Extrait de Wikipédia
La différence
entre l’hédonisme et l’épicurisme est le rapport au plaisir :
– Epicure affirme
que l’homme doit maîtriser ses plaisirs, en ne consentant qu’aux plaisirs
naturels et nécessaires (besoins vitaux)
– Les hédonistes
pensent que l’homme doit maximiser ses plaisirs, quel qu’ils soient.
L'hédonisme est parfois confondu avec l'eudémonisme, les
deux doctrines pouvant soit se rapprocher soit s'opposer selon les théories.
Portrait d'Épicure, fondateur de l'épicurisme. Copie
romaine d'un original hellénistique.
L’hédonisme (du grec ancien : ἡδονή / hēdonḗ, « plaisir »
et du suffixe -ισμός / -ismós), est une doctrine philosophique selon laquelle
la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance constituent le but de
l'existence humaine.
Elle est revendiquée de manière absolue par le
cyrénaïsme.
Aristippe de Cyrène
L'hédonisme se différencie de l'eudémonisme, théorisé
notamment par les Épicuriens et les Stoïciens, qui considèrent le bonheur et
non le plaisir comme but de la vie humaine.
Les Épicuriens adoptent toutefois une position
particulière car s'ils considèrent effectivement le bonheur comme le but de la
vie humaine, ils perçoivent les plaisirs, lorsqu'ils sont naturels et
nécessaires, comme un intermédiaire permettant de l'atteindre.
La doctrine épicurienne peut donc être perçue soit comme
un eudémonisme, soit comme une forme d'hédonisme raisonné.
Pensée
philosophique
Les plaisirs de l'existence, multiples, varient selon les
individus et selon leur éducation.
Les penseurs hédonistes ont orienté leur vie en fonction
de leurs dispositions propres, mais on retrouve des thèmes communs :
- l'amitié,
- la tendresse,
- la sexualité,
- les plaisirs de la table,
- la conversation,
- une vie constituée dans la recherche constante des
plaisirs (cf. le Gorgias de Platon), un corps en bonne santé.
On peut aussi trouver la noblesse d'âme, le savoir et les
sciences en général, la lecture, la pratique des arts et des exercices
physiques, le bien social…
Dans le même temps, les douleurs et les déplaisirs à
éviter sont :
- les relations conflictuelles et la proximité des
personnes sans capacités contractuelles (sans paroles),
- le rabaissement et l'humiliation,
- la soumission à un ordre imposé,
- la violence,
- les privations et les frustrations justifiées par des
fables, etc.
Ainsi, il n'y a pas d'hédonisme sans discipline
personnelle, sans connaissance de soi, du monde et des autres.
Les fondations directes d'une philosophie hédoniste sont
la curiosité et le goût pour l'existence d'une part, et d'autre part l'autonomie
de pensée (et non la croyance), le savoir et l'expérience du réel (au lieu de
la foi).
La pensée hédoniste a été fermement combattue par les
principales religions monothéistes.
Beaucoup de philosophes hédonistes, ou ayant une
conception qui s'en rapprochait, ont adopté des positions athées (Michel
Onfray, « athéisme athée comme franche et claire négation de Dieu » et
dénonciation des athéismes « post-religieux » qui acceptent toutes les
conséquences éthiques liées à la religion) ou agnostiques ; et dans une autre
dimension, une position anarchiste (Michel Onfray, revendiquant « la société
socialiste libertaire actionné selon la mécanique des micro-résistances
concrètes » comme la modalité politique de l'hédonisme).
Michel Onfray
Il faut noter cependant l'existence d'une ligne de pensée
chrétienne revendiquant la foi
chrétienne comme étant l'hédonisme véritable, car menant au plaisir le plus
profond et le plus durable, dans la contemplation de Dieu.
John Piper's church. Also see
here American Eagle
Le représentant contemporain le plus notable en est John
Piper, qui n'hésite pas à qualifier sa position d'hédonisme chrétien, mais la
même idée se retrouve chez C. S. Lewis, Pascal, Érasme, Thomas d'Aquin et
Augustin.
Selon Nietzsche la revendication de l'hédonisme chrétien
n'est pas légitime.
Selon lui,
l'hédonisme chrétien est une déformation de la réalité, de ce qu'est la nature
de l'hédonisme même.
La religion chrétienne tend à prendre des états
philosophiques existants, ou des traditions, ou encore de la vérité et à les
vider de leur contenu, de leur nature afin de les refaire sous une forme
chrétienne et ainsi de les intégrer sous une image vide de sens à cette
religion.
D'après Michel Onfray, l'hédonisme se résume par cette
maxime de Chamfort : « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à
personne, voilà je crois, toute la morale ».
Pour l'auteur Rudy Méliczek, l'hédonisme doit être mesuré
et réfléchi.
