samedi 26 janvier 2019

182 terroristes ont été libérés en Belgique

182 terroristes et détenus radicalisés ont été libérés en Belgique.
25/01/2019.

Actuellement, 230 terroristes ou condamnés pour des faits de terrorisme sont incarcérés en Belgique.


Quelque 182 terroristes, complices de terroristes, prédicateurs de haine et personnes radicalisées qui avaient été condamnés depuis la poussée de l’Etat islamique et le début de la guerre en Syrie en 2011 ont été libérés.

Ces chiffres ont été demandés au ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) par la députée sp.a Annick Lambrecht et sont relayés vendredi par De Tijd.

La plupart (74) sont des personnes qui figurent dans la base de données de terrorisme et que les services de renseignement devront suivre en priorité.

Actuellement, 230 terroristes ou condamnés pour des faits de terrorisme sont incarcérés en Belgique.
Vingt-quatre d’entre eux sont détenus dans les ailes ultra-sécurisées Reradex à Hasselt et à Ittre.
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L’attentat de Liège a mis en avant la radicalisation en prison.
Par Ludivine Ponciau - 11/06/2018

Qui sont les détenus les plus « à risque », comment sont-ils approchés par les recruteurs et, surtout, pourquoi le système carcéral ne parvient-il pas à prévenir la radicalisation intra muros ? – Reporters

Problème insoluble ?
Des acteurs de première ligne décrivent les mécanismes de l’embrigadement, vu de l’intérieur.
Et proposent des solutions.

Benjamin Herman, l’auteur des attaques du 29 mai qui ont coûté la vie à quatre personnes, s’est radicalisé ces dernières années au contact de plusieurs islamistes dans différents établissements pénitentiaires.
Sans que personne, ou presque, ne décèle les prémices de son basculement et le risque que sa libération représentait pour la société.

Des contacts multipliés avec des détenus radicalisés, c’est pourtant ce que mentionnait un rapport alarmiste dressé par le personnel de la prison de Marche-en-Famenne la veille de sa sortie.

C’est aussi ce qu’on pouvait lire entre les lignes de deux précédents rapports dans lesquels le nom du Rochefortois figurait.
Pas à titre principal, c’est vrai.
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Dans les prisons belges, 237 détenus sont suivis par la «cellule extrémisme»
Par Belga - 15/03/2018.

Une cellule créée en 2015, suite aux attentats de Paris et avant ceux de Bruxelles.

Parmi les personnes incarcérées en Belgique, 237 sont actuellement suivies par la «cellule extrémisme», créée en 2015 au sein de l’administration pénitentiaire. Il s’agit des personnes condamnées, en détention préventive ou internées à la suite de faits en lien avec le terrorisme, mais aussi des prisonniers connus pour leur radicalisation religieuse, bien que celle-ci ne soit pas la cause de leur séjour derrière les barreaux.

Seuls ceux considérés comme les plus influents, soit 22 à ce jour, sont écroués dans des sections spécialisées.

La grande majorité des détenus ne sont pas radicalisés sur le plan religieux.
La prison, on le sait, est néanmoins un terreau potentiel pour les idéologies extrémistes, comme le montre le passé de nombreux terroristes.

Pour éviter un effet boule de neige, le gouvernement fédéral a mis au point en 2015 un plan d’action contre la radicalisation en prison.

Profil régulièrement réévalué

Depuis ce plan, lancé après les attentats de Paris et avant ceux de Bruxelles, des agents de la Sûreté de l’Etat sont chargés spécifiquement de recueillir des informations sur la radicalisation en prison.
Sur la base de ces informations, du parcours juridictionnel des détenus, des observations dans les prisons elles-mêmes ou d’autres organismes, une liste d’individus à suivre est établie.
Elle comprend actuellement 237 noms dont la «cellule extrémisme» réévalue régulièrement le profil, selon l’administration pénitentiaire.

Ces personnes sont pour la plupart réparties dans les sections ordinaires des différentes prisons du pays.
Mais si on les suspecte de «contaminer» leur entourage, elles peuvent être placées dans un établissement doté d’« équipes satellites» composées notamment d’un assistant social et d’un psychologue qui offrent un suivi individuel renforcé (c’est le cas à Gand, Bruges, Saint-Gilles, Andenne et Lantin).

Pour les recruteurs jugés particulièrement dangereux, deux sections spécialisées dites «D-Rad:ex» ont été instaurées, à Hasselt et Ittre (dotées de 20 places chacune).
Les prisonniers y sont seuls en cellule, n’ont pas de contact avec les détenus des autres sections et subissent des contrôles plus fréquents qu’ailleurs.




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