samedi 4 avril 2020

Didier Raoult

 a annoncé ce mardi son retrait du conseil scientifique du gouvernement.
En l'absence de vaccin, le patron de l'IHU Méditerranée Infection préconise le traitement du Covid 19 à la chloroquine.

Retrouvons-le en 2006, à l'époque, en pleine grippe aviaire, il alertait, comme d'autres virologues, sur notre incapacité à contenir une épidémie virale.


Le 21 février 2006, le professeur Didier Raoult, professeur de médecine à la faculté de Marseille et spécialiste des maladies infectieuses et des questions de bioterrorisme était interviewé dans le Soir 3 par Marie Drucker à propos de l'apparition en France de la grippe aviaire, détectée sur un canard dans l'Ain.

Tout un dispositif de prévention a été mis en place, avec confinement et mise en quarantaine des volailles et vaccination massive des animaux.

Au début de l'interview, la journaliste demande au chercheur qui affiche un grand sérieux si la vaccination globale n'était pas excessive :"Est- ce qu'on en fait pas trop ?"

Après avoir donné son avis sur l'avantage de la vaccination animale, le scientifique se réfère ensuite à la grippe espagnole de 1918, qui tua plus de personnes que la Première Guerre mondiale (entre 50 et 100 millions de morts, soit entre 3 % et 6 % de la population de la planète), "y compris des sujets jeunes et en pleine santé…".
Il souligne que le spectre du retour d'une telle épidémie respiratoire virale menace directement les humains.

"Notre état de préparation à une épidémie virale (...) est très mauvais."

Une peur partagée par tous les épidémiologistes, il précise :
"On pense que globalement notre état de préparation à une épidémie virale, et d'ailleurs on le voit chaque année au cours de l'épidémie de grippe, est très mauvais et notre capacité à lutter contre la contagion des maladies respiratoires jusqu'à présent était mauvaise."

Revenant aux mesures prises dans le cadre de cette grippe aviaire, il applaudit, "l'exercice général qui s'est fait à propos de syndromes de détresses respiratoires, ou maintenant, à propos de la grippe aviaire, est quelque chose, qui je le crois, est très important pour nous préparer.

Si c'est un exercice sans conséquences, tant mieux pour nous, mais ça nous prépare à une situation de pandémie, d'infections respiratoires virales, d'épidémies massives qui représentent un grand danger."

Le visage fermé et les yeux sombres, le virologue fustige les comportements inconséquents : "Par exemple, tous les ans, il y a des épidémies hospitalières de grippes, humaines ordinaires, qui ne sont pas contrôlées parce que notre capacité actuellement à contrôler la contagion des maladies respiratoires est mauvaise.

Et vous le voyez au quotidien, on sait tous que la grippe est une maladie contagieuse, ce qui ne nous empêchent pas d'embrasser nos proches ou d'aller travailler quand on a la grippe et de contaminer les gens dans notre environnement."

"Nous ne savons pas jusqu'à présent contrôler les épidémies respiratoires. "
Il insiste sur l'importance de cet entraînement :
 "Nous ne savons pas jusqu'à présent contrôler les épidémies respiratoires. Et d'apprendre à faire ça, même au prix d'une peur, à cette occasion (la grippe H1N1), en tout cas, ceci nous prépare à une éventuelle pandémie."

Depuis plusieurs semaines, l'infectiologue marseillais brave la décision majoritaire de ses pairs de tester le médicament avant de le généraliser dans le traitement du coronavirus.

Ce mardi 24 mars, le patron de l'IHU Méditerranée Infection de la Timone a précisé aux Echos : "Je ne participe plus au Conseil scientifique réuni autour d'Emmanuel Macron…" Une mise en retrait plutôt qu'une démission selon ses déclarations.

Le patron de l'IHU Méditerranée Infection a d'ores et déjà ouvert son établissement au dépistage massif du Covid-19 et au traitement à l'hydro-chloroquine "des malades fébriles". Plusieurs centaines de Marseillais se pressent chaque jour à l'institut pour se faire tester et prescrire le cas échéant le médicament.

Le 26 mars, le ministre de la Santé Olivier Véran a autorisé l'utilisation de la chloroquine dans le traitement du coronavirus.