Sans une certaine sagesse, il peut être galvaudé.
En ethnologie
« Hédonistique » est un adjectif créé par des ethnologues
pour désigner les sociétés dans lesquelles les interactions sont destinées à
les prolonger ou à en établir, en contraste avec les sociétés agonistiques où
les interactions sont orientées à les interrompre ou les diminuer.
Histoire
La doctrine est associée notamment dans l'Antiquité à
Aristippe de Cyrène et au Cyrénaïsme, mais aussi à Épicure, bien que leurs
définitions du plaisir soient différentes.
Épicure rappelle qu'un plaisir excessif actuel doit être
évité s'il conduit à une douleur future alors que les Cyrénaïques insistaient
sur le fait que le plaisir est toujours le but présent de l'action, même si
cette fin est relativisée et se modifie dans le temps.
Jeremy Bentham, le fondateur de l'utilitarisme, le
comprenait comme un « calcul hédoniste », qui devait systématiser l'idée de
mesure des plaisirs dans le Philèbe de Platon.
Ce calcul constitue une des bases des modélisations dans
la théorie de la décision.
John Stuart Mill, qui reprit la doctrine utilitariste,
reprocha ensuite à Bentham de ne pas avoir donné de hiérarchisation qualitative
de la nature des plaisirs. Mais une telle hiérarchisation fait sortir de
l'hédonisme pour y introduire d'autres valorisations et d'autres fins (comme
celle de « vie bonne pour l'homme », qui recherche une valeur du bonheur en
plus des plaisirs).
Critique
Le cardinal Poupard voit dans l'Occident actuel une
mentalité de consommation — marquée par l'hédonisme — qui engendrerait
relativisme moral et indifférence religieuse.
Le cardinal Paul Poupard le 15 août 2015 - Claude
Truong-Ngoc
Dans les médias
La série télévisée d'animation Futurama comporte un
personnage récurrent du nom de « robot hédoniste », allégorie caricaturale de
la philosophie éponyme.
Épicurisme
L'épicurisme, est un courant de la philosophie
occidentale ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la
satisfaction des seuls plaisirs de la vie.
C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être
soit qualifiée d'hédonisme raisonné soit d'eudémonisme.
L'épicurisme est issu de l'école du Jardin, fondée à
Athènes par Épicure en 306 av. J.-C., et est de ce fait aussi appelé « doctrine
d'Épicure » ou « philosophie du Jardin », Épicure ayant établi son école dans
un petit jardin acquis à Athènes.
Son héritage a été revendiqué par le matérialisme moderne
(Marx notamment, mais aussi certains penseurs classiques proches des libertins
comme Pierre Gassendi et les matérialistes des Lumières comme Diderot ou
D'Holbach).
L'épicurisme propose de s'appuyer sur le plaisir, défini
comme souverain bien, et sur le rejet de la souffrance afin d'atteindre un état
de bonheur, une sérénité de l'esprit, caractérisé par l'absence de troubles,
l'ataraxie.
Toutefois, à la différence de l'hédonisme tel qu'il est
pratiqué par les Cyrénaïques, l'épicurisme bannit toute forme de plaisir non
naturel et non nécessaire et consent à accepter certaines formes de
souffrances.
Ainsi contrairement au « plaisir en mouvement » et
immédiat d'Aristippe de Cyrène, la recherche d'Épicure du « plaisir en repos »
(en absence de douleur) dans « la mémoire des plaisirs corporels du passé et
dans l'anticipation de ceux de l'avenir » fait que « sa doctrine était en
réalité beaucoup plus proche de l'ascétisme que de l'hédonisme ».
L'abolition de la crainte de la mort et des dieux
complète l'éthique épicurienne. Ces quatre éléments sont traditionnellement
regroupés sous l'appellation de « quadruple remède » ou tetrapharmakos8
(τετραφάρμακος).
L'épicurisme
professe que pour éviter la souffrance il faut éviter les sources de plaisir
qui ne sont ni naturelles ni nécessaires.
Il ne prône donc
nullement la recherche effrénée du plaisir.
La caricature de l'épicurien jouisseur — qui remonte à
l'Antiquité et est déjà bien présente, mais avec humour et distance, chez
Horace se définissant comme un « porc du troupeau d'Épicure » —, commença par
la confusion entre l'épicurisme et l'hédonisme d'Aristippe de Cyrène, plus
connu sous le nom de cyrénaïsme, puis se répandit par le biais de la polémique
philosophique et, plus tard, de la propagande des Pères de l'Église, qui
rejetaient le matérialisme de cette philosophie.
L'épicurisme entre
en concurrence avec une autre grande pensée de l'époque, le stoïcisme, fondé en
301 av. J-C.
En effet, les deux courants, matérialistes et monistes,
sont l'un comme l'autre axés sur la recherche du bonheur mais proposent des
moyens différents pour y parvenir.
