politico-médiatique cherche à cacher en manipulant l’opinion.
La Russie n’a rien à voir avec cette affaire, ne vous en déplaise. Cet «artiste» est réfugié en France, personne n’a forcé Paris à l’accueillir. Comme personne n’a forcé Benjamin Griveaux à se filmer dans cette position.

Comme pour l’affaire Benalla, la Russie a bon dos. Mais ce complotisme ne change rien aux faits.