Par Fabrice Drapel
– 21/11/2019.
Michael Mann, climatologue et géophysicien à la Penn
State University, est le créateur de la « courbe en forme de bâton de hockey »
en 1998, qui semble montrer que les températures mondiales montent en flèche
parce que l’humanité brûle des combustibles fossiles et rejette trop de CO2
dans l’atmosphère. Ses travaux inspirent le GIEC depuis 2001.
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La courbe de Michael Mann a été publiée pour la première
fois en 1998.
Elle a servi de preuve, dans le Rapport de l’ONU sur le
climat de 2001, que le danger du réchauffement est imminent, et a été utilisée
dans le film d’Al Gore, An Inconvenient Truth.
De la Penn State au pénitencier
Un climato-sceptique a cependant eu l’audace d’accuser
Mann d’être un charlatan, et d’avoir fabriqué sa fameuse courbe.
Par un jeu de mots qui a déclenché la rage du célèbre
scientifique, le climatologue-sceptique a déclaré que la place de Mann était au
pénitencier de l’Etat, et non dans l’Etat de Pennsylvanie (“Mann belongs in the
state pen, not Penn State.” )
Des scientifiques de 13 pays écrivent à l’ONU contre
l’alarmisme climatique
Mann l’a poursuivi en diffamation (1), lui réclamant
plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts.
Mann vient de perdre son procès (2) devant la Cour
suprême de la Colombie-Britannique, et a été condamné à indemniser le
climatologue-sceptique.
Michael E. Mann, professeur américain de renommée
mondiale, a fait un procès en diffamation contre un climatologue canadien, le
Dr Tim Ball.
A la fin du dernier millénaire, Mann était l’enfant chéri
du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de
l’ONU.
Le GIEC a vanté le graphique de Mann comme étant la
preuve irréfutable du réchauffement planétaire causé par l’homme.
Les mensonges à répétition des alarmistes du Climat
Dans les médias, Mann est considéré comme le « leader
mondial » de la lutte contre le réchauffement.
Mais un
climatologue canadien à la retraite, le Dr Tim Ball, a osé mettre en cause le
grand prêtre du culte réchauffiste, et lui a opposé ses propres travaux, tout
en lui demandant la source des siens.
Il est d’usage pour les scientifiques de permettre à
d’autres scientifiques d’accéder à leurs calculs. Mais la « science » du climat
est devenue un domaine religieux.
Il est politisé par l’immense pouvoir qu’il confère à une
minorité de dirigeants, qui imposent au reste de l’humanité occidentale (les deux
grands pollueurs de la planète, l’Asie et l’Inde, sont épargnés) des
contraintes de comportements et modes de vie dont ils s’affranchissent.
Lire aussi:
Rediff. 1989 — prédictions
sur le réchauffement climatique pour 1999
Pour cela, les règles normales de la méthode scientifique
ne sont pas appliquées : il est requis de croire sans douter, de suivre sans
questionner, d’obéir sans rechigner. Ce que n’a pas fait le Dr Ball.
Refus de montrer
la source de ses calculs
En 2003, une étude canadienne
affirmait que la courbe en « bâton de hockey » de Mann était « principalement
une mauvaise manipulation de données, constituée de données obsolètes et de
calculs incorrects des composantes principales ».
Lorsque les données furent corrigées par Mann, elles
montrèrent une période chaude au XVe siècle qui dépassait celle du XXe siècle.
La question se posait alors :
- est-ce que Mann, dont les travaux sont à la base de
toute la propagande sur le climat, avait intentionnellement falsifié son
graphique pour faire du profit et causer du tort à autrui ?
La seule façon d’en avoir le cœur net était que Mann
montre ses chiffres, ce qu’il refusait de faire. Jusqu’à l’arrivée du Dr Ball.
L’équipe juridique du Dr Ball a adroitement attaqué sur
la base de la « défense de la vérité », de sorte que l’affaire s’est résumée à
la question de savoir si les accusations de Ball (« Mann appartient au
pénitencier de l’État et non à l’État de Penn ») représentaient Mann de façon
juste et précise, c’est-à-dire que Mann a sciemment et criminellement présenté
ses allégations sous un faux jour statistique.
Dans le processus de divulgation préalable des pièces au
procès, les parties doivent fournir les preuves clés de ce qu’ils avancent, et
qui prouve ou réfute leur réclamation.
Mann devait présenter les chiffres de régression R2 (ses
calculs) pour son graphique.
Il refusa, en prétendant qu’il avait des « droits de
propriété » sur ses chiffres.
Et Mann a perdu
son procès (3) parce qu’il a refusé de montrer en audience publique ses
chiffres de régression, c’est-à-dire les « calculs » qui ont servi à établir
son célèbre graphe en forme de « bâton de hockey ».
Mann, en réalité,
a surpris les juges en refusant de se conformer à l’ordre du tribunal de
remettre toutes les données de son graphique contesté.
Son procès en
diffamation contre Tim Ball a dont été rejeté en raison du « retard inexcusable
» de Mann.
Le juge a donné
raison à M. Ball, défenseur, et le professeur Mann a préféré se laisser
condamner à payer une amende et tous les frais de justice, plutôt que de
produire le fondement scientifique de son affirmation largement acceptée que le
monde est sur le point de connaître un « réchauffement planétaire » létal.
Conclusion
Le 15 octobre
2004, un article publié dans la très sérieuse Revue technologique de l’université
MIT (4), apportait les preuves que la courbe en forme de bâton de hockey de
Mann – qui sert depuis de preuve irréfutable de l’approche de l’apocalypse
climatologique, et reliait l’activité humaine au changement climatique était un
« artefact de médiocre mathématique ».
L’article, signé par Richard Muller, explique que : »les
scientifiques canadiens Stephen McIntyre et Ross McKitrick ont découvert un
défaut mathématique fondamental dans le programme informatique qui a servi à
produire le bâton de hockey ».
Il précise que « McIntyre et McKitrick ont obtenu une
partie du programme que Mann a utilisé, et ils ont trouvé de sérieux problèmes,
en ce sens qu’il traite la normalisation des données d’une manière qui ne peut
être décrite que comme une erreur. »
Cette procédure, explique Muller, « tend à mettre
l’accent sur toutes les données qui ont la forme d’un bâton de hockey et à
supprimer toutes les données qui n’en ont pas ».
Soudain, ajoute Muller, « le bâton de hockey, l’emblème
de la communauté du réchauffement climatique, s’avère être un artefact de
mauvaises mathématiques. »
McIntyre et
McKitrick envoyèrent leur analyse détaillée au magazine Nature pour
publication. Leur document fut refusé.
Subséquemment, des scientifiques se plaignirent que
McIntyre et McKitrick n’ont pas publié leurs résultats dans une revue avec
comité de lecture, et rejetèrent leurs travaux.
« Il est de notre responsabilité, en tant que
scientifiques, concluait Muller, d’examiner les données d’une manière
impartiale et de tirer les conclusions qui s’ensuivent.
Quand nous découvrons une erreur, nous l’admettons, nous
en tirons des leçons et, peut-être, nous découvrons une fois de plus la valeur
de la prudence. »
Il écrivait cela en 2004. Nous sommes en 2019.
Michael Mann est toujours le pape du réchauffement
climatique.
Il est toujours
interdit de chercher des erreurs dans les études scientifiques sur le
changement climatique.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Sources:
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