Ce texte, sous forme de pétition, a été initié par le
professeur Uberto Crescenti – Professeur titulaire de géologie appliquée à
l’Université G. d’Annunzio de Chieti ; Recteur de l’Université G. d’Annunzio de
1985 à 1997, président de la Société italienne de géologie de 1999 à 2005,
fondateur et président de l’Association italienne de géologie appliquée et
d’environnement de 1999 à 2005, fondateur et président en 2001 de l’Association
italienne « géologie et tourisme ».
Il faut lire ce
texte dans son intégralité.
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Nous soussignés,
citoyens et hommes de science, invitons avec force les décideurs politiques à
adopter des politiques de protection de l’environnement qui soient compatibles
avec les connaissances scientifiques.
En particulier, il
est urgent de lutter contre la pollution là où elle se produit, comme
l’indiquent les meilleures données scientifiques.
Uberto Crescenti, 82 ans, est né à San Benedetto del
Tronto, une ville avec laquelle il a toujours entretenu de profonds liens
affectifs. Il est diplômé à Rome en 1957 en sciences géologiques et a été
embauché par Montecatini pour lequel il a travaillé environ 10 ans. En 1968, il
a remporté le concours pour l'enseignement universitaire gratuit dans les
universités de Pérouse, L'Aquila et Ancône, où il a obtenu le titre de
professeur en 1975. En 1984, il intègre la faculté d'architecture de Pescara.
En 1985, il est élu recteur de l'Université "D'Annunzio" de Chieti -
Pescara jusqu'en 1997. Il est président de la société italienne de géologie et
est l'auteur de plus d'une centaine de publications. scientifique.
A cet égard, il
est regrettable que les connaissances mises à disposition par le monde de la
recherche soient utilisées trop tard pour réduire les émissions anthropiques de
polluants très répandus dans les systèmes environnementaux tant continentaux
que marins.
Cependant, il faut
être bien conscient que le dioxyde de carbone lui-même n’est pas un polluant.
Au contraire, il
est indispensable à la vie sur notre planète.
BY PROF. UBERTO CRESCENTI ON MARCH 3, 2018 LIVRES ET MÉMOIRES DE RECHERCHE
L’article traite de la prédiction du climat futur de
notre planète. Dans l’état actuel de nos connaissances, nous avons certaines
données sur le passé sur la base des études historiques sur le climat, mais
nous ne pouvons pas projeter vers l’avenir. Il en résulte que les prévisions
catastrophiques de l’IPCC et de ceux qui se reconnaissent dans cet organisme ne
doivent pas être prises au sérieux. Ces prévisions ont un impact sur l’économie
mondiale en raison de l’application du protocole de Kyoto qui, en 2013
seulement, a mobilisé plus de 160 milliards de dollars pour la soi-disant taxe
carbone.
Au cours des dernières décennies, s’est répandue une
hypothèse selon laquelle le réchauffement de la surface de la terre d’environ
0,9°C observé depuis 1850 serait anormal et dû aux activités humaines, en
particulier à l’émission dans l’atmosphère de CO2 venant de l’utilisation des
combustibles fossiles.
C’est là la thèse du réchauffement climatique anthropique
promue par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC) des Nations Unies, dont les conséquences seraient des changements
environnementaux si graves qu’ils feraient craindre des dommages énormes dans
un avenir proche, à moins que des mesures drastiques et très coûteuses soient
adoptées immédiatement.
De nombreuses nations du monde ont adhéré à des programmes
de réduction des émissions de dioxyde de carbone et une propagande de plus en
plus virulente les invite à adopter des programmes toujours plus exigeants dont
la mise en œuvre, très onéreuse pour les économies de ces Etats, serait,
prétend-on, nécessaire à la maîtrise du climat et au « salut » de la planète.
L’origine
anthropique du réchauffement de la planète est cependant une conjecture non
prouvée, déduite uniquement de certains modèles climatiques, c’est-à-dire
de programmes informatiques complexes, appelés modèles de circulation générale.
Climat, assez de catastrophismes. Réflexions
scientifiques sur le passé et l'avenir
Au contraire, la
littérature scientifique a, mis en évidence l’existence d’une variabilité
climatique naturelle que les modèles ne sont pas capables de reproduire,
variabilité naturelle de mieux en mieux vérifiée.
Cette variabilité
naturelle explique une part importante du réchauffement climatique observé
depuis 1850.
La responsabilité
anthropique du changement climatique observée au siècle dernier est donc
exagérée de façon injustifiée et les prévisions catastrophiques sont
irréalistes.