Pour aller plus loin

Les dieux des Gaulois

Les Gaulois avant la conquête romaine
            
Pour étudier, même succinctement, les dieux Gaulois, il convient de faire le partage entre plusieurs "panthéons".

 Cliquez sur l'image pour voir le diaporama
 Cependant les textes les concernant sont extrêmement rares : à peine une inscription pour Cernunnos, quelques textes ironiques pour Epona... 
Ce sont donc des inscriptions ou des représentations qui nous donnent une idée de ces dieux, sans que l'on sache toujours quelle fonction ils occupaient dans la "mythologie" celte. 
Parfois ce sont aussi les épithètes qui accompagnent le nom du dieu qui nous permettent de comprendre quel aspect de la divinité romaine a permis son rapprochement avec une ancienne divinité gauloise.
 Parmi les documents les plus intéressants, il convient de citer le Pilier des Nautes, colonne érigée en l'honneur de Jupiter par les nautes (confrérie de marins qui naviguaient sur les fleuves de Gaule) de Lutèce. Elle fut dressée sous le règne de l'empereur Tibère.
 Les dieux celtes

Il existait une très grande quantité de dieux celtes que l'on peut tenter de classer.

1. divinités animales :

- Cernunnos, le dieu aux bois de cerf
On le voit sur le pilier des Nautes, chauve, barbu, doté d’oreilles animales et de bois de cervidé auxquels pendent des torques.

- Epona, la déesse aux chevaux. C'est l'une des figures les plus représentées.

- Le serpent à tête de bélier

 2. divinités matronales :

Déesses- mères. On trouve en Gaule de très nombreuses statuettes de "déesses-mères" qui symbolisent la maternité ainsi que la fertilité de la terre. Elles sont représentées comme une femme assise sur un fauteuil d'osier tenant dans ses bras un ou deux nourrissons.
Les Matres portent souvent un nom qui place la région sous leur protection : Matres Namausicae à Nîmes, Matres Glanicae à Glanum...

Déesses des carrefours. Appelées Biviae, Triviae ou Quadriviae, elles figurent sur des vases gallo-romains et assurent la tranquillité des routes. Elles peuvent être accompagnées d'un serpent.
 3. autres divinités :

Esus, le bûcheron qui apparaît sur le pilier des Nautes est aussi attesté par de nombreuses inscriptions et figurations.

Borvo, dieu des sources, notamment des sources thermales. Son nom se retrouve dans "Bourbon l'Archambault", "Bourbonne", La Bourboule, etc. 
C'est aussi ce mot qui a donné le français "bourbe". Souvent considéré comme l'équivalent du dieu Apollon.
 Sucellus, le dieu au maillet ; son nom signifie "celui qui frappe fort". Son aspect est celui d'un homme mûr, vêtu d'une courte tunique gauloise avec un capuchon, des braies et des bottes. Il tient un maillet et un vase pansu ; parfois deux ou trois tonnelets figurent sur la stèle qui le représente.
Il semble être un dieu de la végétation sauvage ; il offre les ressources de la terre. Il a pu être partiellement assimilé à Silvanus.
 Sirona, dont le nom signifie peut-être "astre" est représentée avec un croissant sur la tête. C'est peut-être la lune personnifiée.

Belisama
Parèdre de Belenos, Belisama est la "très brillante". Déesse du feu, elle est la patronne des forgerons. Pour certaines de ses attributions, elle est comparable à Minerve.

Rosmerta, dont le nom signifie : la pourvoyeuse, la dispensatrice. Elle porte une corbeille de fruits, une patère, une bourse ou une corne d'abondance.

De très nombreuses divinités gauloises ne nous sont connues que par le nom et quelques éléments fragmentaires sur leur rôle : Nantosvelta - qui accompagne Sucellus sur la stèle de Sarrebourg -, Bergousia, Ucuetis, Ritona, Icovellauna, Mogontia, Stanna...

4. Syncrétisme

Les dieux romanisés

Ce sont notamment les dieux nommés par César dans le fameux texte où il présente les pratiques religieuses des Gaulois.
  
