mercredi 21 novembre 2018

Leibniz, penseur complexe de l’infini

Leibniz, penseur complexe de l’infini
Par Sylvain Portier -21/11/2018 - dans iPhilo

ANALYSE : On connaît tous un peu Leibniz, en la personne de Pangloss dans Candide de Voltaire.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.


Le terme « monade » est aussi célèbre, mais au-delà, connaît-on vraiment Gottfried Wilhelm de son prénom ? Sylvain Portier dresse le portrait de ce philosophe de l’optimisme rationnel, ainsi que les fondements d’une pensée tournée vers l’infini.

Gottfried Wilhelm Leibniz est né le 1er juillet 1646, juste avant la fin de la guerre de 30 ans.
Son père était juriste et professeur de philosophie morale à l’Université.
Il fit l’essentiel de son éducation grâce à la bibliothèque philosophique de son père.
s’intéressa très jeune aux sciences et aux mathématiques, ainsi qu’à la métaphysique, qu’il étudia à l’Université de Leipzig.

Sa renommée grandit et elle devient telle qu’il se voit offrir le poste de secrétaire du premier ministre du Roi Christian V, au Danemark.
Mais il décline cette proposition car il désire continuer ses travaux intellectuels.

 Il invente une calculatrice qui améliore celle qu’avait conçu Pascal : la pascaline.
Il fut également l’inventeur du calcul infinitésimal, dans lequel s’exprime la fascination de Leibniz pour l’infini, à la fois en sciences physiques, en mathématiques et en philosophie.

La Monadologie, résumé princier

Ayant eu l’occasion de passer plusieurs années à Berlin, il devient l’ami de la Reine Sophie-Charlotte de Hanovre, pour lequel il a une grande admiration, qui s’avère réciproque.



Ils échangent des lettres et passent de longues heures à discuter de théologie, et peut-être jouaient-ils aussi aux échecs, puisque l’on sait que Leibniz en était un grand amateur.
Elle meurt en 1705 et, son affection pour elle était grande, il en devient gravement malade.

Il passa les dernières années de sa vie souffrant et atteint d’une grave myopie. Il fut terrassé par une attaque de goutte à Hanovre, le 14 novembre 1716.
Il reste attaché à l’image d’un éternel optimiste, et c’est pourquoi il est connu sous les traits de l’insouciant Pangloss du Candide de Voltaire, qui n’est autre qu’une réponse satirique à la théodicée de Leibniz.

Son œuvre la plus célèbre est sans doute la Monadologie.
Ce ne fut d’ailleurs pas Leibniz qui choisit lui-même ce titre, mais Heirich Koehler, un professeur de l’Université de Iéna et ami de Leibniz.
C’est également lui qui, quatre ans après le décès de Leibniz, le traduira en allemand et le fera entrer dans le domaine public.

La Monadologie fut composée à Vienne en 1714 afin d’être offert au Prince Eugène de Savoie qui souhaitait un traité résumant la métaphysique de Leibniz. Ici, le lecteur arrive brutalement sur le principe fondamental d’une philosophie.

Les monades, des atomes métaphysiques

À la grande question qui consiste à savoir de quoi est composé le monde et si la matière est divisible ou non à l’infini, Leibniz répond d’entrée de jeu que la réalité est composée de «monades».

On pourra en effet toujours diviser à l’infini de la matière physique mais, s’il y a du composé, il faut bien qu’il y ait du simple dont ce composé est précisément composé.

Si la matière était divisible à l’infini, elle n’existerait tout simplement pas, car elle n’aurait pas d’éléments primordiaux donc elle serait composée.
Tout le problème est que, s’il est à son tour matériel, cet élément dont la matière décomposable est composée serait à son tour décomposable !

 Il y a ici un paradoxe dont la «monade» est la solution.
Elle n’est pas simplement un atome au sens physique (atome, du grec a-toma, qui signifie in-sécable).
Nous ne devons pas ici faire de contre-sens : les monades ne sont pas des atomes au sens de Démocrite ou d’Épicure, ou au sens moderne de la physique quantique (dans laquelle les atomes ne correspondent d’ailleurs plus à leur étymologie, puisqu’ils sont sécables).

