samedi 23 novembre 2019

LabMadeleine

Quatre jeunes ont crée une “foret comestible” et nourricière à Jussac
 Par Nathalie – 22/11/2019

Crédit photo : LabMadeleine : une jungle nourricière / Facebook

En Haute-Loire, quatre jeunes gens ambitieux ont décidé de faire de la forêt reçue en héritage, un havre de paix pour les abeilles et d’y cultiver des produits à déguster ou à cuisiner !


Une forêt comestible ?

Quelle drôle d’idée non ? C’est pourtant l’objectif que se sont fixé Simon, Chloé, Claire et Aurélien quand Simon et Chloé ont hérité d’un espace forestier à Retournac (Haute-Loire 42).

 Au lieu de le vendre ou de le laisser vivoter, ils ont décidé avec l’aide de deux amis, Claire et Aurélien d’en faire une forêt comestible : le LabMadeleine !

Un projet qui a pour ambition de planter des fruitiers, d’installer des ruches et de recréer une biodiversité essentielle à la Nature, en faisant revenir abeilles et oiseaux dans un espace protégé… Explications.


Crédit photo : LabMadeleine : une jungle nourricière / Facebook

Cette forêt-jardin a été pensée par Simon Tarabon, ingénieur en écologie, sa sœur, Chloé, architecte comme Aurélien Millefiori, et Claire Boulet, graphiste.

Ces quatre jeunes gens souhaitent, à travers ce projet lancer une réflexion sur les enjeux du changement climatique, expérimenter une agriculture pérenne et responsable.
L’un de leurs objectifs étant de proposer la transformation des produits issus de la forêt-jardin à travers des préparations culinaires et de créer de nouvelles manières de consommer ces produits naturels.




Simon explique : “L’idée, c’est de reconstruire un éco-système forestier des fruits du verger ». “Ici, on est protégé du Nord et on bénéficie d’un micro-climat.
Du coup, on peut tester différentes variétés.
Par exemple, on a planté des citrons épineux, qui seront cependant consommables en se cuisinant.”

Au total ce sont 3000 m² qui seront cultivés avec des arbres fruitiers (pomme, poire) qui produisent également du pollen que consommeront les essaims d’abeilles qui viendront habiter cette forêt d’ici quelques mois.

Ils prévoient également des fruits rouges, des fruits secs comme les noisettes et des plantes aromatiques comme la lavande ou le sureau très utile en phytothérapie !

Une cagnotte en ligne est désormais ouverte sur Blue Bees afin de proposer des ateliers de sensibilisation à la protection des abeilles, indispensables à notre écosystème.

Voici un bien joli projet qui méritait bien une petite mise en avant… Si vous passez du côté de Jussac, faites un détour par cette forêt enchantée !



https://www.neozone.org/ecologie-planete/dans-la-drome-une-espece-dabeille-introuvable-depuis-50-ans-est-reapparue/

jeudi 21 novembre 2019

Climat

Faute de preuves, le leader scientifique du changement climatique perd son procès contre un climato-sceptique
 Par Fabrice Drapel – 21/11/2019.

Michael Mann, climatologue et géophysicien à la Penn State University, est le créateur de la « courbe en forme de bâton de hockey » en 1998, qui semble montrer que les températures mondiales montent en flèche parce que l’humanité brûle des combustibles fossiles et rejette trop de CO2 dans l’atmosphère. Ses travaux inspirent le GIEC depuis 2001.

Cliquez sur l'image pour voir le diaporama


La courbe de Michael Mann a été publiée pour la première fois en 1998.
Elle a servi de preuve, dans le Rapport de l’ONU sur le climat de 2001, que le danger du réchauffement est imminent, et a été utilisée dans le film d’Al Gore, An Inconvenient Truth.



De la Penn State au pénitencier

Un climato-sceptique a cependant eu l’audace d’accuser Mann d’être un charlatan, et d’avoir fabriqué sa fameuse courbe.


Par un jeu de mots qui a déclenché la rage du célèbre scientifique, le climatologue-sceptique a déclaré que la place de Mann était au pénitencier de l’Etat, et non dans l’Etat de Pennsylvanie (“Mann belongs in the state pen, not Penn State.” )

Des scientifiques de 13 pays écrivent à l’ONU contre l’alarmisme climatique

Mann l’a poursuivi en diffamation (1), lui réclamant plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts.
Mann vient de perdre son procès (2) devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, et a été condamné à indemniser le climatologue-sceptique.


Michael E. Mann, professeur américain de renommée mondiale, a fait un procès en diffamation contre un climatologue canadien, le Dr Tim Ball.

A la fin du dernier millénaire, Mann était l’enfant chéri du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU.


Le GIEC a vanté le graphique de Mann comme étant la preuve irréfutable du réchauffement planétaire causé par l’homme.