Mercure / Lug
Lug est le patron de tous les arts. Lyon lui doit son nom "Lug-dunum"

Jupiter / Taranis
Taranis est le "maître du ciel". On pense que, sur le vase de Gundestrup, il est représenté comme un homme barbu levant les deux bras.
On trouve aussi un grand nombre de statuettes de "Jupiter à la roue". Cet attribut est diversement interprété : symbole du monde, symbole du voyage ; mais l'interprétation la plus intéressante semble être que la roue représente le soleil ou le tonnerre.

Mars / Teutatès
Teutatès est, à proprement parler, le "dieu de la tribu". Il est souvent assimilé au dieu de la guerre Mars, notamment dans des inscriptions : dédicace à Mars Toutatis (RIB 219).
" La principale divinité du panthéon gaulois vient de sortir de ce long silence : l'archéologue Bernard Clémençon a découvert cinq fragments de céramique où figure l'inscription « TOTATUS », le « u » étant la graphie du « e » celte. Sur l'un de ces fragments, d'environ 8 cm de longueur, l'inscription est parfaitement lisible, émouvante par son tracé malhabile."(Le Monde, 16 décembre 2007)

Apollon / Belenus / Grannus
Belenus (Belenos) est un dieu de lumière ; ses fonctions principales sont la médecine et les arts, d'où son assimilation à Apollon.

Héraclès / Ogmios / Smertrios
Hercule a une importance toute particulière dans le monde gallo-romain : de par ses attributs (force et protection), il a pu s'assimiler aux dieux Ogmios et Smertrios, ce dont témoigne de façon très précise un texte important de Lucien de Samosate.

Tous les autres dieux du panthéon romain sont aussi présents en Gaule.
notamment Diane et Neptune.

Les dieux "importés" et cultes orientaux

Lorsque la Gaule devient romaine, les armées de Rome, puis les marchands introduisent de nouvelles divinités qui vont trouver leur place à côté des dieux gaulois et des dieux romains assimilés par les Gaulois. 
Trois de ces dieux sont bien représentés dans la statuaire en Gaule.

Sol : Il est représenté le plus souvent la tête entourée d'une auréole en étoile.

Mithra : le culte du dieu oriental Mithra s'est rapidement répandu dans tout l'Empire, notamment chez les militaires.
"Les fidèles se réunissaient dans des temples imitant la forme de grottes, pour commémorer la mise à mort du taureau par le jeune dieu Mithra (symbole de la victoire du dieu sur le monde et le mal), et la transformation de la chair et du sang du taureau en pain et en vin." CRDP Strasbourg
 Cybèle : le culte de Cybèle, la Grande Mère, s'est répandue dans les ports et dans la plupart des cités. Ses prêtres, les Galli, promenaient en procession le "pin sacré". On a dénombré plus de 60 autels à Cybèle en Gaule (P.-M. Duval) et la déesse s'est partiellement confondue avec les Matres. On a retrouvé également des représentations de son amant Attys.

Bibliogaphie

DEYTS Simone, Images des dieux de la Gaule, Ed. Errance, 1992
DUVAL, Paul-Marie, Les dieux de la Gaule, Petite bibliothèque Payot, 1976 LAJOYE, Patrice, Des dieux gaulois, petits essais de Mythologie, Archaeolingua, 2008
Catalogue de l'exposition Les dieux de la Gaule romaine, Ville de Luxembourg, 1989 PHYLLIS FRAY BOBER, Cernunnos : Origin and Transformation of a Celtic Divinity, 1951 Archaeological Institute of America.
DEMAN, A. , Le mithriacisme romain en Gaule septentrionale : état des questions fin 1990, Revue du Nord, 1991, vol 73 n° 292
            
Sites dédiés aux dieux celtes et gallo-romains

La déesse Epona

Cernunnos sur le pilier des nautes

Cernunnos

Sucellus

Teutatès

On consultera avec intérêt le site de J.-F. Bradu "Le monde des Celtes"

Culte mithraïque



jeudi 2 avril 2020

OMS

 L'OMS a aidé la Chine à dissimuler le coronavirus
Et les médias américains ont fermé les yeux.
Tucker Carlson: Par Paul Joseph Watson – 01/04/2020

«Ainsi, la direction de l'Organisation mondiale de la santé vous dit que la Chine a« établi la norme »pour la réponse à l'épidémie, apparemment cette norme inclut les médecins disparus qui disent la vérité à ce sujet», a déclaré l'animateur de Fox News.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Situation mondiale le 02/04/2020 à 16 h.

