par Guy Millière – 23/11/2019
Traduction du texte
original: France: An "Inverted Colonization"
Peu de temps après, les organisations musulmanes qui
avaient demandé que les élèves féminines aient le droit de porter le voile au
lycée ont également demandé une modification des programmes scolaires
d'histoire, aux fins que la civilisation musulmane soit présentée d'une manière
plus "correcte" et "positive".
"Française musulmane voilée, si je vous dérange,
quittez mon pays". - Panneau lors d'une manifestation, le 27 octobre 2019.
"Toute
critique de l'islam est maintenant un blasphème." - Ivan Rioufol, Le
Figaro, 4 novembre 2019.
(Source image : iStock)
Une analyse détaillée a permis de voir que les actes
antichrétiens étaient essentiellement des actes de vandalisme commis dans des
églises.
Les actes antisémites étaient, eux, très souvent des
attaques violentes contre des Juifs ou des profanations de cimetières juifs.
Les actes anti-musulmans étaient presque uniquement le
tracé de graffitis antimusulmans ou le dépot de tranches de jambon à l'entrée
de mosquées ou dans la boîte aux lettres d'organisations musulmanes.
Aucun Musulman
n'avait été agressé physiquement.
"Nous ne sommes pas dans un projet
d'assimilation." - Yassine Belattar, ancien conseiller du Président
Emmanuel Macron, le 27 octobre 2019.
Éric Zemmour a dit que la France était menacée non par un
risque de "partition", mais par une "colonisation"
inversée.
Le 12 octobre 2019, une réunion du Conseil régional de
Bourgogne-Franche-Comté se tient à Dijon, une ville tranquille du centre Est de
la France.
Une femme portant un long voile noir est dans
l'auditoire, et accompagne un groupe d'élèves.
Le chef du groupe du Rassemblement national au Conseil
régional, Julien Odoul, se
lève et déclare que la présence d'une femme portant un voile islamique dans
un bâtiment public est incompatible avec les valeurs de la République
française:
"Nous sommes dans un bâtiment public, nous sommes
dans une enceinte démocratique.
Madame a tout le loisir de garder son voile chez elle,
dans la rue, mais pas ici, ni aujourd'hui.
Au nom de nos principes républicains, C'est la laïcité.
C'est la loi du République, pas de signes ostentatoires. "
Il n'a été ni menaçant ni violent.
Pourtant, ses paroles ont immédiatement suscité l'hostilité des
autres personnes présentes dans la salle.
Un jeune garçon, apparemment le fils de la femme voilée,
s'est précipité
dans ses bras.
Elle a ensuite quitté la pièce lentement, accompagnée par
les autres enfants.
Cette photo est très rapidement devenue iconique.
LP/Alain Bollery
L'événement a été immédiatement et largement évoqué dans
les journaux et à la télévision partout en France.
Odoul a été décrit comme un
provocateur et un "raciste islamophobe" méprisable.
Les dirigeants des autres partis politiques français ont
demandé à Marine Le Pen, présidente du parti du Rassemblement national, de
s'excuser et d'exclure Odoul de son parti.
1. Elle
a répondu
qu'Odoul avait été "maladroit" et "rugueux". Elle ne l'a
pas exclu.
Le texte dénonce
la décision de certaines administrations publiques de "surveiller les
signes de radicalisation parmi leurs employés musulmans", sans mentionner
un récent attentat
terroriste commis à la Préfecture de police de Paris, au cours duquel quatre
policiers ont été assassinés par un de leurs collègues converti
à l'islam, Mickaël Harpon.
La pétition
ne dit pas que c'est cet attentat qui a incité les administrations concernées à
mettre en place des mesures préventives.
La pétition a été signée par 90 écrivains, acteurs
et professeurs d'université musulmans, ainsi que par quelques intellectuels non
musulmans.
Depuis lors, plus de 230 000 personnes l'ont signé.
Quelques jours plus tard, une autre pétition,
signée par une centaine de musulmans, a été publiée dans l'hebdomadaire
Marianne.
Le texte
était intitulé "Le voile est sexiste et obscurantiste".
