25/01/2019.
Actuellement, 230 terroristes ou condamnés pour des faits
de terrorisme sont incarcérés en Belgique.
Quelque 182 terroristes, complices de terroristes,
prédicateurs de haine et personnes radicalisées qui avaient été condamnés
depuis la poussée de l’Etat islamique et le début de la guerre en Syrie en 2011
ont été libérés.
Ces chiffres ont été demandés au ministre de la Justice
Koen Geens (CD&V) par la députée sp.a Annick Lambrecht et sont relayés
vendredi par De Tijd.
La plupart (74) sont des personnes qui figurent dans la
base de données de terrorisme et que les services de renseignement devront
suivre en priorité.
Actuellement, 230 terroristes ou condamnés pour des faits
de terrorisme sont incarcérés en Belgique.
Vingt-quatre d’entre eux sont détenus dans les ailes
ultra-sécurisées Reradex à Hasselt et à Ittre.
…..
L’attentat de Liège a mis en avant la radicalisation en
prison.
Par Ludivine Ponciau - 11/06/2018
Qui sont les détenus les plus « à risque », comment
sont-ils approchés par les recruteurs et, surtout, pourquoi le système carcéral
ne parvient-il pas à prévenir la radicalisation intra muros ? – Reporters
Problème insoluble ?
Des acteurs de première ligne décrivent les mécanismes de
l’embrigadement, vu de l’intérieur.
Et proposent des solutions.
Benjamin Herman, l’auteur des attaques du 29 mai qui ont
coûté la vie à quatre personnes, s’est radicalisé ces dernières années au
contact de plusieurs islamistes dans différents établissements pénitentiaires.
Sans que personne, ou presque, ne décèle les prémices de
son basculement et le risque que sa libération représentait pour la société.
Des contacts multipliés avec des détenus radicalisés,
c’est pourtant ce que mentionnait un rapport alarmiste dressé par le personnel
de la prison de Marche-en-Famenne la veille de sa sortie.
C’est aussi ce qu’on pouvait lire entre les lignes de
deux précédents rapports dans lesquels le nom du Rochefortois figurait.
Pas à titre principal, c’est vrai.
…………
Dans les prisons belges, 237 détenus sont suivis par la
«cellule extrémisme»
Par Belga - 15/03/2018.
Une cellule créée en 2015, suite aux attentats de Paris
et avant ceux de Bruxelles.
Parmi les personnes incarcérées en Belgique, 237 sont
actuellement suivies par la «cellule extrémisme», créée en 2015 au sein de
l’administration pénitentiaire. Il s’agit des personnes condamnées, en
détention préventive ou internées à la suite de faits en lien avec le
terrorisme, mais aussi des prisonniers connus pour leur radicalisation
religieuse, bien que celle-ci ne soit pas la cause de leur séjour derrière les
barreaux.
Seuls ceux considérés comme les plus influents, soit 22 à
ce jour, sont écroués dans des sections spécialisées.
La grande majorité des détenus ne sont pas radicalisés
sur le plan religieux.
La prison, on le sait, est néanmoins un terreau potentiel
pour les idéologies extrémistes, comme le montre le passé de nombreux
terroristes.
Pour éviter un effet boule de neige, le gouvernement
fédéral a mis au point en 2015 un plan d’action contre la radicalisation en
prison.
Profil régulièrement réévalué
Depuis ce plan, lancé après les attentats de Paris et
avant ceux de Bruxelles, des agents de la Sûreté de l’Etat sont chargés
spécifiquement de recueillir des informations sur la radicalisation en prison.
Sur la base de ces informations, du parcours juridictionnel
des détenus, des observations dans les prisons elles-mêmes ou d’autres
organismes, une liste d’individus à suivre est établie.
Elle comprend actuellement 237 noms dont la «cellule
extrémisme» réévalue régulièrement le profil, selon l’administration
pénitentiaire.
Ces personnes sont pour la plupart réparties dans les
sections ordinaires des différentes prisons du pays.
Mais si on les suspecte de «contaminer» leur entourage,
elles peuvent être placées dans un établissement doté d’« équipes satellites»
composées notamment d’un assistant social et d’un psychologue qui offrent un
suivi individuel renforcé (c’est le cas à Gand, Bruges, Saint-Gilles, Andenne
et Lantin).
Pour les recruteurs jugés particulièrement dangereux,
deux sections spécialisées dites «D-Rad:ex» ont été instaurées, à Hasselt et
Ittre (dotées de 20 places chacune).
Les prisonniers y sont seuls en cellule, n’ont pas de
contact avec les détenus des autres sections et subissent des contrôles plus
fréquents qu’ailleurs.
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