Ai Fen, médecin à la tête des urgences de l'hôpital central de Wuhan, a affirmé que Pékin l'avait empêchée d'avertir le monde et avait ensuite disparu, sans savoir où elle se trouvait.


Tucker Carlson a exposé lors d'un puissant monologue la nuit dernière comment l'Organisation mondiale de la santé a aidé la Chine à dissimuler la gravité du coronavirus et comment les médias américains ont fermé les yeux.

L'animateur de Fox News a expliqué comment le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom, «a obtenu son emploi avec le soutien de la Chine après avoir couvert des épidémies de choléra dans son pays d'origine» en Égypte.


 Tedros a nié cette allégation, qui reposait sur des allégations selon lesquelles il aurait minimisé les épidémies de choléra en Éthiopie en 2006, 2009 et 2011 en les faisant passer pour une «diarrhée aqueuse aiguë», un symptôme du choléra.



Les Nations Unies ont déclaré plus tard que davantage de vies auraient pu être sauvées si l'épidémie avait été correctement étiquetée comme étant le choléra.

Carlson a ensuite accusé Adhanom d'établir la norme de corruption au sein de l'OMS en félicitant la Chine pour sa réponse «rapide» au coronavirus fin janvier malgré des preuves répandues selon lesquelles la Chine a couvert l'épidémie pendant plus d'un mois, a menti sur sa gravité et a ensuite fait taire les dénonciateurs qui essayé d'avertir le monde.


 "Tout ce que vous venez de l'entendre dire qu'il y avait un mensonge", a déclaré Carlson, mettant en évidence une pièce australienne de 60 minutes qui présente un expert expliquant comment la Chine savait que la transmission interhumaine de COVID-19 s'était produite en décembre.

En effet, comme nous l'avons souligné précédemment, le 14 janvier, l'OMS amplifiait les fausses nouvelles chinoises selon lesquelles aucune transmission interhumaine de coronavirus ne s'était produite.


 «Ainsi, la direction de l'Organisation mondiale de la santé vous dit que la Chine a« établi la norme »pour la réponse à l'épidémie, apparemment cette norme inclut les médecins disparus qui disent la vérité à ce sujet», a déclaré l'animateur de Fox News.

Ai Fen, médecin à la tête des urgences de l'hôpital central de Wuhan, a affirmé que Pékin l'avait empêchée d'avertir le monde et avait ensuite disparu, sans savoir où elle se trouvait.

Soulignant que les médias américains n'ont pas complètement documenté correctement la dissimulation par la Chine de l'épidémie de coronavirus, Tucker a noté que même à la mi-février, les responsables semblaient plus préoccupés par le politiquement correct que par la propagation du virus.

"Début février, le directeur de l'Organisation mondiale de la santé était encore en train de sermonner au public que l'utilisation de termes comme" virus de Wuhan "était raciste", a déclaré Carlson avant de diffuser un clip d'Adhanom du 11 février dans lequel il affirmait que l'utilisation du mauvais nom pour le coronavirus était «stigmatisant».

«Vous pourriez penser que l'Organisation mondiale de la santé, un groupe qui a reçu 58 millions de dollars de vos impôts l'année dernière, pourrait se soucier qu'un gouvernement arrête des médecins et ment sur de nouvelles maladies mortelles, mais non, comme tant d'autres organisations, ils sont des chiens de garde pour les puissants et cela signifie que leur vrai travail aspire le gouvernement chinois », a conclu Carlson.


mardi 31 mars 2020

IHU Méditerrannée

Depuis deux semaines, la classe politique marseillaise apporte un soutien très appuyé aux travaux du professeur Raoult.
Par Alexandre Desoutter - 30 mars 2020.

Dimanche 29 mars, la députée Cathy Racon-Bouzon (LREM) était en visite dans les locaux de l’IHU Méditerrannée Infection dont le bâtiment est situé sur le territoire de sa circonscription.