Il concernait seulement le voile islamique:
L'appel de 101
musulman(e)s contre le voile
Ils affirment que le voile
n'est pas un pilier de l'islam. 101 musulmans et musulmanes ont signé une
tribune dans le magazine Marianne, en réponse à la lettre ouverte publiée dans
Le Monde par 90 personnalités qui appelaient à stopper la haine contre les
musulmans. Dans le magazine, les signataires expliquent que « notre pays se
déchire depuis trente ans au sujet du port du voile de certaines Françaises de
confession musulmane », estimant que « ces femmes sont de plus en plus
nombreuses, tant l'influence des prédicateurs extrémistes est très forte ».
"Le port du voile est le signe ostentatoire d'une
compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran.
Voiler les femmes, c'est stigmatiser leur présence dans
l'espace public".
Depuis lors, les débats sur le voile islamique en France
se poursuivent sans interruption.
Aux États-Unis ou au Royaume-Uni, de tels débats peuvent
paraître étranges, mais la France est un pays où l'appartenance à une religion
a longtemps été considérée
comme une affaire privée qui ne doit absolument pas envahir la sphère publique.
De plus, l'apparition du voile islamique en France est
relativement récente.
Et le voile est rapidement devenu bien
davantage qu'un signe religieux.
Beaucoup le considèrent maintenant comme une bannière
de l'islam radical et comme le symbole d'une tentative organisée de transformer
en profondeur la société française.
«Si le voile n’est pas conforme à la civilité
française, alors il doit être exclus de l’espace public tout entier» estime
Frédéric Saint Clair. GERARD JULIEN/AFP
Les tentatives d'introduire le voile dans les écoles
françaises et les lycées à grande échelle ont commencé en 1989.
Un groupe de collégiens devant le «mur de la mort», en
2009, dans l'ancien camp de concentration nazi d'Auschwitz, en Pologne. ©
Ambroise TEZENAS / SIGNATURES/SIGNATURES
Quelques années plus tard, des enseignants ont commencé à
signaler
au ministère de l'Éducation nationale qu'il était désormais impossible de
parler de la shoah en classe sans être interrompus par les déclarations
négatives et antisémites d'élèves musulmans.
Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie,
elle a publié notamment Élèves sous influence (éd. Audibert, 2005) et
Comprendre les génocides du 20è siècle. Comparer - Enseigner (éd. Bréal, 2007).
Elle est co-auteur de Les Territoires perdus de la République (éd. Mille et une
nuits, 2002).
Le Ministère de l'éducation nationale a modifié les
programmes d'histoire, et la civilisation musulmane est maintenant décrite
dans les manuels français comme ayant beaucoup apporté au monde et à l'Europe.
Toute référence à la pratique de l'esclavage
jusqu'à ce jour dans le monde
musulman ou aux
massacres commis par des guerriers musulmans a été retirée.
Les femmes d'esclaves soudanaises noires se reposent
en attendant d'être rachetées par des travailleurs humanitaires de Christian
Solidarity International après des années d'esclavage par des maîtres arabes
dans le nord du pays - 8 janvier 2011. (American Anti-Slavery Group)
En parallèle, le Ministère de l'Éducation nationale est
resté sourd à ce que des enseignants signalaient, et plusieurs d'entre eux ont
décidé d'écrire un
livre, Les Territoires perdus de la République, publié en 2002, sous la
direction de l'historien Georges Bensoussan.
Le livre a incité le ministre de l'Education nationale de
l'époque à demander à un universitaire, Jean-Pierre Obin, de lancer une enquête
et de rédiger un
rapport, qui a été rendu en septembre 2004.
Le rapport soulignait
la gravité de la situation; il disait que les professeurs d'histoire ne
pouvaient parler de la shoah en présence d'élèves musulmans, mais ne pouvaient
pas non plus parler d'Israël ou des Croisades.
La théorie de l'évolution n'étant pas conforme au Coran,
les professeurs de biologie ne pouvaient, eux, pas parler de l'évolution.
Le rapport ajoutait que partout où des élèves juifs
étaient en contact avec des élèves musulmans, des incidents se
produisaient et qu'en cas d'incident grave, les responsables de l'établissement
scolaire ne punissaient pas les agresseurs mais conseillaient aux parents juifs
d'inscrire leurs enfants ailleurs.
EXTRAIT POURQUOI NOUS DETESTENT-ILS? RAPPORT OBIN
Le rapport indiquait que les jeunes filles musulmanes ne
portaient pas le voile à l'intérieur de l'établissement scolaire, mais qu'un
nombre croissant d'entre elles le portaient dès qu'elles étaient hors de
l'enceinte de l'établissement, et harcelaient les jeunes filles musulmanes qui
ne portaient pas le voile.