Les mensonges à répétition des alarmistes du Climat

Dans les médias, Mann est considéré comme le « leader mondial » de la lutte contre le réchauffement.


Mais un climatologue canadien à la retraite, le Dr Tim Ball, a osé mettre en cause le grand prêtre du culte réchauffiste, et lui a opposé ses propres travaux, tout en lui demandant la source des siens.


Il est d’usage pour les scientifiques de permettre à d’autres scientifiques d’accéder à leurs calculs. Mais la « science » du climat est devenue un domaine religieux.

Il est politisé par l’immense pouvoir qu’il confère à une minorité de dirigeants, qui imposent au reste de l’humanité occidentale (les deux grands pollueurs de la planète, l’Asie et l’Inde, sont épargnés) des contraintes de comportements et modes de vie dont ils s’affranchissent.


Pour cela, les règles normales de la méthode scientifique ne sont pas appliquées : il est requis de croire sans douter, de suivre sans questionner, d’obéir sans rechigner. Ce que n’a pas fait le Dr Ball.

Refus de montrer la source de ses calculs

En 2003, une étude canadienne affirmait que la courbe en « bâton de hockey » de Mann était « principalement une mauvaise manipulation de données, constituée de données obsolètes et de calculs incorrects des composantes principales ».


Lorsque les données furent corrigées par Mann, elles montrèrent une période chaude au XVe siècle qui dépassait celle du XXe siècle.
La question se posait alors :
- est-ce que Mann, dont les travaux sont à la base de toute la propagande sur le climat, avait intentionnellement falsifié son graphique pour faire du profit et causer du tort à autrui ?

La seule façon d’en avoir le cœur net était que Mann montre ses chiffres, ce qu’il refusait de faire. Jusqu’à l’arrivée du Dr Ball.

L’équipe juridique du Dr Ball a adroitement attaqué sur la base de la « défense de la vérité », de sorte que l’affaire s’est résumée à la question de savoir si les accusations de Ball (« Mann appartient au pénitencier de l’État et non à l’État de Penn ») représentaient Mann de façon juste et précise, c’est-à-dire que Mann a sciemment et criminellement présenté ses allégations sous un faux jour statistique.

Dans le processus de divulgation préalable des pièces au procès, les parties doivent fournir les preuves clés de ce qu’ils avancent, et qui prouve ou réfute leur réclamation.
Mann devait présenter les chiffres de régression R2 (ses calculs) pour son graphique.
Il refusa, en prétendant qu’il avait des « droits de propriété » sur ses chiffres.

Et Mann a perdu son procès (3) parce qu’il a refusé de montrer en audience publique ses chiffres de régression, c’est-à-dire les « calculs » qui ont servi à établir son célèbre graphe en forme de « bâton de hockey ».

Mann, en réalité, a surpris les juges en refusant de se conformer à l’ordre du tribunal de remettre toutes les données de son graphique contesté.

Son procès en diffamation contre Tim Ball a dont été rejeté en raison du « retard inexcusable » de Mann.

Le juge a donné raison à M. Ball, défenseur, et le professeur Mann a préféré se laisser condamner à payer une amende et tous les frais de justice, plutôt que de produire le fondement scientifique de son affirmation largement acceptée que le monde est sur le point de connaître un « réchauffement planétaire » létal.


Conclusion

Le 15 octobre 2004, un article publié dans la très sérieuse Revue technologique de l’université MIT (4), apportait les preuves que la courbe en forme de bâton de hockey de Mann – qui sert depuis de preuve irréfutable de l’approche de l’apocalypse climatologique, et reliait l’activité humaine au changement climatique était un « artefact de médiocre mathématique ».

L’article, signé par Richard Muller, explique que : »les scientifiques canadiens Stephen McIntyre et Ross McKitrick ont découvert un défaut mathématique fondamental dans le programme informatique qui a servi à produire le bâton de hockey ».

Il précise que « McIntyre et McKitrick ont obtenu une partie du programme que Mann a utilisé, et ils ont trouvé de sérieux problèmes, en ce sens qu’il traite la normalisation des données d’une manière qui ne peut être décrite que comme une erreur. »

Cette procédure, explique Muller, « tend à mettre l’accent sur toutes les données qui ont la forme d’un bâton de hockey et à supprimer toutes les données qui n’en ont pas ».

Soudain, ajoute Muller, « le bâton de hockey, l’emblème de la communauté du réchauffement climatique, s’avère être un artefact de mauvaises mathématiques. »

McIntyre et McKitrick envoyèrent leur analyse détaillée au magazine Nature pour publication. Leur document fut refusé.

Subséquemment, des scientifiques se plaignirent que McIntyre et McKitrick n’ont pas publié leurs résultats dans une revue avec comité de lecture, et rejetèrent leurs travaux.

