8 MAI 2013 - Le
Ministère français des Affaires sociales et de la santé en France a informé
l’OMS d’un cas confirmé d’infection par le nouveau coronavirus (nCov).
Le patient avait une affection médicale sous-jacente,
comportant une immunodépression.
Le patient est
tombé malade le 23 avril 2013 et a ensuite manifesté des symptômes
respiratoires.
La confirmation du nCov par le laboratoire a été obtenue
le 7 mai 2013 à l’Institut Pasteur, à partir d’un échantillon de lavage
broncho-alvéolaire (un acte médical au cours duquel un bronchoscope est
introduit par le nez ou la bouche pour prélever un liquide aux fins d’analyse),
après qu’un échantillon naso-pharyngé (sécrétion de la partie supérieure de la
gorge) ait donné un test négatif.
Le patient est
actuellement hospitalisé.
L’enquête
préliminaire révèle qu’il a voyagé à Dubaï (Émirats arabes unis).
Les investigations
sur ce cas se poursuivent.
De septembre 2012
jusqu’à présent, l’OMS a eu connaissance d’au total 31 cas d’infection humaine
par le nCov dans le monde, confirmés en laboratoire, dont 18 mortels.
…………
Coronavirus du
syndrome respiratoire du Moyen Orient (MERS-CoV) – Qatar
10 mars 2016
Bulletin
d’information sur les flambées épidémiques
Le 21 février 2016, le point focal national RSI pour le
Qatar a notifié à l’OMS un cas supplémentaire d’infection par le coronavirus du
syndrome respiratoire du Moyen Orient (MERS CoV).
Informations
détaillées sur le cas
Un ressortissant qatari de 66 ans a présenté des
symptômes le 18 février en Arabie saoudite, pays dans lequel il séjournait
depuis 2 mois environ.
Le 19 février, le patient s’est rendu dans un hôpital de
la région d’El-Hassa, en Arabie saoudite, où il a reçu un traitement
symptomatique avant d’être autorisé à rentrer chez lui.
Il a présenté des symptômes supplémentaires le 20
février.
Son état se détériorant, il a été transféré par ambulance
le jour même à un hôpital de Doha au Qatar.
Le patient, qui
était un grand fumeur et avait d’autres pathologies, a donné un test positif à
la recherche du MERS-CoV le 21 février.
Il est décédé le 7
mars.
Le patient
possédait des chameaux en Arabie saoudite et se rendait souvent dans ce pays
pour les voir.
Dans ses antécédents, il avait fréquemment été en contact
avec des chameaux et consommé du lait cru de chamelle.
Il n’avait pas d’antécédents d’exposition à d’autres
facteurs de risque connus dans les 14 jours précédant l’apparition des
symptômes.
Le Ministère de la santé publique du Qatar a mené des
investigations sur le cas et des recherches de contacts.
Des échantillons ont été prélevés par écouvillonnage des
voies respiratoires chez les contacts du patient parmi les membres de la
famille et parmi les personnels de santé.
Ils ont donné des résultats négatifs pour le MERS-CoV.
Les contacts parmi les membres de la famille ont fait
l’objet d’un suivi jusqu’au terme des 14 jours de la période d’exposition au
cas.
Des messages d’éducation sanitaire sur les mesures de
prévention à prendre ont été communiqués à l’ensemble des contacts.
Il leur a été demandé de respecter les mesures de
prévention du MERS-CoV recommandées et de signaler tout symptôme respiratoire
aux autorités de santé.
Le Ministère de la
santé publique a renforcé les mesures de prévention et de lutte contre
l’infection dans tous les établissements de santé.
Le point focal national RSI pour l’Arabie saoudite a été
informé et des investigations sont en cours sur les contacts et sur les chameaux
que le patient possédait en Arabie saoudite.
Aucun des contacts au sein du foyer identifiés en Arabie
saoudite de la famille n’a présenté de symptômes.
Suite à la notification de l’événement, le Ministère de
l’agriculture de l’Arabie saoudite a mené une investigation sur les chameaux
concernés.
Des écouvillons ont été prélevés sur les bêtes, mais les
résultats de laboratoire ne sont pas encore connus.
À l’échelle
mondiale, depuis septembre 2012, 1652 cas d’infection par le MERS-CoV,
confirmés en laboratoire, ont été notifiés à l’OMS, dont au moins 591 mortels.