Il entretient également une polémique constante avec le
scepticisme, dans la mesure où l'épicurisme est une doctrine dogmatique,
c'est-à-dire croyant à la possibilité d'utiliser des critères de vérité pour
fonder des connaissances certaines.
Le critère de
vérité épicurien est la sensation.
L'épicurisme
antique – Le succès de la doctrine
L'épicurisme, en tant que conception matérialiste du
monde, se diffuse avec succès dans tout le bassin méditerranéen d'Alexandrie à
Rome et demeure vivace jusqu'aux premiers siècles du christianisme.
Le nombre des épicuriens fut très important à certaines
périodes, au témoignage de Diogène Laërce, qui écrit que « les villes ne
pouvaient plus contenir [ses amis] » :
« Le charme de
cette doctrine égalait la douceur des sirènes. »
La doctrine semble avoir eu un grand succès en Campanie,
comme en témoigne la présence d'une bibliothèque et d'un cercle épicuriens
constitués autour de la figure de Lucius Calpurnius Pison.
On trouve également des traces de présence épicurienne
jusque sur le site d'Oeonanda (dans l'actuelle Turquie) via l'inscription
épicurienne monumentale édifiée au IIIe siècle par Diogène d'Œnoanda.
Plotina Pompeia, épouse de Trajan, semble avoir été
proche de l'école.
Cicéron, pourtant adversaire d'Épicure, ne contredit pas
un de ses interlocuteurs qui s'écrie avec enthousiasme :
« Quelle nombreuse élite d'amis il rassemblait dans sa
maison ; quels intimes rapports d'affection mutuelle dans ce commun attachement
au maître !
Et cet exemple est
encore suivi par tous les épicuriens. (De finibus I,) »
Causes de ce
succès
Les publications d’Amafinius, considéré comme le premier
philosophe à écrire en langue latine et de Lucrèce firent de l'épicurisme une
doctrine populaire dans toutes les couches de la société.
Elles avaient la réputation d'être relativement facile à
saisir, moins techniques que l'enseignement de la Nouvelle Académie ou du
stoïcisme.
Dans un monde où le choc incessant des guerres et
l'aggravation de la misère bouleversent les valeurs traditionnelles,
« l'épicurisme propose un idéal de bonheur individuel et
une vision du monde où ni les dieux, ni même la mort ne sont à craindre, car si
tout l'univers est composé d'atomes éternels et indestructibles, l'homme ne
doit rien à l'initiative des Dieux. »
Caractères de
l'école épicurienne
L'école épicurienne a la réputation d'être restée fidèle
à la doctrine originelle d’Épicure jusqu'à son extinction.
Ce fait est attesté notamment par Numénius dans les
fragments de son traité Sur l'infidélité de l'Académie à Platon, qui pointe la
soumission des disciples d’Épicure à ses dogmes.
Épicure était vraisemblablement l'objet d'un culte au
sein du Jardin ; selon Plutarque, de son vivant déjà on relève des marques
extrêmes de dévotion de la part de certains de ses disciples, comme Métrodore
et Colotès de Lampsaque (Contre Colotès ).
Suivant la recommandation du maître dans son testament,
les disciples célébraient chaque année l'anniversaire de sa naissance ; tous
les mois, par une réunion plus solennelle, ils rappelaient son souvenir.
Ils exposent dans leur chambre à coucher le portrait
d'Épicure, ils en portent sur eux des réductions.
Pas moyen d'oublier le fondateur de l'épicurisme, s'écrie
Pomponius dans Cicéron, lorsque sa figure est chez nos amis, non seulement en
peinture, mais jusque sur leurs vases et leurs bagues.
Pour ses disciples, Épicure est le libérateur — il est
désigné souvent comme sôtèr, sauveur.
Le poète Lucrèce le décrit dans un éloge célèbre comme «
honneur de la Grèce » et père (De Rerum Natura III, v. 1-99) : il est à ses
yeux l'homme et le philosophe qui a débarrassé l'humanité de la nuit noire de
la superstition ; c'est le défenseur des droits de la liberté et de
l'indépendance personnelle contre toute tradition religieuse.
Aussi Lucien de Samosate parle-t-il d'Épicure comme d'un
« homme saint, divin, qui seul a connu la vérité et qui en la transmettant à
ses disciples est devenu leur libérateur ».
Non content de révérer la personne d'Épicure, ses disciples
ont un égal respect pour sa doctrine.
Selon Cicéron, qu'il ne faut peut-être pas prendre ici au
pied de la lettre, leur secte sait peu ce qu'on dit ailleurs.
Les épicuriens ne lisent que ses écrits, ils les aiment
exclusivement, et sans connaissance de cause, ils condamnent les autres.
Tout ce qui a plu au maître plaît aux disciples qui se
feraient un crime de changer la moindre chose.
