Par Franck Abed – 01/12/2019 - pour info.
« En 1790, Madame
Élisabeth de France, petite soeur de Louis XVI, adresse une dernière lettre en
guise de testament à son amie d’enfance, Angélique de Bombelles.
Dans l’évocation de ses souvenirs, on découvre une
fillette rebelle, pleine de charme et de vivacité, devenue vertueuse dans les
grandeurs, magnanime dans la charité, fidèle dans l’amitié, intrépide dans
l’adversité.
Pour acheter la bande dessinée : cliquez ici !
Les bandes dessinées, à nos yeux, restent un excellent
moyen pour faire aimer l’histoire aux jeunes et moins jeunes.
Celle-ci nous permet de suivre, presque pas à pas,
Elisabeth de France.
Elle est née le 3 mai 1764 à Versailles et mourut
guillotinée le 10 mai 1794 à Paris, vingt ans jour pour jour après la mort de
son grand-père Louis XV.
Huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de
Marie-Josèphe de Saxe, elle fut la sœur de Louis XVI à qui elle apporta un
soutien indéfectible, constant et surtout désintéressé.
Emprisonnée avec lui en 1792 et appelée à comparaître
devant le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort
et exécutée.
Reconnue pour sa piété, ses actes de charité et sa mort
associée à un martyre, elle est déclarée servante de Dieu par l’Église
catholique le 23 décembre 1953.
En 1953, le pape Pie XII reconnaît par décret l’héroïcité
de ses vertus du seul fait de son martyre.
La princesse est déclarée servante de Dieu et la cause en
béatification est officiellement introduite le 23 décembre 1953 par le cardinal
Maurice Feltin, archevêque de Paris.
En 2016, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de
Paris, réactive la cause de sa béatification…
Avant de rejoindre le bon Dieu, selon la volonté des
juges révolutionnaires, elle écrit une lettre en forme de testament à son amie
d’enfance, Angélique de Bombelles.
Cette narration de ses nombreux souvenirs nous présente
la vie d’une princesse de France, enjouée, pétillante, dévouée qui n’eut de
cesse de soutenir son frère le roi et de faire le bien ici bas.
Même si les dessins ne nous paraissent pas excellents,
nous trouvons les couleurs utilisées vraiment très belles.
Elles mettent réellement en valeur les différentes
planches.
Un autre élément à prendre en compte reste la difficulté
pour les non passionnés d’histoire à s’y retrouver parmi tous les personnages
croisés, notamment au début de l’histoire.
Des petites notices biographiques ou des notes de bas de
page auraient été fort appréciées.
Une nouvelle fois, le scénario se présente comme très
bien maîtrisé et le récit s’avère réellement émouvant.
En effet, il est terrible de voir la chute de la
monarchie en suivant une héroïne trop méconnue de cette époque terrible…
Même au plus fort des privations, des moqueries, elle
garda son sens de la formule et sa volonté ne se brisa pas devant les
différentes attaques perpétrées par les révolutionnaires.
A l’accusateur public qui la traita de « sœur d’un tyran
», elle répliqua : « Si mon frère eût
été ce que vous dites, vous ne seriez pas là où vous êtes, ni moi, là où je
suis ! »
Il s’agit d’une bande dessinée très bien écrite que nous
recommandons pour en savoir plus sur Elisabeth de France et l’histoire de notre
pays.
Cette femme au grand coeur s’appuya toute sa vie sur le
Sacré-Coeur dont elle relança la dévotion.
Elle fut aussi proche des plus faibles et des démunis.
Nous lui laissons le mot de la fin :» Je n’ai jamais désiré que le bonheur des
Français « …
Pour acheter la
bande dessinée : https://www.editionsartege.fr/livre/fiche/madame-elisabeth-de-france-9791094998885
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Votre commentaire est le bienvenu à condition d'être en relation avec le sujet - il sera en ligne après accord du modérateur.
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.