« Il est de notre responsabilité, en tant que scientifiques, concluait Muller, d’examiner les données d’une manière impartiale et de tirer les conclusions qui s’ensuivent.
Quand nous découvrons une erreur, nous l’admettons, nous en tirons des leçons et, peut-être, nous découvrons une fois de plus la valeur de la prudence. »

Il écrivait cela en 2004. Nous sommes en 2019.
Michael Mann est toujours le pape du réchauffement climatique.
Il est toujours interdit de chercher des erreurs dans les études scientifiques sur le changement climatique.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources:









mercredi 20 novembre 2019

Le chat

Trois bonnes raisons d’élever son chat à l’intérieur.
Par Céline Deluzarche –

Le chat a gardé son instinct sauvage et il semble donc naturel de le laisser déambuler dehors.
Pourtant, loin de lui rendre service, cette pratique met en danger votre famille, la biodiversité et votre chat lui-même.
Voici nos conseils pratiques pour bien élever son chat en appartement.

Un chat élevé en appartement a besoin d’un perchoir et de distraction. © Zlatko Unger, Flickr

Contrairement aux chiens ou aux vaches, spécifiquement élevés pour servir d'animaux domestiques, le chat a assez peu évolué par rapport à son ancêtre sauvage.
L'enfermer dans un appartement exigu peut donc sembler cruel pour la plupart des propriétaires.
Selon une étude britannique, 90 % des chats domestiques sont d'ailleurs autorisés à déambuler dehors. Pourtant, il y a davantage de bénéfices à faire vivre son chat en appartement.

Les chercheurs ont observé les chats et les rats vivant sur un même territoire grâce à des caméras de surveillance. © Michael H. Parsons et al., Front. Ecol. Evol.

Le chat transmet des maladies

Selon une étude parue dans la revue Biology Letters en avril 2019, les chats élevés à l'extérieur ont trois fois plus de chances se contracter des parasites que leurs homologues casaniers.

Les chats sont notamment vecteurs de Toxoplasma gondii, à l'origine de la toxoplasmose, ou de Bartonella henslae qui entraîne la maladie des griffes du chat avec des pustules inflammatoires et des conjonctivites.

Le danger est d'autant plus grand que les chats passent volontiers leur temps sur les canapés à être caressés ou à dormir sur le lit.
À l'extérieur de la maison, le chat contribue aussi à disséminer les infections à ses congénères et laisse derrière lui des crottes, elles aussi, sources de contamination.

Le chat risque un accident

D'après l'assureur britannique Petplan, 250.000 chats sont tués chaque année par une voiture en Grande-Bretagne, soit 650 par jour.

Selon une étude française de 2002, les accidents de la route sont responsables de 5,20 % des décès des chats domestiques, cette proportion pouvant atteindre 50 % chez les jeunes individus.
Mais il n'y a pas que les voitures qui représentent un danger.

Nos amis à quatre pattes ont des comportements particulièrement risqués, mangeant ou buvant des produits potentiellement dangereux, grimpant aux arbres ou sur des toits sans arriver à redescendre ou explorant des tuyaux étroits au risque de rester coincés.

Le chat décime la vie sauvage

Un chat divaguant dans la nature est un véritable tueur en série.
Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), les chats sont responsables de la mort de 75 millions d'oiseaux en France.

Un chat capture en moyenne 2,4 proies par semaine, dont 50 % sont tout bonnement laissées mortes sur place.
Ses principales victimes : 68 % de petits mammifères (mulots, souris, musaraignes...), 23 % d'oiseaux et 9 % de reptiles.

En Australie, les chats seraient à l'origine de la disparition d'un tiers des espèces sauvages.
En France, il menace certaines populations de chauve-souris déjà fragilisées par la réduction de leur habitat.

Élever son chat en appartement : mode d’emploi

Les chats élevés en appartement ne semblent pas présenter plus de problèmes de santé que leurs congénères d'extérieur, mais il convient tout de même de prendre quelques précautions pour éviter les problèmes de comportement et d'obésité.

Adaptez la quantité de nourriture à son mode de vie.

Donnez-lui des sources de distraction ; il existe toutes sortes de gadgets technologiques à cette fin, comme des robots affichant des rayons lasers de couleur, des souris télécommandées ou même des « roues à hamster » dans lequel le chat peut se défouler.
Mais une bête boîte en carton ou un jouet fera aussi bien l'affaire.

Changez régulièrement son environnement, surprenez-le avec de nouvelles odeurs, aliments ou aménagements de la pièce.