Et c’est justement pourquoi elles sont, comme le dit Leibniz, «les véritables atomes de la nature», c’est-à-dire des atomes non pas physiques, des entités corpusculaires ou ondulatoires, mais des atomes métaphysiques.

La monade est ainsi l’élément absolument primordial de la matière.
Elle est un être, une «substance» indivisible, simple et inétendue.
Elle ne peut se décomposer, et ne peut donc apparaître ou disparaître que d’une manière absolue et radicale, «par fulguration» comme le dit Leibniz.

Elle ne peut subir aucune influence de l’extérieur et il n’y a donc pas d’action réciproque entre les monades.
C’est le sens de la célèbre formule de Leibniz selon laquelle la monade est une substance qui «n’a ni porte ni fenêtre par lesquelles quelque chose y puisse entrer ou sortir».
Elle n’est pas donc limitée par une autre monade, comme le serait par exemple un grain de sable à côté d’un autre : elle ne peut être limitée que par elle-même, par une autolimitation.

La mer, les vagues et la question de la perception

Ce qui complique un peu plus la situation, c’est qu’il ne faut pas se représenter la monade seulement comme une sorte de point métaphysique, mais aussi comme une puissance et une perception.
C’est d’ailleurs cela qui fait que la monade permet d’expliquer le changement dans le temps et dans l’espace, qui ne sont pourtant que des illusions.

Leibniz observe en effet qu’il y a bien en nous des représentations différentes et successives.
Nous vivons dans le changement ; le monde n’est pas une monade figée.
C’est pourquoi il peut affirmer que la monade est aussi une perception, qu’il nomme «aperception».

Mais la perception consciente n’est que le résultat d’une somme de micro-perceptions inconscientes.
Dans ses Nouveaux essais sur l’entendement humain, Leibniz utilise sur ce point la métaphore des vagues de l’océan : ce sont les infiniment nombreux et petits mouvements et bruits des vagues, dont chacun est imperceptible en lui-même, qui créent un mouvement de vagues que nous percevons et «le mugissement de la mer» dans sa globalité.

Lire aussi – Le meilleur des mondes possibles ? (Robert Zimmer)

Il en est de même des perceptions, par exemple chez l’homme : elles ne sont pas toutes conscientes, parce qu’elles sont parfois infinitésimales.
C’est uniquement la somme des perceptions, comme en mathématiques pour le calcul infinitésimal, qui est perceptible.

On le voit, la fascination de Leibniz pour la question de l’infini ne se décline pas seulement dans les domaines des mathématiques, de la physique et de la théologie : ce sont bien plutôt là différents aspects d’une même pensée de l’infini, que Leibniz s’efforce d’unifier dans un système.

Il compare d’ailleurs ces différents degrés de conscience à ceux qui nous font passer, de façon intangible et infinitésimale, d’un sommeil sans rêves à un état éveillé.
Chaque monade exprime donc une perception du monde, elle en est «un miroir», mais ce monde n’existe pas en dehors de l’ensemble de ces «miroirs» qui sont tous coordonnés pour nous donner l’impression qu’un seul et même monde existe pour tout le monde.

Il y a ainsi une hiérarchie entre les monades, qui va de l’absence de conscience jusqu’à la conscience réflexive, qui devient plus ou moins consciente de ce qui se produit en elle.

On voit également qu’il développe une philosophie du degré par sa conception des «petites perceptions», qui permet d’expliquer que c’est à partir d’un certain degré qu’une perception devient consciente.

De plus, l’univers embrassant, par définition, l’infinité de l’espace et du temps, ce que je perçois en ce moment est, de façon certes inconsciente car infinitésimale, liée à ce qui s’est passé dans le passé le plus lointain et dans les confins de l’espace.
Je ne peux bien-sûr pas le percevoir clairement, n’ayant conscience que des influences du passé proche et de ce qui est à proximité de mon corps, mais il n’en demeure pas moins que, pour Leibniz, chaque monade de l’univers est, de toute éternité, reliée à toutes les autres.