Les grands médias
ont immédiatement déclaré que le
rapport était "islamophobe".
Le rapport n'a eu aucun effet.
Pendant le même temps, les banlieues des grandes villes
où les communautés musulmanes gagnaient en importance devenaient des quartiers
où les jeunes filles et les femmes qui ne portaient pas le voile étaient
insultées, agressées, parfois violées,
voire soumises à des viols
collectifs dans des caves.
FONTENAY-SOUS-BOIS - Quinze hommes sont jugés
aujourd'hui pour les viols collectifs (tournantes) de deux adolescentes, âgées
de 15 et 16 ans. afp.com/Stephane de Sakutin
À Vitry, près de Paris, en octobre 2002, une jeune fille
musulmane non voilée, Sohane
Benziane, 17 ans, a été brûlée vive.
À Marseille, une jeune femme musulmane non voilée, Ghofrane
Haddaoui, 23 ans, a été lapidée.
Les familles non musulmanes, refusant de se soumettre à
la loi des gangs et des islamistes, sont parties, et les quartiers en question
sont devenus
des endroits où toutes les jeunes filles et les femmes ont su que sortir
sans se voiler était dangereux.
Grenoble, quartier de la Villeneuve, nuit du 16 au 17
juillet. Tirs entre manifestants et forces de l'ordre. Bilan : une trentaine de
véhicules calcinés, et des commerces incendiés. AFP
Pour beaucoup, le voile est devenu un signe d'oppression
à l'égard des femmes et a été associé à des zones qui devenaient des zones de
non droit (ou zones urbaines sensibles"). En 2006, il y en avait 751 dans
le pays, et les non-musulmans en sont globalement exclus.
A l'automne 2005, des
émeutes ont éclaté dans ces zones. Le gouvernement français a été confronté
à une situation qu'il n'a pu maitriser et a
dû faire appel à des organisations musulmanes et à des imams pour que le
calme revienne.
Une patrouille de police à Clichy-sous-Bois, le 31
octobre 2005. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Les zones de
non droit sont devenues des zones autonomes musulmanes sur le territoire
français.
(Source de l'image: Pascal Le Segretain / Getty
Images)
Dans les années qui ont suivi, la population musulmane a
grandi et les organisations musulmanes ont pris davantage d'importance encore,
particulièrement la branche française des Frères musulmans, l'UOIF (Union des
organisations islamiques de France), qui s'appelle désormais Musulmans de
France.
Extrait du reportage « La Confrérie, enquête sur les
Frères Musulmans », diffusé sur France 3 en mai 2013, qui détaille l'historique
et les ramification de cette internationale islamiste, avec en particulier sa
branche française : l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France).
Des prédicateurs populaires, tels que Hassan Iquioussen
ou Tariq Ramadan (mis
en examen pour plusieurs
viols depuis 2018), ont déclaré dans les mosquées que le voile est une "obligation islamique"
découlant de la nécessité pour les femmes d'être "pudiques".
Ils ont ajouté que contraindre les femmes musulmanes à ne
pas porter le voile dans les espaces publics était un moyen de "les forcer
à rester chez elles".
Et ils
ont accusé quiconque s'opposait au voile de vouloir "exclure"
les femmes musulmanes de la société.
Les femmes
musulmanes appartenant à ces organisations ont commencé à tenir
des propos identiques.
Aujourd'hui, l'islamisation de la France a gagné beaucoup
de terrain.
Les femmes voilées sont visibles partout.
D'autres femmes savent que si elles portent une robe ou
une jupe, tenue susceptible d'être considérée comme impudique, elles courent un
risque.
Zineb El Razhoui, une journaliste qui écrivait pour le
magazine satirique français Charlie Hebdo, a
déclaré que toutes les femmes françaises, y compris les femmes non musulmanes,
sont maintenant menacées.
L'Interview - Zineb El Rhazoui - 15/02/2019 - Zineb El
Rhazoui, la journaliste franco-marocaine et autrice de “Détruire le fascisme
islamique” est l’invitée de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview, ce vendredi
sur BX1.
Elle a évoqué
l'explosion du nombre d'agressions sexuelles en France: 235
000 plaintes pour viol ou tentative de viol ont été déposées en 2018 - 62
000 de plus qu'en 2016.