Offrez-lui un perchoir en hauteur comme un arbre à chat et un rebord de fenêtre duquel il pourra assouvir son instinct de guetteur (attention à ne pas laisser la fenêtre ouverte pour éviter une chute).
…………………..
10 erreurs que les propriétaires de chats ne devraient plus commettre
 Par Norman Bougé - 19/11/2019

On peut être un amoureux des chats, ou un propriétaire expérimenté, et commettre quelques erreurs qui peuvent s'avérer fatales.
On croit pourtant bien faire.

Après tout, quand on aime son félin, on ne peut songer qu'à son bonheur. Mais cela peut nuire au confort de vie de votre animal de compagnie.
Pis, si vous pensez le satisfaire, lui peut être grandement contrarié.

Alors, quelles erreurs devez-vous à tout prix réparer ?

Comment pouvez-vous les identifier et les corriger ?

Nous avons opéré pour vous une sélection qui vous permettra de vous remettre sur le droit chemin. Et vos petits matous avec !

1. Le refus de stériliser ou castrer son chat

On veut éviter de faire mal à nos petits chats. Et pourtant, ces opérations sont relativement simples pour les vétérinaires.
Mieux, cela améliorera considérablement la santé de votre chat.

Ils réduiront, par exemple, les tumeurs mammaires que pourraient développer votre chatte, ou les tumeurs testiculaires chez les mâles.
Qui plus est, son comportement sera moins imprévisible.
Votre chat castré évitera de fuguer et sera moins agressif.

2. Donner des bains à son chat

On veut qu'il sente bon, qu'il soit propre. Alors, comme à un enfant, on lui donne un bain.
On le mouille, on le savonne. On le sèche, aussi.
Mais les chats n'ont presque jamais besoin d'être lavés. Ils se nettoient régulièrement tout seuls, en se léchant.
Alors, quand il vient à se salir, il est préférable d'utiliser un torchon sec, ou légèrement humide, et de le frotter doucement.

Ne lavez que les parties du corps qui vous semblent sales.

3. Les nourrir uniquement avec des aliments secs

La nourriture sèche, comme des croquettes, ne doit représenter qu'une simple collation. Une sorte de goûter.

Vous devrez plus généralement lui proposer de la nourriture humide, sous forme de pâtée.
Certes, son odorat est plus prononcé, mais il vous en sera très reconnaissant !

4. Ne jamais les emmener chez le vétérinaire

Ce n'est pas parce que votre chat vit cloitré dans votre appartement qu'il ne risque pas de tomber malade.
L'hiver, un rhume est si vite arrivé.
Et puis, une fois l'été, il sera peut-être tenté de sortir, et donc de croiser la route d'autres matous. Peu importe, il convient de rendre visite régulièrement à un vétérinaire.
Déjà pour ses vaccins, ses renouvellements, et pour un bilan de santé annuel. Cela ne peut pas lui faire de mal.

5. Laissez les plantes à portée de votre chat

De nombreuses plantes se veulent toxiques pour votre chat.
Ainsi, dans le doute, nous vous suggérons de surélever chaque plante de votre domicile.
Et comme votre chat aime grimper et qu'il est à l'aise loin du sol, nous vous recommandons même de les limiter.
Ou ne prendre que les plantes non dangereuses.

6. Acheter un chat pour votre enfant

Les enfants ne doivent jamais être laissés seuls avec un chat. Car ils peuvent blesser l'animal.
Ce dernier réagira à sa façon, au risque de griffer les plus petits. D'ailleurs, les bruits de votre enfant peuvent faire peur à votre matou, qui sera davantage stressé.

7. Ne pas laisser d'espace personnel à votre chat

Tout comme les humains, les chats ont besoin de se retrouver, seuls, de temps en temps. Ils peuvent ainsi se reposer plus efficacement. Il se sentira également à l'aise et en sécurité.

8. Nourrir votre chat avec du lait

Un chaton doit être nourri avec du lait jusqu'à son sevrage.
Mais pas un adulte.
De nombreux chats développent, de toute façon, une intolérance au lactose. Pour les autres, le lait peut leur être donné.
Mais ne jamais lui donner plus de 40 ml par jour, comme nous vous le conseillons dans ce guide.
Ne jamais également le substituer à l'eau.

9. Faire enlever les griffes de son chat

On appelle cela l’onyxectomie, ou le fait de faire dégriffer son chat.
Une pratique barbare encore autorisée dans certains pays, mais interdite en France.
Ne vous y trompez pas, la souffrance est terrible pour votre félin si cela lui arrivait, notamment lorsqu'il marche.
C'est comme si on vous ôtait une phalange !
……………………..
Les chats sont nuls pour attraper les rats mais ils déciment la vie sauvage

Miser sur nos chats domestiques pour se débarrasser des meutes de rats qui prolifèrent en ville : une bonne idée sur le papier.
Mais selon une nouvelle étude, cette méthode est non seulement inefficace mais dangereuse pour la vie sauvage.