Une pétition adressée aux plus hautes fonctions de
l’État, du Président de la République au Conseil des ministres en passant par
le Sénat et la Chambre, pour demander à l’Italie de ne pas adhérer à une "
politique de réduction non critique des émissions de dioxyde de carbone dans
l’atmosphère revendication illusoire de régir le climat ». Des universitaires
italiens dirigés par le professeur émérite de géologie appliquée et ancien
recteur de l'Université de Chieti-Pescara Uberto Crescenti, ont pour mission de
promouvoir la collecte de signatures. Parmi les promoteurs de la pétition se
trouvent de nombreux " négationnistes " , ceux qui nient l'existence
de causes anthropiques à l'origine du réchauffement planétaire .
Le climat est le système le plus complexe sur notre
planète : nous devons donc l’aborder avec des méthodes appropriées et adaptées
à son niveau de complexité.
Les modèles de simulation climatique ne reproduisent pas
la variabilité naturelle observée du climat et, en particulier, ne
reconstituent pas les périodes chaudes des 10 000 dernières années.
Celles-ci se sont répétées environ tous les mille ans :
on y trouve la période médiévale chaude, bien connue, la période romaine
chaude, et généralement de grandes périodes chaudes pendant l’Optimum holocène
[Il y a 8000 ans].
Ces périodes
passées étaient plus chaudes que la période actuelle, bien que la concentration
de CO2 y ait alors été inférieure à la concentration actuelle ; elles sont
liées aux cycles millénaires de l’activité solaire.
Ces effets ne sont pas reproduits par les modèles.
Rappelons que le réchauffement observé de 1900 à nos
jours a, en fait, commencé en 1700, c’est-à-dire au minimum du Petit Âge
glaciaire, qui est la période la plus froide des 10 000 dernières années, et
qu’il correspond à un minimum millénaire de l’activité solaire que les
astrophysiciens appellent minimum solaire de Maunder.
Depuis, l’activité
solaire, suivant son cycle millénaire, a augmenté et réchauffé la surface de la
Terre.
De plus, les modèles ne parviennent pas à reproduire les
oscillations climatiques bien connues de période 60 ans environ.
Celles-ci ont été responsables, d’une période de
réchauffement (1850-1880) suivie d’une période de refroidissement (1880-1910),
puis d’une période de réchauffement (1910-1940), d’une période de
refroidissement (1940-70) et d’une nouvelle période de réchauffement
(1970-2000) semblable à celle observée 60 ans auparavant.
Enfin, les médias
ont fait passer le message qu’il y aurait un consensus quasi unanime parmi les
scientifiques sur la cause anthropique de l’actuel changement climatique et que
le débat scientifique serait donc clos.
Et pourtant, nous devons tout d’abord être bien
conscients que la méthode scientifique exige que ce soient les faits, et non le
nombre de croyants qui d’une conjecture font une théorie scientifique
consolidée.
Quoi qu’il en soit,
même ce supposé consensus n’existe pas.
Les opinions des
spécialistes – climatologues, météorologues, géologues, géophysiciens,
astrophysiciens – sont très variables et nombre d’entre eux reconnaissent
l’importance de la contribution naturelle au réchauffement planétaire observée
depuis la période préindustrielle et même au réchauffement de l’après-guerre à
aujourd’hui.
Il y a également eu
des pétitions signées par des milliers de scientifiques qui ont exprimé leur
désaccord avec l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique.
Notamment celle
lancée en 2007 par le physicien F. Seitz, ancien président de l’American
National Academy of Sciences, et celle lancée par le Groupe d’experts
International Non Gouvernemental sur l’évolution du climat (NIPCC), dont le
rapport 2009 conclut que » la nature, et non l’activité humaine,
gouverne le climat « .
En conclusion,
vu l’importance cruciale des combustibles fossiles pour l’approvisionnement
énergétique de l’humanité, nous suggérons de refuser d’adhérer à des politiques
de réduction des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sous le
prétexte illusoire de gouverner le climat.
COMITÉ DE LANCEMENT
- Uberto Crescenti, Professeur émérite de
géologie appliquée, Université G. D’Annunzio, Chieti-Pescara, ancien
Recteur magnifique et Président de la Société italienne de géologie.
- Giuliano Panza, Professeur de sismologie, Université de
Trieste, Académicien du Lincei et de l’Académie Nationale des Sciences,
connu comme le XL, Prix International 2018 de l’Union Géophysique
Américaine.