En 2005, 9 993
plaintes pour viol ou tentative de viol avaient été déposées, un chiffre
considéré à l'époque comme alarmant.
Zineb El Razhoui a
reçu des milliers de menaces de mort, en arabe et en français.
Elle vit sous protection policière depuis l'attentat
de janvier 2015 contre Charlie Hebdo, son ancienne rédaction. Pourtant, Zineb
el Rhazoui refuse de se taire. Et c'est précisément ses prises de parole qui
lui valent aujourd'hui d'être une nouvelle fois menacée de mort.
Selon les révélations du Figaro , elle a décidé de
porter plainte. Depuis plusieurs jours, l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo
est victime d'une campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux débutée après
des propos sur l'islam sur le plateau de la chaîne CNews, vendredi 14 décembre.
Elle avait alors déclaré que, de son avis, « il faut
que l'islam se soumette à la critique, qu'il se soumette à l'humour, qu'il se
soumette aux lois de la République, qu'il se soumette au droit français. On ne
peut pas venir à bout de cette idéologie en disant aux gens : l'islam est une
religion de paix et d'amour. »
Georges Bensoussan, dans son livre Une France soumise,
publié 15 ans après Les Territoires Perdus de la République, a décrit ce qui
arrive à toutes les Françaises: une peur de sortir seules, surtout le soir,
règne.
Dans les débats à la télévision, des femmes musulmanes
voilées sont invitées à prendre la parole, et affirment que porter le voile est leur
"choix" et que les Français doivent "s'adapter à l'islam".
Le 27 octobre, une
manifestation contre "l'islamophobie" à Paris a rassemblé des
centaines de femmes voilées. Elles
portaient des panneaux disant: " Française musulmane voilée, si je vous
dérange, quittez mon pays" ou "Arrêtez de persécuter les
Musulmans". Un des organisateurs interviewé à la télévision a déclaré:
"Les Musulmans en France souffrent de la persécution
croissante.
Ils veulent nous interdire d'être musulmans. La France
est notre pays. Ceux qui ne l'aiment pas doivent aller ailleurs."
Le 30 octobre, le président français Emmanuel Macron a déclaré
vouloir réagir et a donné une interview
à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles.
Il a déclaré: "Je me bats de toutes mes forces
contre le communautarisme". Mais il a immédiatement ajouté: "Je ne
veux pas tomber dans un piège et je ne dirai jamais que communautarisme égale
l'Islam".
Emmanuel Macron, ici lors d’un déplacement à Francfort
(Allemagne), ce lundi 28 octobre 2019. AFP/Boris Roessler
Le chroniqueur Ivan Rioufol a
déclaré que tout le monde sait que le seul sectarisme en France aujourd'hui est
le sectarisme islamique et que ces propos sont risibles. Il a également écrit
dans le quotidien Le Figaro : "Le
mécanisme de l'intimidation est déclenché ... toute critique de l'islam relève
du blasphème".
Macron n'est pas le seul à éviter d'utiliser le mot
"Islam". Tous les débats sur le sujet ont disparu des journaux et des
chaînes de télévision en France. Pratiquement
tous les journalistes français, lorsqu'ils parlent de zones ide non droit,
utilisent uniquement le terme officiel:
"zones urbaines sensibles".
Ils évoquent
souvent des signes de "radicalisation" chez les jeunes des
banlieues, mais n'osent dire de quel type de "radicalisation" ils
parlent.
Lorsqu'une attaque à l'arme blanche est commise par un
Musulman (ces attaques sont désormais fréquentes en France), l'agresseur est décrit comme ayant
commis un acte "inexplicable" ou comme souffrant d'un trouble mental.
Bien que le converti à l'islam qui a assassiné quatre
policiers à la Préfecture de Paris ait à l'origine été
décrit comme ayant commis un "acte terroriste", le Ministère
français de la Justice a déclaré plus tard qu'un examen approfondi des faits
avait conduit les juges à conclure que ce qui s'était passé n'avait aucun
motif terroriste.
Le 31 octobre, le
Ministère français de l'Intérieur a déclaré que 33 policiers avaient été signalés à leurs
supérieurs comme ayant été "radicalisés", sans pour autant être
écartés de la police active.
Quand Alexandre
Langlois, secrétaire général du syndicat de la police de Vigi, a déclaré en juin que le
nombre de policiers "radicalisés" en France était en réalité beaucoup
plus important, il a été
suspendu pour un an.