Les rats envahissent les villes.

En janvier 2018, une vidéo montrant une meute de rats dans un conteneur parisien a fait le tour des réseaux sociaux et les agents de la ville alertent sur leur prolifération.
Selon Pierre Falgayrac, consultant spécialiste de la lutte contre les rats, 2,9 millions de rats peupleraient les égouts de la capitale, et en cœur de ville, il y en aurait 1,5 à 2 par habitant.
À New York, la ville est confrontée au même problème, avec de gros rats bruns rôdant près des poubelles et dans les jardins publics.

Les rats urbains sont pourtant confrontés à un redoutable prédateur : les chats domestiques.
Du moins, c'est ce que l'on pourrait penser.
Mais une étude publiée dans Frontiers in Ecology and Evolution vient mettre à mal cette réputation :
- le chat serait en fait un piètre chasseur pour les rats urbains.

Durant cinq mois, les chercheurs ont pisté à Brooklyn (New York) les chats et les rats partageant le même territoire grâce à des caméras de surveillance.

Et le butin est bien maigre pour les chats : à peine 20 tentatives de chasse en 79 jours et... deux rats tués.
La majorité du temps, le chat ne montre aucun intérêt pour le rat qui se faufile sous ses yeux.

Le problème, estiment les chercheurs, c'est que les rats de Brooklyn sont trop gros pour les chats, qui préfèrent des proies plus petites.

Un oiseau ou une souris pèsent 30 grammes contre plus de 340 grammes en moyenne pour un rat.
 Rat qui, avec ses dents et ses griffes, risque de blesser le chat, lequel n'aime pas prendre de risques.

Des milliards d’oiseaux et de mammifères décimés par les chats

Si les chats sont nuls pour éradiquer les rats, ils font en revanche peser un grave danger sur la vie sauvage.

En 2013, une étude publiée dans Nature Communications estimait que les chats domestiques tuent chaque année quatre milliards d'oiseaux et 22 milliards de petits mammifères aux États-Unis, ce qui en fait « la première cause de mortalité d'origine anthropique », devant les voitures ou les pesticides.

En Australie, le chat aurait déjà causé la disparition de 20 espèces natives et tue chaque minute plus de 2.000 animaux endémiques.
En France, la présence du félin a été multipliée par deux en 25 ans dans les foyers : elle est estimée à 13,5 millions d'individus par la Fédération des fabricants d'aliments pour animaux familiers (Facco).

Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), 75 millions d'oiseaux sont tués par des chats en France.

En attendant, les municipalités sont plutôt démunies dans leur lutte contre les rats, d'autant plus que plusieurs produits chimiques ont été récemment interdits.
À New York, le service antiparasitaire teste depuis cette année la neige carbonique déposée dans les trous, qui asphyxie les rongeurs lorsqu'elle se transforme en gaz.







lundi 18 novembre 2019

Vases gaulois peints

Commune de découverte - Clermont-Ferrand
Lieu-dit - Gandaillat et rue Elysée Reclus

Vase en céramique fine tournée et peinte.
Pied très abrasé. Forme haute, à panse large.
Datation de l'objet - 2nd âge du Fer [- 480/ - 50]
Matériaux - Céramique
Dimensions - L. 30 cm Circonférence : 16 cm
Année de fouille – 2008 - Responsable scientifique Christine VERMEULEN

Clermont-Ferrand (63) - Musée Bargoin - Clermont-Ferrand








Auteur - Vermeulen Christine
Auteur secondaire Blaizot Frédérique - Ballut Christèle - Cabanis Manon

Le site se situe au coeur d'une zone où la densité de vestiges se rapportant au second âge du Fer est élevée.

Sur tous les secteurs voisins (Le Brézet, La Grande Borne...) on retrouve la même association de vestiges domestiques, funéraires et religieux.

Nous sommes en présence d'une forme originale de "proto-urbanisation" où l'espace ne semble pas avoir été un facteur limitant et où les vivants et les morts n'ont pas été séparés.
Certains défunts (les enfants et les femmes semblent exclus), trouvent ainsi leur place au sein de l'espace domestique.
Présence d'1 sépulture pour le Néolithique et 1 pour le Bronze ancien + 8 fosses (présence céramique).

Absence de mobilier : 4 fosses, 2 épandages de blocs de grès.
Tène finale : 1 radier de voie bordé de fossés de drainage. Aménagement à mettre en relation avec sites voisins (comme "Le Chemin du Petit Gandaillat" et "Gandaillat").
Il s'agirait d'un dispositif hydraulique souterrain, reliant un captage de source à un habitat.

Les 766 structures correspondent à des espaces de circulation, des structures de délimitation (fossés, palissades), des vestiges de constructions : 6 bâtiments conçus sur poteaux plantés et/ou sablières basses ou fondations en pierre, des structures domestiques, artisanales et funéraires (IIe s. av. J.-C.).

