Par David Angevin - 4 mai
2020
La plus formidable escroquerie scientifique et
intellectuelle du 21e siècle. Et le plus grand gâchis d’argent public de tous
les temps !
Planète des humains ou Comment le capitalisme a
absorbé l'écologie (Jeff Gibbs, Michael Moore)
C’est ainsi, sans exagération aucune, que l’on peut
qualifier les « énergies renouvelables », les fameuses EnR (éolien, solaire,
biomasse) que les écologistes nous vendent comme la solution miracle depuis le
début des années 2000.
Les scientifiques sérieux et les spécialistes de l’énergie
le savent depuis longtemps, et crient dans le vide, études et statistiques à
l’appui : ces technologies ne sont pas vertes mais polluantes, et ne sont pas
en mesure de produire autre chose que de l’énergie de complément, à petite
échelle et dans des zones favorablement exposées.
De l’argent jeté par
les fenêtres
N’en déplaise aux lobbyistes et aux as de la com des EnR, le
nucléaire et l’hydroélectrique demeurent à ce jour les seules solutions de
masse dont nous disposons pour répondre à nos besoins en énergie, sans risques,
et sans émission de CO2.
Et aucune technologie dite « de rupture » ne remplacera les ressources naturelles, gaz et
pétrole, avant des décennies.
Affirmer le contraire relève du négationnisme scientifique
pur et simple.
Mais les écologistes – dont les plus illuminés rejettent
vaccins, avions, économie mondialisée, voir les libertés individuelles – n’ont
jamais été avares de doctrines délirantes.
Et les hommes d’affaires n’ont jamais tourné le dos à
l’argent facile, même aux dépens de l’environnement.
En dépit de l’échec total de l’éolien (qui ne produit
presque rien, de manière intermittente, et massacre les paysages), du solaire
(idem) et des usines de « biomasse » (un mot chic pour dire « usine
ultra-polluante qui produit peu d’énergie en brûlant des arbres et de l’énergie
fossile »), la doctrine de la « transition énergétique » chère à Greta Thunberg
est plus à la mode que jamais.
Jugez plutôt : sous la pression électorale des verts,
l’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires, et a dépensé à elle seule 500
milliards € en éoliennes et panneaux solaires…
Résultat ? Un bide monstrueux qui l’a poussé à rouvrir ses
centrales a charbon, et comble du ridicule à acheter de l’énergie nucléaire à
la France.
L’Allemagne, modèle
d’EELV, produit ainsi 10 fois plus de CO2 par kilowattheure que l’hexagone !
Dans le monde, on estime que 3000 milliards d’euros ont été
investis dans les « énergies vertes » depuis le fameux film effondriste d’Al
Gore sur le réchauffement climatique.
3000 milliards littéralement jetés par la fenêtre, qui
auraient pu servir par exemple à augmenter les salaires, à construire des
écoles, à financer la recherche, le système de santé, etc…
Le seul lobbying qui est bien vu
Les écologistes, et les industriels de l’énergie attirés par
la formidable manne financière des EnR, ont conjugué leurs efforts pour
convaincre l’opinion publique et les politiques du potentiel des « énergies
vertes ».
Ce lobbying a fonctionné au-delà de toutes leurs espérances.
On connaît le discours concerné en vogue, repeint en vert,
qui fait partie des éléments de langage de chaque politique en campagne.
Pas un auteur de discours politique dans ce pays — ce fut
mon métier — ne peut écrire autre chose que du bien de la « transition
énergétique », de Greta, et se garde bien d’évoquer le nucléaire, si ce n’est
pour promettre de démanteler cette vilaine filière industrielle aux 220 000
emplois hautement qualifiés, pourtant garante de notre indépendance
énergétique, et dont l’excellence est reconnue à l’échelle planétaire.
Convaincu par la question écologique, père de famille,
amoureux de la nature, soucieux de préserver la planète et sa faune (oui, c’est
possible sans militer chez EELV), je n’ai jamais compris, comme tant d’autres
observateurs de la vie publique autour de moi, notre incapacité collective à
mettre un terme à la formidable escroquerie des EnR.
Sans oublier la
scandaleuse gabegie financière qui l’accompagne, qui a engraissé les
multinationales de l’énergie, et les hommes d’affaires comme Al Gore.
La raison semble aux abonnés absents : il y a une semaine,
dans l’indifférence générale, notre catastrophique Ministre Elisabeth Borne
annonçait dans l’indifférence générale la fermeture de 14 de nos réacteurs
nucléaires.
L’objectif : suivre l’Allemagne sur la voie de l’échec, et
réduire notre dépendance à la technologie la plus propre qui soit.
Il y a donc urgence à détruire ce qui marche au profit de ce
qui ne marche pas.
Une bonne politique consiste à bien gérer le présent et
surtout à anticiper l’avenir.
La politique de l’émotion, du “green washing” électoraliste
et de l’antiscience qu’incarne Madame Borne nous conduit tout droit dans le
mur.
Michael Moore, avec moi!
Si les articles scientifiques et les études n’ont aucun
effet sur le scandale des EnR, on sait le pouvoir des images sur « l’opinion
publique », ce nouveau pouvoir absolu, invisible et consensuel, dont les
décideurs sondent les fluctuations en temps réel sur les réseaux sociaux et les
médias.
En regardant « Planet of the Humains », le nouveau
documentaire produit par Michael Moore, et réalisé par son vieux compagnon de
route Jeff Gibbs (militant écolo de longue date), j’ai repris espoir.
Le film de Michael
Moore, idole des bobos depuis trente ans, va peut-être réussir là où les
spécialistes ont échoué.
Spectaculaire,
didactique et incisif, ce documentaire visible gratuitement sur YouTube fait
vivre depuis quelques semaines un cauchemar aux écologistes, donne des sueurs
froides aux industriels et promet des lendemains qui déchantent aux politiques
qui ont soutenu les EnR à coups de centaines de milliards d’argent public.
En 100 minutes chrono, le film démonte avec
efficacité et pédagogie le mensonge des « énergies vertes ».
Tout y passe :
collusion entre capitalisme sauvage et écologie, mensonges des gourous de la
transition énergétique, impact calamiteux des usines « biomasse » sur
l’environnement, hystérie et aveuglement des militants, etc…
Si le film n’est pas
parfait – rien sur le nucléaire, rien ou presque sur le stockage lithium-ion,
rien sur les technologies de rupture en développement – il réussit néanmoins
l’essentiel : convaincre le citoyen de base qu’on lui a menti depuis des
années.
Que des sommes
astronomiques ont été dilapidées pour rien.
Et c’est déjà
beaucoup.
La mascarade des EnR
doit cesser.
La mère de toutes
les batailles est la lutte contre les rejets de CO2.
Si la France est un
pays exemplaire à cet égard, ce n’est pas grâce aux éoliennes qui défigurent
ses crêtes et son littoral.
Seul le progrès
technique, nous permettra à terme de sortir des énergies fossiles.
Pas la pensée magique des idéologues en
sarouel, et des politiques sans convictions, inféodés à l’opinion et aux
sondages.
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réacteurs: un gâchis financier, humain et climatique
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