Alexandre Langlois devant le siège de la préfecture de
police de Paris avant son passage au conseil de discipline le 20 février 2019. Alexandre
Langlois a-t-il trop tiré sur la corde ? Pour avoir dénoncé avec véhémence les
travers de la police, il a été suspendu sans paie pour 12 mois, dont six avec
sursis : «Ils pensent me faire fermer ma bouche mais c'est hors de question.»
Dire que les
Musulmans sont persécutés en France est inexact et abusif.
Un rapport officiel sur les chiffres
des actes anti-religieux commis en France en 2018 relevait que plus d'un
millier d'actes antichrétiens avaient été commis; ce à quoi s'ajoutaient 541
actes antisémites (64% de plus qu'en 2017) et 100 actes anti-musulmans.
Une analyse détaillée a permis de voir que les actes
antichrétiens étaient principalement des actes de vandalisme commis dans des
églises, que les actes antisémites étaient, eux, très souvent des attaques
violentes contre des Juifs ou des profanations de cimetières juifs, et que les
actes anti-musulmans étaient presque uniquement le tracé de graffitis anti-musulmans
ou le dépôt
de tranches de jambon ou de lardons à l'entrée de mosquées ou dans la boîte
aux lettres d' organisations musulmanes.
Aucun Musulman
n'avait été agressé physiquement.
Les Juifs représentant moins de 1% de la population
française, le nombre d'attaques contre les Juifs est alarmant.
Sammy Ghozlan,
président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), a déclaré à la télévision
que presque toutes les agressions contre les juifs ont été commises par des
Musulmans.
Depuis 2012, les attentats terroristes commis par des
islamistes en France ont coûté
la vie à 263 personnes.
Le 29 octobre, Claude Sinke, un ancien combattant de 84
ans, a ouvert
le feu sur la mosquée Bayonne, dans le sud-ouest de la France, et blessé
deux personnes. Ce fut la seule attaque
violente contre les musulmans commise en France.
Le seul journaliste qui, malgré les condamnations des
tribunaux et les menaces déferlent, ose parler ouvertement
de l'islam, est Éric Zemmour.
Il n'a pas encore
été réduit au silence.
Ceux qui ont demandé son exclusion des médias ne sont
jusqu'à présent pas parvenus à leurs fins- mais n'ont pas renoncé.
Zemmour participe
à un talk-show
quotidien sur la chaîne de télévision C News. Plusieurs entreprises qui
faisaient de la publicité sur C News ont tenté de boycotter
la chaîne aux fins que le talk show soit supprimé.
La plupart des
responsables politiques français ont déclaré qu'ils n'accepteraient aucune invitation
de C News avant le licenciement de Zemmour.
Un article signé par plusieurs journalistes de gauche a
été publié sur le magazine web Mediapart pour exiger
l'exclusion totale et permanente de Zemmour de tous les médias:
"Il y a un moment où certaines voix dépassent toutes
les bornes et qu'il devient criminel de leur donner une telle audience.
Le racisme, l'appel à la haine et à la violence contre
les minorités sont des délits!...
Zemmour a été condamné pour provocation à la haine.
La haine! Et les crimes contre l'humanité commis lors de
la seconde guerre mondiale ont d'abord été des discours de haine".
Des organisations musulmanes, ont appelé à des
manifestations devant C News et ont déclaré que les manifestations auraient
lieu jusqu'à ce que Zemmour "disparaisse" des écrans.
Lors d'une
manifestation le 2 novembre, l'un des organisateurs, Abdelaziz
Chaambi, fiché S par la police pour ses liens avec des organisations
islamiques violentes, a qualifié
Zemmour de "bête immonde" et de "bâtard sioniste".
Chaambi a été chaleureusement applaudi par la foule.
Bien que C News ne se soit pas encore plié aux pressions,
la chaine a néanmoins publié une déclaration selon laquelle les interventions
de Zemmour seraient désormais diffusées en différé
après que des avocats aient soigneusement vérifié leur contenu afin de
s'assurer qu'aucun élément susceptible d'être objet de controverse n'est
présent.
Ceux qui accusent Zemmour de racisme ou d'incitation à la
haine et à la violence ne citent jamais de phrase raciste ou porteuse
d'incitation à la haine ou à la violence prononcée par Zemmour, car il n'y en a
pas.
