28/06/2019 - par Bernard
Gensane
La Suède est un grand pays par la surface (450 000 km2)
et petit par la population (10 millions d’habitants).
La densité est d’environ 25 habitants au km2.
On a connu ce pays comme fer de lance du progressisme en
Europe, un pays où chaque citoyen était protégé face aux aléas de l’existence,
où le niveau de vie était inégalé en Europe.
Avec, certes, quelques poches de nazisme mal recuits.
Tout ceci est de moins en moins vrai et, surtout, la société donne, vue de
loin, l’impression d’être en phase de décomposition.
Il ne se passe pas
24 heures, dans des villes où les zones de non droit où la police ne peut plus
pénétrer, sans qu’un viol collectif soit commis, sans qu’une explosion mette à
bas un immeuble, sans que des scènes d’émeute perturbent gravement la paix
sociale.
© Olafur STEINAR GESTSSON / Ritzau Scanpix / AFP Le
siège de l'administration fiscale après l'explosion
En quarante ans,
le nombre de viols a augmenté de 1400% (53 viols pour 100 000 habitants) !
La Suède dans ce domaine est au troisième rang mondial
derrière le Lesotho et l’Afrique du Sud.
Par parenthèse, j'aurais pu rédiger le même type
d'article à propos du Royaume-Uni où les viols collectifs et les meurtres à
coups de poignard et de machette ont augmenté dans une proportion considérable
depuis une décennie.
Je ne connais pas
la Suède : je n’y suis jamais allé et j’ai dû rencontrer quatre Suédois dans ma
vie.
Je ne saurais donc expliquer pourquoi des juges condamnent des responsables de viol
collectif à des peines symboliques en laissant entendre que les victimes
souhaitent avoir des relations sexuelles avec sept ou huit personnes à la fois.
La Suède a connu une forte augmentation des explosions
ces dernières années, principalement liées à des conflits entre bandes
criminelles. Selon la police, l’utilisation d’explosifs dans le pays se situe
maintenant à un niveau unique au monde pour un État qui n’est pas en guerre.
Les pouvoirs publics suédois ont décidé il y a quarante
ans que la Suède serait officiellement un pays multiculturel et multiethnique.
Jusqu’alors, si l’on excepte une immigration non
négligeable de Finlandais, elle était très homogène.
Une cinquantaine d’explosions ont été signalées au
cours des trois premiers mois de 2019, soit en moyenne plus d’une explosion
tous les deux jours et une augmentation par rapport à la même période en 2018,
une année qui a vu un nombre record de plus de trois explosions par semaine.
En quarante ans, la population a augmenté de 20%, sous
les effets d’une immigration non contrôlée en provenance de pays non européens.
Je ne voudrais pas paraître plus malin qu’un autre mais,
si je n’avais pas prévu cette évolution, je l’avais envisagée comme possible
depuis longtemps.
Un pompier éteint l'incendie causé par
l'explosion d'une voiture dans le centre-ville de Stockholm, samedi 11 décembre
2010. Reuters/REUTERS TV
Durant les années 80, je résidais en Côte d’Ivoire.
J’avais pour ami un Sénégalais vivant à demeure dans le pays avec sa famille.
Il était technicien-chef dans un grand garage automobile.
Un jour, rayonnant, il me dit qu’il avait été sélectionné
pour exercer les mêmes fonctions dans un grand garage suédois. Je le félicitai
et lui dit :
« Tu es bien conscient que tu vas gagner vingt fois plus
là-bas qu’ici ? » « Bien sûr ! », me répondit-il.
Je lui demandais s’il comptait partir avec sa famille. Il
attendrait un an et s’était arrangé avec le garage suédois pour pouvoir passer
en Côte d’Ivoire une semaine tous les deux mois.
Quelques jours plus tard, il me fit rencontrer une jeune
attachée de l’ambassade de Suède qui l’aidait à progresser dans les arcanes de
son nouveau pays.
Je demandais à cette diplomate quelle était la position
de la Suède face à l’immigration.
Pas celle de notre ami Mamadou, propre sur lui et bardée
de contrats, mais celles d’immigrants irréguliers.
J’avais à l’esprit la diaspora afghane qui s’était
constituée pendant et après le pic de la guerre civile.
Elle me répondit :
« Notre politique, c’est qu’il n’y a pas de politique.
Vient qui veut. »
Vous comprendrez
trop tard, lui répondis-je, que les gens qui viennent de la violence apportent
de la violence.
Et dans le cas des
réfugiés afghans, vous serez à coup sûr en présence d’un islam rigoriste,
complètement étranger aux valeurs de votre société protestante.
Bref, récemment,
une bombe a pulvérisé deux appartements dans le sud du pays en endommageant 250
autres.
25 personnes ont été blessées.
Des débris d’une porte d’un des appartements ont été
retrouvés à 100 mètres d’une explosion en bout de chaîne de quatre autres
explosions.
Une bonne centaine
d’explosions ont eu lieu depuis 2015.
30 dans la ville de Malmö.
Il semble que la majorité des forfaits soit l’œuvre d’une
mafia qui rackette des restaurateurs.
Ces criminels
appartiennent pour la majorité à des immigrants de première ou deuxième
génération.
Les grenades qui explosent sont des reliquats des guerres
des Balkans.
Le nombre d’explosions
a triplé entre 2008 et 2016.
Pour ce qui est du lancer de grenades, il s’agit d’actes
terroristes : des appartements, des petits commerces (salons de coiffure,
pizzerias) sont visés à l’aveugle, sans distinction.
Sauf celles qui visent des employés de banque dont le
travail consiste à éplucher des comptes douteux.
En 2018, considérant que l’utilisation d’explosifs en
Suède battait tous les records pour un pays en paix, les pouvoirs publics ont
proposé une amnistie et l’immunité à ceux qui rapporteraient les grenades et
les bombes artisanales dans les commissariats de police.
Cela n’a pas empêché un nouveau record : 50 explosions
ont eu lieu durant les trois premiers mois de 2019.
Une tous les deux jours, donc.
Un enfant de 8 ans est mort après qu’une grenade a
atterri dans la chambre où il dormait.
Un homme de 65 ans
a été déchiqueté sans savoir que l’objet qu’il venait de ramasser dans la rue
était une grenade.
45 fusillades entre gangs ont eu lieu en 2018,
contre 3 en Norvège.
Dans un pays où le gouvernement se proclame – à juste
titre – féministe, 30% des femmes ont peur de rentrer seules le soir chez
elles.
Le système pénal, conçu à une autre époque, n’est plus du
tout dissuasif.
En 2018, un jeune homme de 16 ans ayant – au nom d’un
contrat – tué des clients dans une pizzeria a été condamné à passer trois ans
dans une institution spécialisée.
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