Le mobilier abondant, comprend environ 80 000 tessons de céramiques, 12 500 fragments d'amphores, 70 000 restes de faune, 18 monnaies et 513 éléments de petit mobilier (objets de parure, armement, accessoires, outillage...).





dimanche 17 novembre 2019

L'ineptocratie

Retour sur l’ineptocratie
Par Charles Gave – 11/11/2019

Je viens de passer une journée dans l’est de la France, invité par le Maire d’une petite commune de la Meuse, Culey, que je remercie ici.

 J’en suis revenu encore plus indigné que je ne l’étais en partant, tant la situation des habitants y est encore plus désastreuse que tout ce que je pouvais imaginer.
 Je me suis précipité en rentrant sur mon ordinateur pour écrire un compte rendu de ce petit voyage.


En l’écrivant, j’ai eu la sensation que j’avais déjà tout décrit avant même d’y être allé.
J’ai vérifié, et j’ai retrouvé ce texte que j’ai écrit il y a environ un an et que je reprends in extenso, n’ayant rien à y ajouter.

Que le lecteur veuille bien m’excuser de cet inhabituel accès de paresse mais parfois, nul besoin de ré-inventer la roue.

Je vais me livrer à un petit exercice de style : utiliser les écrits de deux hommes éminents qui m’ont influencé dans mon parcours intellectuel, Bastiat et Milton Friedman pour porter un diagnostic sur ce qui mine notre pays.


 Et qu’est que ces deux grands hommes ont en commun ?
Une chose en particulier : la capacité de me faire rire en parlant d’économie tout en écrivant dans une langue superbe.

Commençons par Bastiat.

Bastiat disait que n’importe quel individu qui voulait s’approprier quelque chose avait le choix pour l’obtenir entre « travailler ou voler », et qu’il n‘y avait pas de troisième voie.
Et qu’il était beaucoup plus fatigant de travailler que de voler, mais que voler pouvait être dangereux. 
Et donc que le plus simple pour voler est de s’organiser pour capturer l’Etat et autoriser le vol légal, qu’il appelait « spoliation ». Voici la citation


 « On est d’abord porté à penser que la Spoliation ne se manifeste que sous la forme de ces vols définis et punis par le Code.
S’il en était ainsi, je donnerais, en effet, une trop grande importance sociale à des faits exceptionnels, que la conscience publique réprouve et que la loi réprime.
Mais, hélas ! il y a la spoliation qui s’exerce avec le consentement de la loi, par l’opération de la loi, avec l’assentiment et souvent aux applaudissements de la société.


 C’est cette Spoliation seule qui peut prendre des proportions énormes, suffisantes pour altérer la distribution de la richesse dans le corps social, paralyser pour longtemps la force de nivellement qui est dans la Liberté, créer l’inégalité permanente des conditions, ouvrir le gouffre de la misère, et répandre sur le monde ce déluge de maux que des esprits superficiels attribuent à la Propriété.


Le vol individuel peut être rare, sévèrement réprimé, mais la spoliation est organisée, légalisée, systématisée. »

Et pourtant à son époque le vol en bande organisée « (communément appelé socialisme) » commençait à peine à prendre son vol (si j’ose dire).
Nous avons fait beaucoup de progrès depuis !

Venons-en à Milton Friedman, qui disait en riant beaucoup qu’il y avait quatre façons de dépenser de l’argent.


Je peux dépenser pour moi de l’argent que j’ai gagné moi-même.
En général, cet argent est bien utilisé et le montant de satisfaction très élevé.

Je peux dépenser de l’argent que j’ai gagné au profit de quelqu’un d’autre. J’achète une moto de compétition pour son anniversaire à mon épouse. L’intention est là, la satisfaction peut-être pas.

Je peux dépenser de l’argent que quelqu’un d’autre a gagné, mettons une subvention étatique et j’en tirerai une satisfaction certaine, mais il n’est pas certain que cet argent soit mieux dépensé que par celui qui l’a gagné, ou que je vais continuer à toucher ces subventions.


Et enfin, l’argent peut être transféré de mon compte au compte de quelqu’un qui ne l’a pas gagné mais qui devra le dépenser en l’envoyant à une autre personne parce que la Loi lui a donné cette prérogative, et là c’est toujours du grand n’importe quoi.

Le but de ce petit papier est simplement de montrer qu’en utilisant l’analyse de Bastiat et la typologie de la dépense de Milton Friedman, je peux expliquer tout ce qui s’est passé en France depuis quarante ans, tout ce qui se passe aujourd’hui et prévoir sans grandes difficultés tout ce qui va se passer demain.
Au travail donc.