Cette hypothèse est aujourd'hui assez sérieusement
atténuée par les historiens : si la doctrine elle-même a connu peu
d'infléchissements notables, elle est restée en dialogue permanent avec les
autres sectes philosophiques et l'isolement absolu n'est plus défendu
aujourd'hui.
Il y a au Louvre un marbre qui représente sur une de ses
faces Épicure, et sur l'autre son inséparable ami Métrodore.
On dirait une petite république où l'accord est complet
entre tous les membres, selon les mots de Numénius cités par Eusèbe de Césarée.
C'est là un côté par lequel l'épicurisme ressemble au
pythagorisme : les disciples restent profondément unis.
Épicure avait montré l'exemple ; pendant le siège
d'Athènes par Démétrios, il avait nourri tous ses disciples (Plutarque,
Démétrius,).
Sa dernière pensée est de recommander les enfants de son
ami, Métrodore ; c'est à eux, en grande partie, qu'est consacré son testament.
L'amitié ou philia est en effet une notion cardinale de
l'éthique épicurienne.
Cicéron développe cet aspect de la doctrine dans le livre
I du traité De finibus. Cette pratique philosophique et propédeutique de l'amitié
est encore mal connue.
Elle a beaucoup intéressé Michel Foucault qui a dans les
dernières années de son enseignement émis des hypothèses sur la pratique
épicurienne de la parrhèsia philosophique.
Les épicuriens sont connus pour avoir souhaité se tenir à
l'écart de la vie publique, selon le prétexte popularisé par le pamphlet de
Plutarque « Vis caché ! » (lathè biôsas en grec).
Ce refus de la participation politique s'explique
principalement par l'identification du désir de gloire et de richesse comme un
désir orienté vers des réalités bien plus toxiques que plaisantes, et par une
volonté de fuir les situations de souffrance et de risque.
Cela ne signifie pas l'absence de toute préoccupation
collective, comme le montre bien la prégnance de la notion d'amitié dans
l'éthique épicurienne. De fait, la doctrine épicurienne propose des
développements significatifs sur l'origine du droit, la notion de justice, la
philanthropia, et la rhétorique comme technique politique.
Ces points sont particulièrement documentés dans les
Maximes Capitales d’Épicure, les fragments de l'épicurien Hermarque transmis
par Porphyre, et de nombreux traités de Philodème comme l'Economique, Le bon
roi selon Homère ou les livres sur la Rhétorique.
On trouve des traces d'une polémique sur cette question
de l'implication politique dans ce qui reste du De otio de Sénèque.
Influences
philosophiques et postérité de l'épicurisme
La doctrine d’Épicure a eu une postérité considérable à
de nombreuses époques.
Sur le plan politique et éthique, on considère souvent
les épicuriens comme les premiers penseurs utilitaristes et conventionnalistes.
La justice, suivant Épicure, est fondée sur des
conventions mutuelles de non-agression qui ne tiennent que par appréhension de
l'utile pour ceux qui en sont capables et crainte du châtiment pour les autres.
Les principes du
droit ne sont donc pas fondés sur des normes naturelles mais sur des décisions
locales guidées par une compréhension ponctuelle de ce qui favorisera
collectivement la poursuite du plaisir et l'évitement de la souffrance. On a pu
y voir les premiers balbutiements des théories contractualistes de penseurs
comme Locke, Hobbes et Jean-Jacques Rousseau.
Pierre Gassendi, éditeur, traducteur et commentateur
d’Épicure, en proposera une défense argumentée dans son Vie et mœurs d’Épicure.
Les théories corpusculaires de la physique cartésienne
sont construites en opposition avec cette physique atomiste épicurienne
défendue par Gassendi.
On trouve des traces de la théorie épicurienne de la
connaissance chez Kant, dans l'exposé de l'Analytique et de la Dialectique
transcendantale dans la Critique de la raison pure.
L'influence des atomistes antiques est considérable en
France chez les penseurs des Lumières.
Diderot dans le Rêve de D'Alembert, D'Holbach dans son
Système de la Nature et La Mettrie puisent une partie importante de leur
inspiration dans la physique épicurienne.
Cette filiation se retrouve chez les représentants les
plus contemporains du matérialisme, et tout premièrement chez Marx, auteur
d'une dissertation sur Épicure et Démocrite.
Cette reprise marxiste explique l'abondance de travaux
philologiques et philosophiques parfois de tout premier plan consacrés à
l'épicurisme antique dans les pays de l'ex Bloc de l'Est.
En France, les poètes Francis Ponge et Raymond Queneau
dans sa Petite Cosmogonie portative se réclament également de l'épicurisme dans
sa transmission lucrétienne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Votre commentaire est le bienvenu à condition d'être en relation avec le sujet - il sera en ligne après accord du modérateur.
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.