Il remarque que c’est d’ailleurs cette idée des «petites perceptions» qui a manqué aux cartésiens et il est ainsi, sans nul doute, le précurseur de l’idée moderne d’inconscient.
Et l’on pourrait dire qu’il y a une partie obscure et une partie éclairée en chaque monade.

Le « meilleur des mondes possibles »

Si les monades leibniziennes existent bel est bien, qu’est exactement le monde, et en quoi serait-il, selon l’expression de Leibniz, «le meilleur des mondes possibles» ?
Mais pour répondre à cette question, rappelons le problème que nous avions laissé en suspens : comment se fait-il que les points de vue sur le monde que constituent ces monades soient coordonnés ?

C’est à cette question que Leibniz répondra à partir du §60 de la Monadologie. Or, la seule solution est qu’il existe une monade d’ordre supérieur, capable de créer toutes les autres monades et de les harmoniser entre elles.



Pour être plus précis, chaque monade représente de son point de vue l’ensemble des choses.
Au §47, Leibniz utilise une image pour éclairer ce point : celle de la perception d’une ville.
En effet, chaque personne la regardant la regarde de son point de vue, mais il s’agit pourtant bien de la même ville en totalité.
La différence avec le système des monades est que cette ville n’existe pas en dehors des points de vue coordonnés qui la perçoive.

Cela revient à dire que Dieu est «la monade des monades», «Monadus Monadum» comme l’écrit Leibniz, le summum et la somme de toutes les perspectives possibles sur l’univers, et que c’est ce qui rend possible «l’harmonie préétablie» entre l’infinité des points de vue et des forces de l’univers, harmonie préétablie par ce grand architecte, de ce chef d’orchestre ou de ce joueur d’échecs céleste qu’est Dieu.

Ceci serait une sorte de preuve a posteriori de l’existence de Dieu, puisqu’elle est la seule à pouvoir expliquer le rapport «universellement harmonieux» entre des monades dont l’existence resterait, sinon, contingente.
De plus, Leibniz reprend la preuve ontologique ou preuve a priori de l’existence de Dieu, que l’on trouve déjà chez Saint Anselme et chez Descartes, vient renforcer l’argumentation de Leibniz, qui écrit par exemple au §45 de la Monadologie :
«Dieu seul […] a ce privilège qu’il faut qu’il existe s’il est possible».

Et le mal alors ?



Mais, en admettant qu’il soit composé de monades et que Dieu en soit le créateur, en quoi le monde est-il bien «le meilleur des mondes possibles» ?

Si Dieu est le grand architecte de l’univers, son projet ultime ne doit-il pas être de réaliser le monde qu’il aura le plus de plaisir à contempler et celui dans lequel, à la réflexion, les êtres conscients qu’il aura créé auront le plus de raison de l’en remercier ? 

Or, remplit-il bien ce cahier des charges divin ?
L’existence de ce que l’on peut nommer le Mal, autrement dit l’imperfection du monde, ses injustices, la souffrance, la mort, etc., ne vont-ils pas clairement contre cette idée ?

Pire : n’y a-t-il pas une forme d’indifférence ou de cynisme à affirmer cela, au regard de ce qui se passe concrètement dans le monde et de la somme de malheurs qu’il renferme ?

Sur ce point, nous pourrions comparer Leibniz à Spinoza, puisque celui-ci fait précisément de celui-là son grand concurrent et son repoussoir philosophique. En effet, chez Spinoza, tout est déterminé à advenir comme cela advient.
C’est pourquoi le hasard et la liberté ne sont que des illusions.

Lire aussi : Connaissez-vous Gottlieb Fichte ? (Sylvain Portier)

La seule chose qui soit possible est donc ce qui est réel et nous sommes là encore victimes d’une illusion lorsque nous pensons que beaucoup de choses sont possibles mais n’ont pas été réalisées.