- Alberto Prestininzi, professeur de géologie
appliquée, Université La Sapienza, Rome, ancien rédacteur scientifique en
chef de la revue internationale IJEGE et directeur du Centre de recherche
sur la prévision et le contrôle des risques géologiques.
- Franco Prodi, professeur de physique atmosphérique,
Université de Ferrare.
- Franco Battaglia, professeur de chimie
physique, Université de Modène ; Movimento Galileo 2001.
- Mario Giaccio, professeur de technologie et d’économie des
sources d’énergie, Université G. D’Annunzio, Chieti-Pescara, ancien doyen
de la faculté d’économie.
- Enrico Miccadei, Professeur de Géographie, Physique et
Géomorphologie, Université G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Nicola Scafetta, professeur de physique atmosphérique et
d’océanographie, Université Frédérico II de Naples
SIGNATAIRES
- Antonino Zichichi, Professore Emerito di Fisica,
Università di Bologna, Fondatore e Presidente del Centro di Cultura
Scientifica Ettore Majorana di Erice.
- Renato Angelo Ricci, Professore Emerito di Fisica, Università di
Padova, già Presidente della Società Italiana di Fisica e della Società
Europea di Fisica; Movimento Galileo 2001.
- Aurelio Misiti, Professore di Ingegneria Sanitaria-Ambientale,
Università la Sapienza, Roma.
- Antonio Brambati, Professore di Sedimentologia,
Università di Trieste, Responsabile Progetto Paleoclima-mare del PNRA, già
Presidente Commissione Nazionale di Oceanografia.
- Cesare Barbieri, Professore Emerito di Astronomia, Università di
Padova.
- Sergio Bartalucci, Fisico, Presidente
Associazione Scienziati e Tecnologi per la Ricerca Italiana.
- Antonio Bianchini, Professore di Astronomia,
Università di Padova.
- Paolo Bonifazi, già Direttore Istituto di Fisica dello Spazio
Interplanetario, Istituto Nazionale Astrofisica.
- Francesca Bozzano, Professore di Geologia
Applicata, Università Sapienza di Roma, Direttore del Centro di Ricerca
CERI.
- Marcello Buccolini, Professore di Geomorfologia, Università
Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Paolo Budetta, Professore di Geologia Applicata, Università di
Napoli.
- Monia Calista, Ricercatore di Geologia Applicata, Università
G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Giovanni Carboni, Professore di Fisica, Università
Tor Vergata, Roma; Movimento Galileo 2001.
- Franco Casali, Professore di Fisica, Università di Bologna e
Accademia delle Scienze di Bologna.
- Giuliano Ceradelli, Ingegnere e climatologo,
ALDAI.
- Domenico Corradini, Professore di Geologia
Storica, Università di Modena.
- Fulvio Crisciani, Professore di Fluidodinamica
Geofisica, Università di Trieste e Istituto Scienze Marine, Cnr, Trieste.
- Carlo Esposito, Professore di Telerilevamento, Università La
Sapienza, Roma.
- Mario Floris, Professore di Telerilevamento, Università di
Padova.
- Gianni Fochi, Chimico, Scuola Normale Superiore di Pisa;
giornalista scientifico.
- Mario Gaeta, Professore di Vulcanologia, Università La
Sapienza, Roma.
- Giuseppe Gambolati, Fellow della American Geophysica Union, Professore di Metodi Numerici, Università di
Padova.
- Rinaldo Genevois, Professore di Geologia
Applicata, Università di Padova.
- Carlo Lombardi, Professore di Impianti nucleari, Politecnico di
Milano.
- Luigi Marino, Geologo, Centro Ricerca Previsione e Controllo
Rischi Geologici, Università La Sapienza, Roma.
- Salvatore Martino, Professore di Microzonazione
sismica, Università La Sapienza, Roma.
- Paolo Mazzanti, Professore di Interferometria satellitare,
Università La Sapienza, Roma.
- Adriano Mazzarella, Professore di Meteorologia e
Climatologia, Università di Napoli.
- Carlo Merli, Professore di Tecnologie Ambientali, Università
La Sapienza, Roma.
- Alberto Mirandola, Professore di Energetica
Applicata e Presidente Dottorato di Ricerca in Energetica, Università di
Padova.
- Renzo Mosetti, Professore di Oceanografia, Università di
Trieste, già Direttore del Dipartimento di Oceanografia, Istituto OGS,
Trieste.
- Daniela Novembre, Ricercatore in Georisorse
Minerarie e Applicazioni Mineralogichepetrografiche, Università G.
D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Sergio Ortolani, Professore di Astronomia e Astrofisica,
Università di Padova.
