2 000 taudis rénovés depuis 2012 avec l’aide de la
Fondation Abbé Pierre
13/05/2019.
Lutter contre l'habitat indigne
Très présent dans des centres anciens et les copropriétés
dégradées de grandes agglomérations, l’habitat indigne touche aussi le reste du
territoire : les villes moyennes, les bourgs anciens, les villages et les
territoires ruraux.
Ce phénomène est
massif (600 000 logements) et dans un cas sur deux, les occupants sont des propriétaires
pauvres qui n’ont pas les moyens de réaliser des travaux de rénovation ou de se
loger dans un logement décent.
Comprendre et interpeller
Contraints par la crise du logement (le manque de
logements accessibles et l’explosion des loyers dans le parc privé décent), de
nombreux ménages recherchent sécurité et stabilité dans l’accès à la propriété.
Pour les moins protégés, cela peut se traduire par
l’acquisition d’un logement peu cher dans une copropriété dégradée ou d’un
logement à rénover en zone péri-urbaine, voire rurale, dont les travaux se
révèlent rapidement beaucoup trop coûteux.
Ces ménages se retrouvent alors endettés et piégés dans
un logement dégradé, parfois avec de jeunes enfants.
Accueillir et loger
L’habitat indigne
peut aussi être une manifestation de la pauvreté persistante et de l’isolement
social.
C’est le cas de
nombreuses personnes âgées en milieu rural, qui subissent silencieusement des
conditions d’habitat difficiles et dangereuses et qui n’ont ni la force, ni le
réflexe, ni les contacts nécessaires pour faire connaître leur situation.
Face à ce
phénomène, la Fondation Abbé Pierre s’est engagée dans la lutte contre
l’habitat indigne avec son programme « SOS Taudis ».
Archives de l'abbé Pierre - Hiver 54
Depuis 2012, ce
sont 2 000 d’entre eux qui ont bénéficié d’une aide aux travaux et qui vivent
désormais dans des conditions décentes et en sécurité dans leur logement.
Conseiller et accompagner
La lutte contre l’habitat indigne doit faire l’objet
d’une action plus soutenue de la puissance publique.
C’est la raison pour laquelle la Fondation Abbé Pierre a
demandé au Gouvernement, en janvier 2019, la mise en place d’un plan national
de résorption sur 10 ans.
« LA BEAUTÉ D’UNE VILLE, LA BEAUTÉ D’UNE NATION N’EST
PAS DANS SES JARDINS,
SES THÉÂTRES, SES MUSÉES NI MÊME DANS SES CATHÉDRALES.
ELLE EST DE NE PAS AVOIR DE TAUDIS. ELLE EST DE NE PAS AVOIR DE DÉSESPÉRÉS. »
L’ABBÉ PIERRE.
CONTACTS PRESSE
Anne Lambert de Cursay et Lila David, relations presse
Fondation Abbé Pierre
media@fap.fr • 01 55 56 37 45 • 06 23 25 93 79
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