Il en va tout autrement chez Leibniz.
Cela renvoie à sa conception plus générale de la logique que nous ne pouvons pas développer ici, car ce serait trop long, et qui se positionne par rapport à la logique d’Aristote.
Pour aller à l’essentiel, disons que, pour Leibniz, de nombreux autres événements au monde seraient possibles car la seule chose qui soit impossible est ce qui implique contradiction.

Autrement dit, pour reprendre les termes employés au §45 de la Monadologie, au sujet de l’existence de Dieu, seule la contradiction peut empêcher la possibilité de quelque chose.
Il serait donc absurde de considérer que 2 + 2 pourrait ne pas faire 4, que le Théorème de Pythagore pourrait ne pas s’appliquer aux triangles rectangles ou que les syllogismes pourraient être différents.

Et il en va peut-être d’ailleurs de même pour les lois de la Nature.
De même, en ce qui concerne les événements concrets de l’histoire, il serait absurde de considérer qu’un évènement aurait pu à la fois être et ne pas être. Contrairement à Spinoza, pour lequel le seul monde possible est le monde réel, Leibniz pose donc l’existence d’un Dieu qui a le choix en une infinité de mondes possibles.

Mais cela soulève au moins deux problèmes, auxquels Leibniz tentera d’apporter des solutions :
1) Qu’en est-il alors de la liberté humaine, si Dieu a totalement écrit le scénario cosmique du monde ?
2) Pourquoi Dieu a-t-il choisi de créer ce monde ci plutôt que tous les mondes ou qu’un autre monde, choisi ce scénario parmi tous les scénarii possibles ?

Et la liberté ?

Traitons tout d’abord de la première difficulté : la philosophie de Leibniz ne nie-t-elle pas, comme celle de Spinoza, l’existence du hasard et, plus gravement, de la liberté humaine ?

En effet, puisque Dieu choisit un univers depuis sa création jusqu’à son terme, cela signifie que tout est écrit de toute éternité.
Afin de se démarquer d’un fatalisme ou d’un déterminisme, Leibniz doit donc redéfinir la liberté.
Si l’on entend par liberté le fait de choisir totalement par soi-même, ou d’agir manière totalement imprévisible, éventuellement par simple caprice, il est clair que la théodicée rejette l’idée de liberté, puisque Dieu a écrit l’ensemble du scénario du monde.

Mais la liberté doit plus profondément être définie comme spontanéité et comme autonomie, c’est-à-dire comme capacité d’agir par soi-même et non pas en étant mû par autre chose, comme l’est par exemple la branche d’un arbre, qui n’a aucune liberté d’action puisque c’est le vent qui la fait bouger.

En ce sens, la monade est donc bien libre, puisqu’elle est une entéléchie qui ne fait que déployer son point de vue et sa puissance.
Elle est libre car autonome au sens strict du terme, ce mot provenant du grec auto-nomos, signifiant qui se donne à soi-même ses propres règles.

La notion de monade est ainsi ce qui permet à Leibniz de maintenir ensemble les idées de déterminisme et de liberté : elle ne fait que déployer, à partir d’elle-même, sa propre richesse et est, pour reprendre l’image utilisée par Deleuze dans son ouvrage Le pli, un pli précisément, un pli dans le tout et un déploiement d’elle-même.

Mais pourquoi Dieu a-t-il alors choisi de créer précisément ce monde ci ?

 Leibniz renvoie ici à la définition de la monade suprême comme être absolument parfait et, de façon classique, détermine ce choix par celui de la bonté de Dieu.

Autrement dit, en vertu de ce que Leibniz nomme le «principe du meilleur», Dieu a créé ce monde car, même s’il est loin d’être parfait, il est le seul à contenir autant de perfection.