Zemmour a été
condamné pour avoir déclaré que " dans d'innombrables banlieues françaises
où de nombreuses jeunes filles sont voilées" se joue une "lutte pour
islamiser un territoire".
En France
aujourd'hui, dire que de nombreuses jeunes filles des banlieues françaises sont
voilées et qu'il y a une lute pour islamiser un territoire conduit à être
condamné par les tribunaux.
Zemmour, apparemment pessimiste, a déclaré il y a un an
qu'il se battait pour la "survie de la France", mais craignait qu'il
s'agisse d'une "bataille perdue".
Il a dit que la
France n'était pas menacée par un risque de "partition", mais par une
"colonisation" inversée. On peut penser qu'il a raison.
En septembre 2017, l'économiste Charles Gave a publié
un article intitulé "Demain, le suicide démographique de
l'Europe", dans lequel il expliquait que toutes les données indiquaient
que, sauf si un changement profond et improbable se produisait, la France, avant
la fin du 21e siècle, serait majoritairement musulmane.
Il a ajouté que la
minorité musulmane actuelle aura un tel poids que dans trente ans, d'ici 2050,
la France serait soumise à l'islam.
Jour de braderie, rue Sainte-Catherine à Bordeaux,
février 2017. SIPA. 00796669_000043
Demain, le suicide démographique européen parCharles
Gave - 10 septembre 2017
Demain, la disparition des populations européennes
L’immense nouvelle des 30 ou 40 prochaines années sera
donc la disparition des populations européennes,
dont les ancêtres ont créé le monde moderne. Et avec
ces populations disparaitront les nations européennes si diverses et si
complémentaires qui ont fait l’immense succès du « vieux continent » depuis
cinq siècles au moins.
Comme le disait Toynbee, les civilisations ne meurent
pas assassinées, elles meurent parce qu’elles se suicident.
Les démographes qui étudient la question, tels que
Michèle Tribalat, ont confirmé
cette conclusion.
Gave a immédiatement été dénoncé par la grande presse
comme "islamophobe" et comme tenant un "raisonnement
foireux".
Les imams des
mosquées françaises et du monde musulman ne semblent pas penser que le
raisonnement de Gave est stupide, et le disent ouvertement.
Le 12 mars, l'imam
de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem a déclaré:
"En 2050, la
France sera un pays islamique.
Nous croyons que les Musulmans auront un pays qui
apportera l'islam, son orientation, sa lumière, son message et sa miséricorde
aux peuples de l'Occident par le djihad, pour l'amour d'Allah.
Au temps de l'empire ottoman, les Musulmans avaient
conquis la Pologne et l'Autriche et l'appel à la prière y était récité; la
nation islamique est en mesure de recouvrer son identité d'origine et de
propager l'islam, selon la volonté d'Allah.
La conversion à l'islam et le paiement de la jizya [taxe
de protection] viendront, ou nous demanderons l'aide d'Allah pour combattre les
infidèles".
La lutte contre
les "infidèles" est en cours.
Un nombre croissant de citoyens français se sont
convertis à l'islam. Victor Loupan, commentateur à la radio chrétienne Notre
Dame, a dit:
"Le nombre des conversions à l'islam radical, n'est
pas divulgué...
Mais, il suffit de se promener dans les rues, pour être
frappé par le nombre de personnes de type physique européen portant des signes
vestimentaires islamistes".
Une journaliste franco-libanaise, Maya Khadra, a
déclaré dans une interview à la télévision Al-Hurra qu'un de ses amis avait
interviewé de jeunes Musulmans français dans la banlieue de Paris et leur avait
demandé pourquoi ils acceptaient de l'argent donné de l'Etat français tout en
disant qu'ils détestaient la France.
Ils ont répondu: "Ce qu'ils nous paient,
c'est la jizya [taxe de protection islamique]".
12 mai 2019Clip No. 7240
La journaliste libanaise Maya Khadra, basée à Paris:
des politiciens français adoptent une rhétorique islamiste pour gagner les
faveurs de la majorité musulmane de la banlieue parisienne
La journaliste libanaise Maya Khadra, basée à Paris, a
déclaré dans une interview accordée à Al-Hurra TV (États-Unis) que des
politiciens français avaient commencé à utiliser la rhétorique islamiste pour
gagner les faveurs de la majorité musulmane dans les banlieues parisiennes et
avaient même visité les mosquées Salafi.
