Par Berdepas – 14/5/2019.
Dans quelques jours auront lieu les élections des
représentants du peuple au Parlement Européen. Dans une sorte d’indifférence
quasi générale.
Le pouvoir «
jupitérien » a tout fait pour réduire les débats à leur plus simple expression
: celle d’un antagonisme de façade , artificiellement entretenu entre «
Progressistes autoproclamés » et « fascistes » caricaturés en « saboteurs »
d’une Europe qui ayant consacré plusieurs décennies a tenter de combattre ce
qui restait des « identités nationales » a fini par oublier son Histoire, à
renier ses racines judéo-chrétiennes, oubliant ainsi d’où elle vient.
Pas étonnant
qu’elle ne sache plus très bien où elle va !!!
Le débat permettant d ‘éclairer l’opinion sur les vrais
enjeux de cette élection et de faire émerger les trois principales options qui
s’offrent à l’évolution du projet européen :
Première option :
revenir à une Europe des Nations.
Deuxième option :
poursuivre sur la voie des quarante dernières années vers le projet d’une
Europe Fédérale dirigée par un pouvoir technocratique et contre la volonté des
peuples.
Troisième option :
réformer en profondeur les traités actuels pour permettre l’émergence d’une
Europe fondée sur de solides accords de coopération entre les états sur la
conduite de projets stratégiques et ambitieux tels que Ariane ou Airbus,
tout en favorisant massivement les échanges culturels afin que les Européens
puissent partager l’immense patrimoine de Culture et de Savoir Faire de ce
vieux continent.
Le Parlement européen, à Strasbourg. Vincent
Kessler/REUTERS
Tout cela n’incitera pas les électeurs à se rendre
massivement aux urnes, et une fois de plus le destin de l’Europe risque de se
trouver entre les mains d’une minorité qui se nourrit de fantasmes et qui,
refusant de savoir d’où vient l’Europe, de tirer les leçons de son Histoire,
n’a jamais su réellement d’où elle vient et continue de ne pas savoir où elle
va.
Car, comment
trouver le bon chemin pour faire de l’Europe un continent puissant et respecté
sans être capable de tirer la leçon de plusieurs décennies d’erreurs et
d’impuissance.
L’Europe n’a pas
été capable de voir venir la crise financière de 2008 et de protéger son
économie des conséquences d’une crise qui a pris naissance Outre-Atlantique.
L’Europe, dirigée
par des technocrates, trop souvent motivés par une volonté d’étendre le
territoire où s’exerce une puissance qui a échappé au contrôle des peuples et
qui ont réussi à imposer leur conception mondialiste de l’économie inspirée par
l’idéologie d’un libéralisme qui, au nom de la libre concurrence, a conduit
l’Europe sur les chemins d’une désindustrialisation au profit de pays ne
respectant pas les lois de la juste concurrence.
L’Europe et ses
dirigeants aveugles n’ont pas vu venir la crise migratoire.
Il suffisait pourtant de prêter attention aux
avertissements des démographes et des politologues.
L’Europe n’a ouvert les yeux que sur la pression
d’évènements subis et a tenté de se donner bonne conscience en improvisant une
politique migratoire de circonstance inspirée par la générosité naïve de Madame
Merkel et de ses idolâtres dont Monsieur Macron aura été au premier rang avant
de s’aviser des conséquences politiques qu’aurait pour la France une politique
inspirée par celle de Madame Merkel.
Au fond, ce qui manque à tous ceux qui, pour paraphraser
le Général de Gaulle, sautent comme des cabris en criant « l’Europe, l’Europe,
l’Europe », c’est une analyse lucide des erreurs passées afin d’en tirer les
conséquences au lieu de diaboliser tous ceux qui, pointant ces erreurs,
refusent de s’engager sur une voie qui risque fort de conduire à l’effritement
d’un projet européen qui porte cependant les espoirs des générations futures.
Pour conclure, au fond, ma grand-mère, presque illettrée,
mais pourvue d’un solide bon sens, avait raison : « Il n’y a pas de bon vent pour le navire qui ne sait pas où il va et
il n’y a pas de bon vent pour le navire qui ne sait pas d’où il vient : il ne
saura jamais où il va ».
………………….
Le Parlement
européen - Synthèse 25.04.2019
Seule institution de l'Union européenne élue directement
par les citoyens, le Parlement européen est composé de 751 députés.
Il exerce trois pouvoirs fondamentaux :
législatif, budgétaire et contrôle politique.
Le Parlement
européen représente les 512 millions de citoyens européens.
Il est aujourd'hui l'unique institution européenne dont
les membres sont directement élus au suffrage universel, tous les cinq ans.
Il dispose de pouvoirs législatif, budgétaire et de
contrôle politique.
Les prochaines
élections européennes auront lieu du 23 au 26 mai 2019. Suite au départ du
Royaume-Uni de l'Union européenne, le nombre de députés européens doit passer
de 751 à 705.
Sans validation de l'accord de Brexit d'ici les élections
européennes, le Royaume-Uni a prévu de participer au scrutin le 23 mai.
Le nombre de députés européens serait alors
temporairement maintenu à 751, dont 74 Français. La configuration à 705
eurodéputés ne sera mise en oeuvre qu'après le départ du Royaume-Uni, si besoin
en cours de législature.
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