Je vous accorde que cela ne saute pas aux yeux au quotidien, mais nous ne saisissons pas l’ensemble de l’histoire de l’univers (en admettant d’ailleurs qu’il y ait de la vie que sur Terre), car notre ignorance est importante, notre monade comportant une grande part d’obscurité.

Dieu, qui est une monade parfaitement transparente à elle-même, saisit en revanche le tableau de l’existence de l’univers dans son ensemble et sous forme d’éternité.
C’est pourquoi il peut choisir le monde dans lequel il y a, en vérité, le moins de mal possible.

Optimisme rationnel

Une objection est habituellement adressée à cette thèse : pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un monde parfait ?
Or, nous avons expliqué que le seul être parfait est Dieu, «Monadus Monadum».

 S’il voulait créer quelque chose de parfait, au sens d’une utopie totalement assumée, il ne pourrait donc que se créer lui-même.

Or, puisque deux substances doivent avoir «un détail» qui «change» pour ne pas former une seule et même substance, cela revient à dire que Dieu, se créant lui-même, ne créerait rien du tout.

Pour créer un monde, il faut bien qu’il créer une altérité faite de matière, ou plutôt des monades qui forment un système et qui comportent toutes une part d’obscurité.

L’idée d’un monde parfait est naïve et absurde, puisque c’est précisément l’imperfection qui définit un monde.
Il ne reste donc qu’une seule possibilité logique à Dieu : c’est, parmi tous les mondes possibles, de créer le moins mauvais.

Il a donc créé celui dans lequel tous les «compossibles» engendrent le moindre mal, de sorte que l’on peut dire que, si notre monde est bien le meilleur, c’est qu’il y a en lui tous les compossibles.
Tout comme l’obscurité n’est qu’absence de lumière, et le Mal est absence relative de Bien, mais participe au meilleur.

Sur ce point, Leibniz prend l’exemple d’une tâche sur un tableau qui paraît laide si on la regarde toute seule et, comme on le dit, par le petit bout de la lorgnette, mais qui contribue à la beauté globale de l’œuvre.

Il est évident que nous ne voyons pas au quotidien le monde comme une théodicée, notamment lorsque nous vivons un évènement douloureux : les passions tristes (colère, ressentiment, haine, etc.) cèdent alors le pas à la raison, et nous parvenons difficilement à nous décentrer de notre propre situation.
Il nous faut peut-être ici renouer ici avec l’esprit des philosophies antiques, qui ne sont pas simplement de beaux discours théoriques mais une conversion de notre regard et un art de vivre.

Or, vivre en leibnizien, cela est exigeant et il est nécessaire d’entraîner notre regard sur le monde afin de se convaincre que Dieu existe et afin de relativiser la nature de ce que nous nommons le Mal.
Et c’est pourquoi il n’est peut-être pas aussi ridicule que Voltaire l’a considéré de penser, qu’à la réflexion nous vivons peut-être dans le «meilleur des mondes possibles».
Tel est le sens de ce que l’on pourrait dénommer l’optimisme rationnel de Leibniz, dont la vie n’a d’ailleurs pourtant pas été une succession de bonheurs, puisqu’il mourut, comme nous l’avons dit, malade et épuisé par un profond chagrin d’amitié envers la défunte Reine Sophie-Charlotte de Hanovre, avec laquelle il aimait tant, un peu comme Dieu créant le monde finalement, jouer aux échecs.


Sylvain Portier

Docteur en Philosophie, spécialiste de Fichte, Sylvain Portier est professeur de lycée dans les Pays de la Loire.
Il a notamment publié : Fichte et le dépassement de la « chose en soi » (éd. L’Harmattan, 2006) ; Fichte, philosophe du Non-Moi (éd. L’Harmattan, 2011) ; Les questions métaphysiques sont-elles pure folie ? (éd. M-Editer, 2014) ; Zlatan Ibrahimovic - Friedrich Nietzsche (éd. M-Editer, 2014) ; N'y a-t-il d'instinct que pour l'homme (éd. M-Editer, 2016) et Philosophie, les bons plans (éd. Ellipses, 2016)



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