Elle a déclaré qu'il existe des organisations sans
licence qui opèrent "dans l'ombre" et qui propagent les idéologies
d'ISIS et des Frères Musulmans, et que le Qatar a joué un rôle majeur dans le
financement des activités des Frères Musulmans en France et en Europe. Elle a
expliqué que les Frères musulmans avaient recours à une rhétorique moderne et
progressiste et que le gouvernement français fermait les yeux sur le fait que
cette entreprise recevait un financement étranger.
Khadra a ajouté que les islamistes ne reconnaissaient
pas les frontières ou la souveraineté des pays et qu'ils les voyaient partout
où ils se trouvaient "
Voici des extraits:
Maya Khadra : Certains responsables élus dans les
banlieues parisiennes à majorité musulmane - dans toutes les banlieues de
Paris, il y a maintenant une majorité musulmane… [Les responsables] changent de
discours et emploient même un discours islamique. Ils visitent les mosquées
Salafi.
La peur et le danger proviennent d'institutions qui
opèrent dans l'ombre. Ils ne sont pas autorisés et travaillent dans des
endroits fermés. Parfois, ils louent une salle et se rencontrent là-bas, et ils
propagent l'idéologie ISIS en France. Nous avons vu cela avec tous les
moudjahidines qui ont quitté la France pour mener le djihad en Syrie et en
Irak.
Le Qatar, par exemple, a joué un rôle majeur dans le
financement de nombreux groupes extrémistes et dans le financement de nombreux
mouvements des Frères musulmans en France et en Europe. Ils utilisent toujours
la même tromperie. Ils utilisent une rhétorique très progressiste et moderne
pour diffuser leurs idées qui ciblent les minorités et leur donnent le
sentiment d’être victimes d’injustices dans les pays occidentaux, et que [les
Frères musulmans] leur offrent un monde meilleur et progressiste. Les méthodes
des Frères musulmans sont très progressives. Toute l'opération est financée,
mais l'Etat français ferme les yeux.
Maintenant, ils le regrettent, car ils ont permis à la
France d'être balayée par une grande vague d'extrémisme. Le pourcentage de
femmes qui portent le hijab … Je parle du niqab , pas du hijab planifié … 40%
des femmes de la banlieue parisienne portent le niqab.
Ils ne reconnaissent pas les frontières et la
souveraineté des pays. Il y a ce qu'on appelle la "nation islamique".
Ils veulent "l'islamiser". Plus ils s'étendent dans le pays où ils
vivent…
Ils commencent par élargir leur quartier, leur ghetto.
Ensuite, ils atteignent la capitale, puis ils
s’étendent à d’autres régions…
Plus ils se développent, plus ils gagnent. De leur
point de vue, c'est leur propre pays. Il y avait une fois un documentaire
[filmé] dans la banlieue de Paris, et ils ont demandé à l'un des musulmans
là-bas: "L'Etat français vous aide parce que vous ne travaillez pas, alors
pourquoi êtes-vous contre?" Il a répondu: "Ce qu'ils me paient, c'est
la jizya"Ils ont une logique réactionnaire, qui ne respecte ni la
souveraineté ni les frontières de l’État. Ils pensent être dans leur propre
pays - où qu’ils habitent - et que la chari'a devienne loi. C'est le vrai
danger.
……………
L'un des conseillers de Macron, Yassine Belattar, a
récemment déclaré,
après avoir démissionné le 17 octobre,
"Nous ne sommes pas dans un projet d'assimilation.
La France doit s'habituer au fait que nous restions. Ils
ne réalisent pas ce que nous avons préparé: ce sont nos enfants".
Dans une interview accordée à une branche de Musulmans de
France, le Collectif contre l'islamophobie, Fatima E., la femme voilée mise en
cause par Julien Odoul, a
déclaré qu'on avait "détruit sa vie"; que son fils avait
"des cauchemars" et qu'elle envisageait de porter plainte pour
"incitation publique à la haine raciale".
Une photo d'elle et de son fils a été largement diffusée
dans les journaux français; elle a reçu des milliers de messages de soutien.
Se référant à ses
propos, un avocat, Gilles-William Goldnadel, a
parlé de "victimisation frénétique". Il a ajouté
que le fils de cette femme avait attiré la compassion de nombreux journalistes,
mais que les enfants orphelins des quatre policiers assassinés par Mickaël
Harpon n'intéressaient personne.