La députée Cathy Racon-Bouzon était en visite dans les locaux de l'IHU du professeur Didier Raoult dimanche 29 mars (crédit : @RaconCathy)

Dans un communiqué publié dans la foulée, elle restitue ses trois convictions principales forgées durant la visite.

IHU Méditerranée Infection - @IHU_Marseille
Dirigé par le Pr. Didier RAOULT, situé à Marseille, l'IHU Méditerranée Infection est un pôle à rayonnement mondial dans le domaine des maladies infectieuses. Marseille, Francemediterranee-infection.com

1. « Un modèle d’organisation »

« Le protocole de dépistage de l’IHU mis en place de manière méthodique en fait un modèle d’organisation et d’expérience pour la France entière que je m’emploierai à relayer auprès du gouvernement » : c’est la promesse formulée par Cathy Racon-Bouzon au sortir de sa visite à l’IHU dimanche 29 mars.

A l’unisson d’une classe politique marseillaise unanime, elle se félicite du fait que :
« Dans le plus grand calme et dans le strict respect des gestes barrières recommandés par les autorités, l’IHU Méditerranée Infection orchestre le dépistage des Marseillais ».

Coronavirus : point d’actualité, présentation de l’Etat Major
26 527 vues•31 mars 2020

Elle salue en particulier l’organisation de l’IHU, qui commence à l ‘extérieur du bâtiment, dès l’accueil des patients : « qui se présentent à l’IHU avant d’être pris en charge selon les critères de tri, par les Marins-pompiers venus prêter main-forte pour assurer un accueil irréprochable ».

Puis à l’intérieur, « 75 chambres d’hospitalisation permettent d’isoler les patients positifs les plus contagieux ou les plus à risque et de suivre l’évolution des personnes pour lesquelles le traitement est contre-indiqué » a pu constater l’élue LREM, qui se félicite également de la présence d’un « accès dédié aux personnels soignants ou de sécurité (policiers, gendarmes, pompiers) ».

2. Répliquer le « dépistage massif » à l’échelle nationale

Un modèle de dépistage systématique dont elle aimerait que le pays s’inspire à l’échelle nationale :
« Si la France souhaite organiser dans les plus brefs délais un dépistage massif de sa population, elle devra s’inspirer de cette organisation logistique et dupliquer partout sur son territoire des plateformes d’une telle efficience » constate-t-elle, soulignant que « l’approvisionnement et la logistique sont clairement le nerf de la guerre de cette organisation », et particulièrement en ce qui concerne les matériels de protection et de dépistage.

« La montée en charge du dépistage au niveau national nécessitera une mobilisation totale de l’Etat » observe la députée, en forme d’appel au
gouvernement.

Par ailleurs, elle salue les retours d’expérience positifs rapportés par la structure du professeur Raoult auprès de l’exécutif dirigé par Edouard Philippe : « Comme elles me l’ont confirmé, les équipes de l’IHU sont en contact direct et régulier avec le gouvernement pour l’éclairer dans sa prise de décision et inspirer la mise en œuvre des organisations nécessaires à la montée en puissance de sa stratégie de dépistage de la population française ».

3. Esprit de collaboration et de partage d’expérience

« Je m’inscris dans cet esprit de collaboration et de partage d’expérience qui doit prévaloir pour accompagner la Nation toute entière dans sa lutte
contre le covid-19 » dit-elle, affirmant :
« En l’absence encore de consensus scientifique, je me réjouis que le traitement ait été néanmoins autorisé dans le cadre de l’urgence sanitaire dans le respect des recommandations du Haut conseil de santé publique ».

Une façon de réconcilier l’envie d’avancer rapidement du professeur Raoult avec les injonctions à la prudence des autorités sanitaires et politiques.
Néanmoins, Cathy Racon-Bouzon ne semble pas douter de l’efficacité du traitement défendu par le professeur Raoult et ses équipes.
« A ce jour, 1003 patients marseillais testés positifs sont traités par l’alliance de l’hydroxychloroquine et d’un antibiotique comme l’Azithromycine; l’évolution de leur état devrait permettre d’ici quelques jours de confirmer l’efficacité de cette prise en charge » juge-t-elle, avant de conclure :
« Unis et à l’écoute de ceux qui savent, nous vaincrons l’épidémie ».

Source(s): GOMET SANTÉ