Évaluation du
risque par l’OMS
Le MERS-CoV
provoque chez l’homme une infection sévère à l’origine d’une forte mortalité,
et on a constaté qu’une transmission interhumaine était possible.
Jusqu’à présent,
les cas de transmission interhumaine sont survenus principalement dans des
établissements de soins.
La notification de cas supplémentaires ne change pas
l’évaluation générale du risque.
L’OMS s’attend à
ce que de nouveaux cas d’infection à MERS-CoV soient notifiés au Moyen-Orient
et à ce que des personnes qui pourraient contracter l’infection après avoir été
exposées à des animaux (par exemple, à des dromadaires), à des produits du
règne animal ou à une source humaine (par exemple, dans un établissement de
soins) continuent à propager l’infection vers d’autres pays.
L’OMS continue de surveiller la situation épidémiologique
et de faire des évaluations du risque sur la base des informations les plus
récentes.
Conseils de l’OMS
Compte tenu de la situation actuelle et des informations
disponibles, l’OMS encourage tous les États Membres à poursuivre leur
surveillance des infections respiratoires aiguës et à examiner avec soin toute
présentation inhabituelle.
L’application des mesures de prévention et de lutte
contre l’infection est essentielle pour éviter la propagation éventuelle du
MERS-CoV dans les établissements de soins.
Il n’est pas toujours possible d’identifier rapidement
les patients porteurs de ce virus car, comme pour d’autres infections respiratoires,
les premiers symptômes ne sont pas spécifiques.
Les soignants devront donc toujours appliquer
systématiquement les
précautions
standards à tous les patients, quel que soit leur diagnostic.
Ils devront compléter les précautions standards par les précautions
gouttelettes lorsqu’ils dispensent des soins à des patients présentant des
symptômes d’infection respiratoire aiguë.
Il leur faudra
aussi adjoindre à ces mesures les précautions contact et le port d’une
protection oculaire pour s’occuper de cas probables ou confirmés d’infection
par le MERS-CoV; les précautions aériennes devront être mises en œuvre lors de
l’exécution d’actes générant des aérosols.
Jusqu’à ce que
l’on en sache plus sur le MERS-CoV, les personnes atteintes de diabète,
d’insuffisance rénale ou de maladie pulmonaire chronique ou encore les
individus immunodéprimés seront considérés comme à haut risque de maladie grave
en cas d’infection par le MERS-CoV.
Par conséquent, ces personnes devront éviter les contacts
rapprochés avec des animaux, en particulier les chameaux, lorsqu’ils se rendent
dans des fermes, sur des marchés ou dans des étables ou des écuries, où l’on
sait que le virus circule potentiellement.
On appliquera également des mesures générales d’hygiène
comme se laver systématiquement les mains avant et après avoir touché un animal
et éviter les contacts avec des animaux malades.
On observera
également les règles d’hygiène alimentaire. On évitera ainsi de boire du lait
de chamelle cru ou de l’urine de chameau, ou encore de consommer de la viande
qui n’est pas assez cuite.
L’OMS reste vigilante et surveille la situation.
Compte tenu de l’absence de preuve d’une transmission
interhumaine soutenue dans la communauté, l’OMS ne recommande pas l’application
de restrictions aux déplacements et au commerce en rapport avec cet événement.
La sensibilisation
au risque du MERS-CoV pour les voyageurs à destination et en provenance des
pays affectés est une bonne pratique de santé publique.
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L'OMS recommande
aux arabes d'éviter de boire l'urine de chameau
Par Khidr Ali - 15 Juin 2015.
En date du 6 juin
2015, l'organisation mondiale de la santé (OMS) a émis une note d'alerte,
recommandant aux citoyens arabes d'éviter de
boire de l’urine de chameau.
La recommandation vaut aussi pour le lait de chamelle cru
et les contacts rapprochés avec les chameaux dans les fermes, sur les marchés,
dans les étables ou les écuries.
Cette alerte de
l'organisation mondiale intervient alors que l'épidémie du MERS-CoV, provoquée
par un virus, prend de l'ampleur en Corée du sud et surtout en Arabie saoudite.
À l’échelle mondiale, depuis septembre 2012, date de son
apparition en Arabie saoudite, 1.190 cas d’infection par le MERS-CoV, confirmés
en laboratoire, ont été notifiés à l’OMS, dont au moins 444 mortels.
Deux tiers des
chameaux sont porteurs du virus.
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