- Antonio Pasculli, Ricercatore di Geologia
Applicata, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Ernesto Pedrocchi, Professore Emerito di Energetica, Politecnico
di Milano.
- Tommaso Piacentini, Professore di Geografia
Fisica e Geomorfologia, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Guido Possa, Ingegnere nucleare, già Vice Ministro Miur.
- Mario Luigi Rainone, Professore di Geologia
Applicata, Università di Chieti-Pescara.
- Francesca Quercia, Geologo, Dirigente di
ricerca, Ispra.
- Giancarlo Ruocco, Professore di Struttura della
Materia, Università La Sapienza, Roma.
- Sergio Rusi, Professore di Idrogeologia, Università G.
D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Massimo Salleolini, Professore di Idrogeologia
Applicata e Idrologia Ambientale, Università di Siena.
- Emanuele Scalcione, Responsabile Servizio
Agrometeorologico Regionale Alsia, Basilicata.
- Nicola Sciarra, Professore di Geologia Applicata, Università G.
D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Leonello Serva, Geologo, Direttore Servizi Geologici d’Italia;
Movimento Galileo 2001.
- Luigi Stedile, Geologo, Centro Ricerca Revisione e Controllo
Rischi Geologici, Università La Sapienza, Roma.
- Giorgio Trenta, Fisico e Medico, Presidente Emerito dell’Associazione
Italiana di Radioprotezione Medica; Movimento Galileo 2001.
- Gianluca Valenzise, Dirigente di Ricerca,
Istituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia, Roma.
- Corrado Venturini, Professore di Geologia
Strutturale, Università di Bologna.
- Franco Zavatti, Ricercatore di Astronomia, Univesità di
Bologna.
- Achille Balduzzi, Geologo, Agip-Eni.
- Claudio Borri, Professore di Scienze delle Costruzioni,
Università di Firenze, Coordinatore del Dottorato Internazionale in
Ingegneria Civile.
- Pino Cippitelli, Geologo Agip-Eni.
- Franco Di Cesare, Dirigente, Agip-Eni.
- Serena Doria, Ricercatore di Probabilità e Statistica
Matematica, Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Enzo Siviero, Professore di Ponti, Università
di Venezia, Rettore dell’Università e- Campus.
- Pietro Agostini, Ingegnere, Associazione Scienziati e Tecnolgi
per la Ricerca Italiana.
- Donato Barone, Ingegnere.
- Roberto Bonucchi, Insegnante.
- Gianfranco Brignoli, Geologo.
- Alessandro Chiaudani, Ph.D. agronomo, Università G.
D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Antonio Clemente, Ricercatore di Urbanistica,
Università G. D’Annunzio, Chieti-Pescara.
- Luigi Fressoia, Architetto urbanista, Perugia.
- Sabino Gallo, Ingegnere nucleare.
- Daniela Giannessi, Primo Ricercatore, Ipcf-Cnr,
Pisa.
- Roberto Grassi, Ingegnere, Amministratore G&G, Roma.
- Alberto Lagi, Ingegnere, Presidente di Società Ripristino
Impianti Complessi Danneggiati.
- Luciano Lepori, Ricercatore Ipcf-Cnr, Pisa.
- Roberto Madrigali, Metereologo.
- Ludovica Manusardi, Fisico nucleare e Giornalista scientifico,
Ugis.
- Maria Massullo, Tecnologa, Enea-Casaccia, Roma.
- Enrico Matteoli, Primo Ricercatore, Ipcf-Cnr, Pisa.
- Gabriella Mincione, Professore di Scienze e
Tecniche di Medicina di Laboratorio, Università G. D’Annunzio,
Chieti-Pescara.
- Massimo Pallotta, Primo Tecnologo, Istituto Nazionale Fisica
Nucleare.
- Enzo Pennetta, Professore di Scienze naturali e divulgatore
scientifico.
- Nunzia Radatti, Chimico, Sogin.
- Vincenzo Romanello, Ingegnere nucleare, Centro Ricerca, Rez,
Repubblica Ceca.
- Alberto Rota, Ingegnere, Ricercatore presso Cise e Enel.
- Massimo Sepielli, Direttore di Ricerca, Enea,
Roma.
- Ugo Spezia, Ingegnere, Responsabile Sicurezza Industriale,
Sogin; Movimento Galileo 2001.
- Emilio Stefani, Professore di Patologia vegetale, Università di
Modena.
- Umberto Tirelli, Visiting Senior Scientist, Istituto Tumori
d’Aviano; Movimento Galileo 2001.
- Roberto Vacca, Ingegnere e scrittore scientifico.
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