Comme je l’ai souvent rappelé, une Nation est une volonté de vivre ensemble (Renan) et cette volonté de vivre ensemble s’exprime par le fait que la communauté délègue à une entité qu’il est convenu d’appeler « L’ETAT » le monopole de la violence légale.
Pour fonctionner cet Etat (je ne sais pas pourquoi je l’honore d’une majuscule, mais c’est une tradition française) a besoin de lever des impôts pour faire face à ses obligations.

Dans ma vie, j’ai rencontré au grès de mes pérégrinations trois sortes de systèmes d’imposition.

Certains pays levaient des impôts simplement pour assurer le fonctionnement des fonctions régaliennes de l’état.
Police, Justice, Diplomatie et Armée.
Je pense à Hong-Kong et à Singapour par exemple.
La charge fiscale de ces pays se balade entre 15 % et 25 % et ils sont en général en excèdent budgétaire et la fraude fiscale y est inexistante.

Une deuxième catégorie de pays lève des impôts non seulement pour assurer leurs obligations régaliennes mais aussi pour financer tout ou partie d’un certain nombre de dépenses propres à favoriser la cohésion nationale du style éducation pour tous, dépensés de santé ou aménagement du territoire.

La charge fiscale dans ces pays, parmi lesquels on peut compter les démocraties du nord de l’Europe sera de ce fait beaucoup plus élevée que dans le premier cas, mais force est de constater que la population supporte assez bien cette pression dans la mesure où les sociétés sont homogènes et respectueuses de la Loi.

 Il n’en reste pas moins que les législations fiscales deviennent tellement compliquées et contradictoires qu’une véritable industrie de l’optimisation fiscale se met en place qui utilise beaucoup de gens très compétents à des taches qui ne paraissent pas bien intéressantes.

La fraude fiscale apparaît…

Et enfin, un certain nombre de pays ont bâti des systèmes qui cherchent à « promouvoir la justice sociale », qui est à la justice ce que la musique militaire est à la musique.

L’idée de base de ceux qui parlent de justice sociale est le concept Marxiste que la richesse est un gâteau à taille fixe et que si certains ont une trop grosse part de ce gâteau, c’est qu’ils ont volé ou triché et que l’Etat, dans son rôle d’arbitre impartial (si c’est eux qui en ont la charge bien sûr) doit leur faire rendre gorge. 

Et donc, la soi-disant Justice Sociale n’est qu’une déclinaison moderne de ce que l’on appelait dans ma jeunesse « l’envie aux dents vertes », condamnée comme tout un chacun le sait par l’un des dix commandements, le dixième si mes souvenirs sont exacts.
Là, la fraude fiscale devient quasiment légitime…

Fort naturellement, ces pays se retrouvent à financer tous les canards boiteux pour « préserver l’emploi au nom de la justice sociale » pendant que les gens compétents quittent le pays aussi vite que les capitaux, tandis que le poids de l’Etat ne cesse de monter, le nombre de fonctionnaires d’exploser, la corruption de fleurir (comme le disait un humoriste, quand c’est un  fonctionnaire qui donne des licences d’importation, la première chose à  acheter est ce fonctionnaire), les pénuries de voir le jour et les déficits budgétaires d’exploser…

Et le pire est que ce que je décris est un processus dynamique et non pas un état stable et ce processus se termine TOUJOURS par la faillite de l’état qui se laisse aller à ce genre de pratiques tout ceci se terminant par un changement de personnel politique ou de régime….

Et je peux fournir autant d’exemples que le lecteur le désire mais en voici quelques-uns : 
France en 1958, Grande-Bretagne en 1977, URSS en 1990, Venezuela et Algérie aujourd’hui.
Les principes sont toujours les mêmes et les résultats identiques.
La spoliation étatique ne se stabilise jamais, elle ira toujours vers son but ultime : une pauvreté effrayante pour tout le monde, sauf pour les apparatchiks.

Tout cela est bel et bon mais il nous faut maintenant en arriver au diagnostic sur notre pays.

Commençons par la spoliation.

Je ne suis pas un grand sociologue, mais j’ai vraiment l’impression que si les gens se collent des gilets jaunes sur le dos le samedi, ce n’est pas pour aller à la chasse ou éviter de se faire écraser sur les routes mais bien parce qu’ils en ont assez d’être spoliés.

Et je voudrais rappeler ici que la Démocratie Britannique a commencé en 1689 par le contrôle   des dépenses du Souverain par le Peuple.
Et je crois avoir remarqué qu’un certain nombre de gilets jaunes veulent arriver à un résultat semblable et pour se faire réclament non seulement un audit des dépensés de l’état pour comprendre exactement où va leur argent mais aussi un référendum d’initiative citoyenne pour pouvoir voter sur la façon dont cet argent allait être dépensé dans le futur.

