La gestion religieuse des affaires fait fuir la société “Philips” présente en Algérie depuis 1957 !
Après Philips et Volkswagen, BP vend tout à ENI et quitte
l’Algérie
Dans son édition de ce lundi 5 avril, Le Soir d’Algérie
rapporte que « c’est avec un grand étonnement que nous avons appris le départ
inattendu et précipité de la société Philips Healthcare, société spécialisée dans l’équipement en imagerie
médicale (équipements présents dans le secteur hospitalier et privé) ».
Par ailleurs, il est à souligner que cette décision de
quitter l’Algérie sans le moindre communiqué adressé aux autorités compétentes
ni justificatif clair a plongé dans un futur incertain leur personnel qui a été
remercié et les partenaires commerciaux qui s’inquiètent de la prise en charge
des problèmes de maintenance de leurs équipements.
Amar, gérant d’une PME écrit :
- « C’est tout l’environnement des affaires et le climat
d’investissement, où le discours religieux a pris le pas sur la rationalité et
les normes scientifiques, qui fait désormais craindre une fuite massive
d’investisseurs et d’industriels qui ont de plus en plus de mal à comprendre
cette domination de l’option de la religion dans la gestion, notamment de
l’économie algérienne ».
Début de ce mois de juin, la compagnie pétrolière
Britannique British Petroleum (BP) faisait savoir qu’elle a décidé de rompre
son contrat avec l’Algérie.
Rappelons qu’au début de ce mois, les négociations on été
effectuées avec le géant britannique
British Petroleum (BP) qui s’apprête à céder ses actifs en Algérie au Groupe
Italien « ENI ».
Évoquant le sujet, l’agence Reuter dont la dépêche a été
rapportée par le site Algérie Eco indiquait le 3 juin que BP envisagerait « une
vente pure et simple » à ENI avec « une possible participation » dans les
actifs d’Eni ailleurs, notamment dans « le développement phare du gaz naturel
liquéfié au Mozambique ».
L’instauration d’une gestion accès sur la religion et
l’idéologie par le nouveau pouvoir en Algérie continue de faire fuir nombre
d’entreprises internationales.
Depuis début 2020, par décisions purement populistes,
l’Algérie interdit l’importation des kits destinés aux usines de montage de
véhicules qui ont été lancées depuis 2014.
Les importations de voitures neuves sont également suspendues
depuis des années.
Le marché algérien n’est plus alimenté en véhicules neufs et
la majorité des concessionnaires automobiles ont fermé leurs ateliers et leurs
espaces de vente.
Résultat : les prix des véhicules ont considérablement
augmenté et les pièces de rechange d’origine se sont raréfiées sur le marché.
Qu’en est-il du parc roulant sous garantie ?
Sovac a précisé que le « parc roulant sous garantie à fin
janvier 2021 est estimé à 97.390 véhicules et 54.693 prévus pour l’année 2022.
»
Le groupe allemand Volkswagen a précisé
qu’il « était actuellement
en phase de
trouver un canal après-vente alternatif pour
servir ses clients en
Algérie, notamment les
clients bénéficiant encore de la
garantie du constructeur », a ajouté la même source.
« Les ateliers de
Sovac Algérie et l’ensemble de son réseau sur le territoire national ne sont
plus en mesure d’assurer le service de garantie pour les clients SAV.
Néanmoins, les ateliers restent ouverts pour tous les autres
services au profit de ses clients hors garantie et sans la représentation des
marques du Groupe Volkswagen », ajoute le communiqué.
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https://marevuedepressedz.com/2021/04/05/la-gestion-religieuse-des-affaires-fait-fuir-la-societe-philips-presente-en-algerie-depuis-1957/?fbclid=IwAR18Gk0_NHDcR9teZBKHdtOczZrexG2rsUzH3Glnlvzp74-t2giLGZNjbxs
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