Tant il est certain qu’une grande partie du peuple de France est convaincu qu’il est l’objet d’un vol organisé, ce en quoi ils ont parfaitement raison.

Venons-en à l’analyse Friedmanienne.

Une partie gigantesque de la valeur ajoutée en France est allouée de fait par des gens qui ne l’ont pas créée, à des gens qui ne le méritent pas vraiment, dans un superbe mélange entre le point numéro trois et le point numéro quatre, sans que les autorités n’y trouvent rien à redire.

Prenons un exemple : d’après les sources les plus sérieuses, la fraude à la Sécu coûte 14 milliards d’euro par an et les faits sont connus et confirmés par des rapports de la Cour des Comptes et de l’Inspection Générale de la Sécu, et ce depuis la présidence Sarkozy.

Et pourtant, rien n’a été fait depuis, ni sous Napoléon, ni sous Flanby, ni sous Jupiter. Il y a des gens qui volent 14 milliards d’euro à la communauté depuis des années et tout le monde s’en fout, personne n’agit et le pouvoir politique préfère augmenter le prix de l’énergie au détriment des non frondeurs pour continuer à boucher les trous.

Pourquoi ?

Trois raisons me viennent à l’esprit

Les courageux qui nous gouvernent ont peur que les fraudeurs ne soient d’un groupe ethnique diffèrent du reste de la population, ce qui pourrait gêner leurs politiques favorables à l’immigration.

Les mêmes ont peur que l’arrestation des fraudeurs ne déclenche des troubles dans certaines banlieues, ce qui nous ramène au problème bien connu des « territoires perdus de la République » qui sont peut -être perdus pour la République mais lui quand même coûtent très, très cher.

La troisième raison est de loin la plus grave : il n’est pas impossible que certains hommes politiques soient convaincus que cette fraude, dans la mesure où elle serait commise par ceux qu’ils pensent être les damnés de la terre soit légitime, un peu comme les juges du syndicat de la magistrature qui pensent que la victime est toujours coupable et le coupable toujours innocent.

Et pour ces pervertis du cerveau, condamner le voleur, ce serait dans le fond reconnaître que la propriété privée doit être protégée, ce qui pour eux est une abomination.
Et si ça se passe dans la Sécu, cela doit se passer ailleurs et en particulier au niveau des administrations régionales et territoriales, et à une échelle très supérieure.

Je n’ai donc pas le moindre doute que cela se passe partout en France et que cette forme de corruption peut expliquer bien des résultats électoraux, que parfois je trouve étranges, ou des niveaux de vie que je trouve surprenants.

Ce qui nous amène à la philosophie de notre système fiscal qui, comme chacun le sait, ne cherche qu’à punir celui qui a réussi.

Dans la parabole des talents, le Maître envoie en enfer le mauvais serviteur et donne son talent à celui qui a le mieux fait.

Là ou l’on voit que le socialisme est proprement d’inspiration diabolique est dans le fait que nos systèmes fiscaux font exactement l’inverse.
Ils enlèvent les talents à ceux qui ont bien travaillé pour les filer à celui qui n’a rien foutu, tout simplement parce que celui qui n’a rien foutu est un gros jaloux.



Conclusion

Nous sommes en plein dans une « inaptocratie », là laquelle j’avais consacré il y a longtemps l’une de ces chroniques, définie ainsi par un philosophe britannique :

“L’inaptocratie est un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle.

(Cette définition avait été reprise par Jean d’Ormesson quelque temps après mon article, qui s’en était attribuée la paternité, ce qui m’avait déçu…)

Nous sommes donc régis par des ineptocrates au profit de bons à rien et voilà un diagnostic qui ne surprendra personne…

Heureusement et comme cela s’est souvent produit dans notre histoire, le peuple se lève et l’on peut espérer que « les moins capables de gouverner » vont être renvoyés à leurs chères études.

En fait, je suis surpris que personne ne fasse le rapprochement entre Solidarnosc en Pologne en 1988 et les Gilets Jaunes aujourd’hui tant les protagonistes et le scénario sont les mêmes.

Comme je le dis depuis son élection, dans le fond monsieur Macron est un nouveau Jaruzelski, placé là par les caciques de la mondialisation pour qu’ils puissent continuer à piller tranquillement notre pays.
Or ce genre de Quisling affectionne généralement l’usage de la force et donc la force a été utilisée de façon démesurée contre des gens fondamentalement paisibles.

S’il veut que les français se fâchent vraiment, qu’il continue, le résultat est garanti et il lui faudra se réfugier en Grande-Bretagne, comme Napoléon III le fit en son temps.

Je ne doute pas d’ailleurs qu’il y trouvera un poste dans la City, pas rancunière pour un sou.


Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires.
Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).